“Aucune lutte ne peut aboutir sans que les femmes y participent aux côtés des hommes. Il y a deux pouvoirs dans le monde. L’un celui de l’épée, l’autre celui de la plume. Il en existe un troisième plus fort encore que les deux premiers : celui des femmes.”Malala Yousafzai, prix Nobel de la Paix
"L'admission des femmes à l'égalité parfaite serait la marque la plus sûre de la civilisation, et elle doublerait les forces intellectuelles du genre humain." Stendhal
"L'admission des femmes à l'égalité parfaite serait la marque la plus sûre de la civilisation, et elle doublerait les forces intellectuelles du genre humain." Stendhal
« Ne laissez personne vous voler votre imagination, votre créativité ou votre curiosité. C’est ta place dans le monde; c’est ta vie. Continuez et faites tout ce que vous pouvez avec elle, et faites-en la vie que vous voulez vivre. » Mae Jemison, – première femme afro-américaine astronaute dans l’espace.
Extrait de « Le deuxième sexe » de Simone de Beauvoir
Le Deuxième Sexe s’est vendu à plusieurs millions d'exemplaires dans le monde, traduit dans de nombreuses langues. Il reste à ce jour une référence majeure de la philosophie féministe.
Est-il un texte fondateur, une bible du féminisme contemporain, "le Mouvement d'avant le Mouvement", comme l'a souligné la philosophe Michèle Le Doeuff ? "A des revendications éparses, ce livre va donner de l'unité et de l'éclat, et surtout fournir un substrat philosophique, un appui conceptuel", écrit Danièle Sallenave dans son récent Castor de guerre (Gallimard). Quant à Michel Kail, dans Simone de Beauvoir philosophe (PUF, 2006), il fait état de témoignages de nombreuses lectrices ayant eu par ce livre "une révélation de leur situation". "Révélation qui les a touchées dans leur singularité tout en leur faisant prendre conscience du sort commun réservé à toutes les femmes. Communauté que Le Deuxième Sexe interdisait de penser comme celle d'une essence, d'une féminitude, mais bien comme celle d'une situation partagée."
On ne naît pas femme : on le devient
Aucun destin biologique, psychique, économique ne définit la figure que revêt au sein de la société la femelle humaine ; c'est l'ensemble de la civilisation qui élabore ce produit intermédiaire entre le mâle et le castrat qu'on qualifie de féminin.
Seule la médiation d'autrui peut constituer un individu comme un Autre. En tant qu'il existe pour soi, l'enfant ne saurait se saisir comme sexuellement différencié. Chez les filles et les garçons, le corps est d'abord le rayonnement d'une subjectivité, l'instrument qui effectue la compréhension du monde : c'est à travers les yeux, les mains, non par les parties sexuelles qu'ils appréhendent l'univers.
Le drame de la naissance, celui du sevrage se déroulent de la même manière pour les nourrissons des deux sexes ; ils ont les mêmes intérêts et les mêmes plaisirs ; la succion est d'abord la source de leurs sensations les plus agréables ; puis ils passent par une phase anale où ils tirent leurs plus grandes satisfactions des fonctions excrétoires qui leur sont communes ; leur développement génital est analogue ; ils explorent leur corps avec la même curiosité et la même indifférence ; du clitoris et du pénis ils tirent un même plaisir incertain ; dans la mesure où déjà leur sensibilité s'objective, elle se tourne vers la mère : c'est la chair féminine douce, lisse élastique qui suscite des désirs sexuels et ces désirs sont préhensifs ; c'est d'une manière agressive que la fille, comme le garçon, embrasse sa mère, la palpe, la caresse ; ils ont la même jalousie s'il naît un nouvel enfant ; ils la manifestent par les mêmes conduites : colères, bouderie, troubles urinaires ; ils recourent aux mêmes coquetteries pour capter l'amour des adultes. Jusqu'à douze ans la fillette est aussi robuste que ses frères, elle manifeste les mêmes capacités intellectuelles ; il n'y a aucun domaine où il lui soit interdit de rivaliser avec eux. Si, bien avant la puberté, et parfois même dès sa toute petite enfance, elle nous apparaît déjà comme sexuellement spécifiée, ce n'est pas que de mystérieux instincts immédiatement la vouent à la passivité, à la coquetterie, à la maternité : c'est que l'intervention d'autrui dans la vie de l'enfant est presque originelle et que dès ses premières années sa vocation lui est impérieusement insufflée. »
La femme n'a jamais eu ses chances
« Les accomplissements personnels sont presque impossibles dans les catégories humaines collectivement maintenues dans une situation inférieure. ‘Avec des jupes, où voulez-vous qu'on aille?’ demandait Marie Bashkirtseff
À vrai dire, on ne naît pas génie : on le devient ; et la condition féminine a rendu jusqu'à présent ce devenir impossible.
