Astra-Zeneca ?

Astra-Zeneca ?

"Rien ne peut se faire avec précaution et promptitude tout à la fois. Publilius Syrus ; Les sentences et maximes - Ier s. av. J.-C."

« La santé est un état précaire qui ne laisse présager rien de bon… » Dr Knock


PRECAUTION ou demain l’apocalypse, principe de philosophie qui se base sur des menaces hypothétiques qui pèseraient sur l’existence humaine, amenant toujours à un immobilisme certain (George David) 

Après les masques, le confinement, la vaccination chaotique, le vaccin Astra Zeneca est suspendu pour 72 h .Un arrêt au pire moment,ce vaccin critiqué dés le début est définitivement mal en point comme la vaccination auprès des médecins et des pharmaciens. Une fois de plus le principe de précaution s'est assis sur la Science et l'a broyé. Rien à ce jour ne permet de rattacher les incidents décrits avec le vaccin, aucun lien direct à ce jour, mais c'est vrai que la répétition des incidents du même type, même en petit nombre est à prendre en considération. Est-ce le patron du SDIS 103 de Marseille qui a convaincu Jupiter ? On ne le saura jamais. L'Europe vaccinale vacille , le principe de précaution fait le reste, les politiques font de même, ils défient la science pour affirmer leur pouvoir. L'Agence Européenne enquête (EMA) car il nous des preuves et non des suppositions et encore moins des élucubrations.. Résultat le vaccin Astra Zeneca devient maudit, comment va- t -on pouvoir convaincre les patients s'il est remis sur le marché
. Aucun effet secondaire rapporté en Angleterre et en France. Par contre effets secondaires thrombotiques  en Autriche et d'autres pays nordiques, mais quelques cas sur des millions de personnes vaccinées, 30 cas pour environ 7 millions ce qui n'est rien de significatif par rapport aux données de la vraie vie.. Nous attendons toutes les données de ces incidents avant de trancher. Le vaccin est une arme politique, l'accessibilité au plus grand nombre est un acte politique, le souci de la santé est politique. La science et le poltique un mariage contraire qui ne peut fonctionner, car le politique SAIT et le scientifique SAIT, mais ces sachants ont des objectifs opposés.

Risques et principe de précaution en matière médicale, petite histoire (Georges David)
"Le principe de précaution est un concept relativement récent – il n’a pas plus d’une vingtaine d’années – dont on pourrait dire qu’il est le produit d’une société moderne hantée par le risque. Tout particulièrement en France. Mais cette frilosité de notre pays est-elle si récente ? On pourrait en douter à la lecture d’un grand témoin du xviiie siècle, Voltaire. Revenant d’un long séjour, quelque peu forcé, en Angleterre, il consacre une de ses Lettres philosophiques à une grande question médicale de l’époque, l’inoculation de la petite vérole, c’est-à-dire la forme primitive de la vaccination contre la variole : « On dit doucement dans l’Europe chrétienne que les Anglais sont des fous et des enragés : des fous parce qu’ils donnent à leurs enfants la petite vérole pour les empêcher de l’avoir ; des enragés parce qu’ils communiquent de gaieté de cœur à ces enfants une maladie certaine et affreuse dans le but de prévenir un mal incertain. Les Anglais, de leur côté, disent : les autres Européens sont des lâches et des dénaturés : ils sont lâches en ce qu’ils craignent de faire un peu de mal à leurs enfants ; dénaturés en ce qu’ils les exposent à mourir un jour de la petite vérole."

L'histoire se répète à un rythme régulier , elle est là pour nous rappeler qu'elle est à l'origine de tout

RAPPEL , l'histoire du retrait du Ximelagatran d'Astra Zeneca, suite à un incident grave en cours d'un essai clinique, c'était le premier anticoagulant oral direct (AOD)  (https://francais.medscape.com/voirarticle/2656095)
En 2006, Le ximélagatran (Exanta), inhibiteur direct de la thrombine utilisable par voie orale, avait suscité beaucoup d'espoirs, liés à sa facilité de maniement par rapport aux AVK. A la suite de la découverte d'un cas de toxicité hépatique majeure survenue trois semaines après l'arrêt du traitement, les formes orale (ximélagatran) et injectable (mélagatran 3mg/0,3 ml) de l'anticoagulant viennent d'être retirées du marché. Cette complication est survenue dans le cadre d'un essai clinique d'administration prolongée à 35 jours de la molécule en chirurgie orthopédique. Ce qui excède largement le traitement de 11 jours autorisé depuis fin 2003 en France. Tous les essais cliniques en cours ont par ailleurs été stoppés. Cette toxicité hépatique a été mise en évidence chez une patiente de 55 ans, lors d'un contrôle de routine effectué 24 jours après l'arrêt du traitement. Les taux d'ALAT et d'ASAT étaient alors respectivement 27,1 et 30,8 fois plus importants que les normales supérieures. Il faut noter que la durée du traitement reçu par la patiente (35 jours) est le triple de la durée actuellement autorisé. Un essai clinique avec allongement de la durée de traitement au-delà des 11 jours autorisés. La toxicité hépatique était connue mais jamais de cas grave. Néanmoins, depuis la première AMM d'Exanta en prévention de la TVP après chirurgie orthopédique, de nouvelles recommandations sont apparues préconisant l'allongement de la prophylaxie à 35 jours. C'est donc dans le cadre d'un essai adapté à ces nouvelles recommandations que le risque d'une toxicité hépatique importante d'Exanta est apparu. Les résultats obtenus antérieurement faisaient état d'un risque hépatique beaucoup plus modéré. Compte tenu à la fois de cet effet secondaire aggravé et de l'existence d'autres anticoagulants utilisables en prophylaxie des thromboses veineuses profondes (TVP), les Laboratoires AstraZeneca ont décidé d'abandonner la molécule.