Les antiféministes tirent de l'examen de l'histoire deux arguments contradictoires :
- Les femmes n'ont jamais rien créé de grand ;
- La situation de la femme n'a jamais empêché l'épanouissement des grandes personnalités féminines.
Il y a de la mauvaise foi dans ces deux affirmations ; les réussites de quelques privilégiées ne compensent ni n'excusent l'abaissement systématique du niveau collectif ; et que ces réussites soient rares et limitées prouve précisément que les circonstances leur sont défavorables. Comme l'ont soutenu Christine de Pisan, Poulain de la Barre, Condorcet, Stuart Mill, Stendhal, dans aucun domaine la femme n'a jamais eu ses chances.
C'est pourquoi aujourd'hui un grand nombre d'entre elles réclament un nouveau statut ; et encore une fois, leur revendication n'est pas d'être exaltées dans leur féminité : elles veulent qu'en elles mêmes comme dans l'ensemble de l'humanité la transcendance l'emporte sur l'immanence ; elles veulent qu'enfin leur soient accordés les droits abstraits et les possibilités concrètes sans la conjugaison desquels la liberté n'est qu'une mystification .
Cette volonté est en train de s'accomplir. Mais la période que nous traversons est une période de transition ; ce monde qui a toujours appartenu aux hommes est encore entre leurs mains ; les institutions et les valeurs de la civilisation patriarcale en grande partie se survivent. Les droits abstraits sont bien loin d'être partout intégralement reconnus aux femmes : en Suisse, elles ne votent pas encore ; en France la loi de 1942 maintient sous une forme atténuée les prérogatives de l'époux. Et les droits abstraits, nous venons de le dire, n'ont jamais suffi à assurer à la femme une prise concrète sur le monde : entre les deux sexes, il n'y a pas aujourd'hui encore de véritable égalité. » .....