Cette histoire n'a rien à voir avec le vaccin, il s'agit d'un exemple , un cas grave d'hépatite a suffi à faire disparaître  une molécule qui devait être  extraordinaire à l'époque. J'avais participé aux essais cliniques sans aucun problème. Là encore le principe de précaution a été activée très rapidement de même que la décision de retrait,

Gestion de crise n cas de retrait d'un médicament  (https://www.pantheonsorbonne.fr/fileadmin/diplome_logistique/Memoires/Promotion_2005-2006/Memoire_Christel_David.pdf)

Il existe plusieurs manières de communiquer sur une de crise pour un retour de produits :

* Le silence ou la non-communication : Dans ce cas, l’entreprise choisit de ne pas s’exprimer sur les faits qui lui sont reprochés. Cette stratégie est généralement à éviter car elle est très risquée. En effet, ne pas communiquer, c’est laisser aux médias la possibilité de tirer des conclusions qui ne sont toujours bonnes. De plus, le silence peut être interprété comme un refus de la part de l’entreprise de reconnaître sa responsabilité.

* Donner l’impression de tout maîtriser : cette attitude est également dangereuse et peut avoir un impact grave sur l’image de l’entreprise. Beaucoup de sociétés ont cherché à faire croire qu’elles maîtrisaient parfaitement la crise, mais la logistique retour a été mal organisée et leur image en a durablement souffert. Aujourd’hui, laisser paraître que tout est sous contrôle est souvent peu crédible.

* Utiliser des personnes charismatiques : cette stratégie consiste à utiliser des experts, des personnalités, des universitaires et scientifiques efficaces pour sur les consommateurs et dont le statut procure une certaine crédibilité. Selon une étude menée par l’Observatoire des risques sanitaires, les scientifiques, les organisations internationales et les associations sont les groupes qui inspirent au public la plus grande confiance.

* La transparence : dans ce cas, l’entreprise essaie de s’ en tenir aux faits, et communique largement sur ce qu’elle fait et va mettre en œuvre pour résoudre le problème. Ce type de communication est le plus souvent apprécié par le public et les sociétés qui font preuve de transparence et d’honnêteté peuvent même se sortir grandie de la crise.

Dans tous les cas, la maîtrise du processus facilite la communication et oriente la stratégie. Le fait d’être pro actif peut permettre d’éviter des attaques agressives de la part des média

Principe de précaution et vaccin : un exemple malheureux (https://www.mesvaccins.net/web/news/5096-vaccination-contre-l-hepatite-b-retour-sur-la-polemique)
Cela concerne le vaccin de l'hépatite B. Dans les années 1980, une campagne
d'information avait été lancée en faveur de la vaccination contre l'hépatite B suivie d'une campagne de vaccination dans les écoles. Plusieurs articles de presse avaient à l'époque, répandu la possibilité d'un lien entre la vaccination et des affections démyélinisantes comme la sclérose en plaques. Le retentissement médiatique fut tel que, Bernard Kouchner, Secrétaire d’Etat à la Santé, fut contraint de mettre un terme à la vaccination, en 1998, au nom du principe de précaution. On sait depuis qu'il n'y avait aucune relation entre la vaccination et les possibles affections neurologiques… La conséquence de cette pression médiatique est que la
France, jadis pays leader de la vaccination contre l'hépatite B, est aujourd'hui à la traîne en Europe. 

Revenons au vaccin Astra Zeneca, on nous parle de troubles de la coagulation type coagulation intra vasculaire disséminée ou CIVD et de compications thrombotiques : embolie pulmonaire et thrombose veineuse profonde. La coagulation intravasculaire disséminée souvent appelée CIVD (ou encore syndrome de défibrination ou coagulopathie de consommation) est une activation pathologique de la coagulation (formation de caillots sanguins).

Attendons serainement l'expertise de l'EMA. Dans le passé comme nous l'avons vu que quelquefois, c'est un incident et pas forcément plusieurs qui est à l'origine d'un retrait. Si on reprend le Ximélagatran il aait l'AMM pour, l'accident est survenu dans le cadre d'un essai de prolongation du traitement hors AMM. Accident tardif. Il faut faire confiance à la science et aux experts.  Quant au principe de précaution en médecine, il est critiquable mais ce n'est plus le sujet depuis le retrait temporaire du vaccin.

Hier avant le retrait j'ai dans la journée 6 coups de fil de patient aux antécédents de MTEV et ou  de thrombophilie, je les ai rassuré  et rassuré........à tord ou à raison. Nous le saurons rapidement....mais quelque part c'est angiossant car dans cette histoire nous ne maîtrisons rien sauf le principe de précaution.

Source 
https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-du-centre-georges-canguilhem-2009-1-page-107.htm#:~:text=Le%20principe%20de%20pr%C3%A9caution%20dans%20la%20recherche%20m%C3%A9dicale,la%20fois%20n%C3%A9cessaire%20et%20n%C3%A9faste.
 
#vacciné2/2Pfizer