MESDAMES
Veuillez accepter mesdames ces quelques mots comme un hommage
À votre gente que j'admire, qui crée en chaque homme un orage
Au cinéma ou dans la vie, vous êtes les plus beaux personnages
Et sans le vouloir vous tenez nos cœurs et nos pensées en otage
Veuillez acceptez mesdames cette déclaration
Comme un tentative honnête de réparation
Face au profond machisme de nos coutumes, de nos cultures
Dans le grand livre des humains place au chapitre de la rupture
Vous êtes infiniment plus subtiles, plus élégantes et plus classes
Que la gente masculine qui parle fort, prend toute la place
Et si j'apprécie des deux yeux quand tu balances ton corps
J'applaudis aussi des deux mains quand tu balances ton porc
Derrière chaque homme important se cache une femme qui l'inspire
Derrière chaque grand être humain pressé d'une mère qui respire
La femme est l'avenir de l'homme, écrivait le poète
Eh bien l'avenir s'est installé et depuis belle lurette
Vous êtes nos muses, nos influences, notre motivation et nos vices
Vous êtes Simone Veil, Marie Curie, Rosa Parks, Angela Davis
Vous êtes nos mères, vous êtes nos sœurs, vous êtes caissières, vous êtes docteurs
Vous êtes nos filles et puis nos femmes, nous on vacille pour votre flamme
Comment ne pas être en admirationnet et sans commune mesure
Pour celles qui portent et fabriquent pendant neuf mois notre futur
Pour celles qui cumulent plusieurs emplois et ce sans sourciller
Celui qu'elles ont dans la journée est le plus grand, mère au foyer
Veuillez accepter mesdames cette réelle admiration
De votre force, votre courage et votre détermination
Veuillez accepter mesdames mon aimable faiblesse
Face à votre fragilité, votre empathie, votre tendresse
Veuillez accepter mesdames cette petite intro
Car l'avenir appartient à celles qu'on aime trop
Et pour ne pas être taxé de premier degré d'anthologie
Veuillez acceptez mesdames cette délicate démagogie
À votre gente que j'admire, qui crée en chaque homme un orage
Au cinéma ou dans la vie, vous êtes les plus beaux personnages
Et sans le vouloir vous tenez nos cœurs et nos pensées en otage
Veuillez acceptez mesdames cette déclaration
Comme un tentative honnête de réparation
Face au profond machisme de nos coutumes, de nos cultures
Dans le grand livre des humains place au chapitre de la rupture
Vous êtes infiniment plus subtiles, plus élégantes et plus classes
Que la gente masculine qui parle fort, prend toute la place
Et si j'apprécie des deux yeux quand tu balances ton corps
J'applaudis aussi des deux mains quand tu balances ton porc
Derrière chaque homme important se cache une femme qui l'inspire
Derrière chaque grand être humain pressé d'une mère qui respire
La femme est l'avenir de l'homme, écrivait le poète
Eh bien l'avenir s'est installé et depuis belle lurette
Vous êtes nos muses, nos influences, notre motivation et nos vices
Vous êtes Simone Veil, Marie Curie, Rosa Parks, Angela Davis
Vous êtes nos mères, vous êtes nos sœurs, vous êtes caissières, vous êtes docteurs
Vous êtes nos filles et puis nos femmes, nous on vacille pour votre flamme
Comment ne pas être en admirationnet et sans commune mesure
Pour celles qui portent et fabriquent pendant neuf mois notre futur
Pour celles qui cumulent plusieurs emplois et ce sans sourciller
Celui qu'elles ont dans la journée est le plus grand, mère au foyer
Veuillez accepter mesdames cette réelle admiration
De votre force, votre courage et votre détermination
Veuillez accepter mesdames mon aimable faiblesse
Face à votre fragilité, votre empathie, votre tendresse
Veuillez accepter mesdames cette petite intro
Car l'avenir appartient à celles qu'on aime trop
Et pour ne pas être taxé de premier degré d'anthologie
Veuillez acceptez mesdames cette délicate démagogie
You are the only one, you are the only
You are the only one, the only
You are the only one, you are the only one
You are, yes you are
You are the only one, the only
You are the only one, you are the only one
You are, yes you are
Vous êtes nos muses, nos influences, notre motivation et nos vices
Vous êtes Simone Veil, Marie Curie, Rosa Parks, Angela Davis
Vous êtes nos mères, vous êtes nos sœurs, vous êtes caissières, vous êtes docteurs
Vous êtes nos filles et puis nos femmes, nous on vacille pour votre flamme
Vous êtes Simone Veil, Marie Curie, Rosa Parks, Angela Davis
Vous êtes nos mères, vous êtes nos sœurs, vous êtes caissières, vous êtes docteurs
Vous êtes nos filles et puis nos femmes, nous on vacille pour votre flamme
Source :
https://ocw.mit.edu/courses/global-languages/21g-311-introduction-to-french-culture-spring-2014/readings/MIT21G_311S14_Extrait_de.pdf