"L'enseignement devrait être ainsi : celui qui le reçoit le recueille comme un don inestimable mais jamais comme une contrainte pénible." Albert Einstein
"Le véritable enseignement n'est point de te parler mais de te conduire" Antoine de Saint Exupéry
Peur du virus, au début oui, toute le monde a eu peur quand la pandémie s'est propagée. Pas de traitement ni de vaccin à ce jour, mais on sait que les gestes barrières et les masques protègent, le niveau de peur a diminué mais la peure persiste.Mais il est une autre peur qui progresse, celle du séisme économique à venir et qui a déjà commencé, celle aussi de la folie des hommes dans le Monde. Les extrémistes de tout bord sont partout, les Anti-TOUT sont partout, les adeptes du complot s'en donnent à coeur joie, les plus défavorisés sont en péril. Des millions de personnes ont perdu leur travail, des millions de personnes ne peuvent plus se nourrir correctement etc. Tout ces événements créent une immense peur, car nous pouvons toutes et tous être concernés. Les pandémies en général tuent directement mais aussi indirectement car elles révélent toutes les failles de la société qui vont s'accentuer. Une pandémie est un accélérateur de désordre, elle révèle tout ce qui ne fonctionne pas correctement dans la société et l'amplifie.Chaque pays est et sera concerné à des degrés différents selon leurs ressources, leur systéme politique, leur niveau d'éducation, la place des religions, le type de systéme de Santé etc. Le Pr Gilbert Deray ( @GilbertDeray) a tweeté le 4 Aout : "Ce n’est pas la Covid-19 qui me fait peur. Cette crise censée nous réunir est source de peur, complots, politisation, violences et haine de l’autre. Ce virus révèle les tares de nos sociétés et je ne vois aucun traitement pour cicatriser ces failles béantes dans un avenir proche ". Nous sommes sur la même longeur d'onde, le monde à venir s'annonce effrayant si nous n'arrivons pas à réagir en conservant l'esprit de solidarité qui nous a uni pendant le confinement. . C'est bien de cela qu'il s'agit. Face à ces mots de peu de poids, un sursaut est indispensable. L'Europe a enfin réagi le 21 Juillet, c'est bien mais est ce suffisant ? Vraisemblablement non. Quid des Nations Unies, ce sont plutôt les Nations Désunies. L'OMS attise la peur par des messages pas toujours très nets. La solution s'il on veut rompre l'escalade de l'anarchie, un fil rouge, l'éducation parentale et institutionnelle. C'est le seul moyen dès l'enfance de faire en sorte d'éviter les dérapages. L'absence d'éducation c'est une proie facile pour toutes les mouvances extrêmes. L'absence d'éducation c'est l'absence de travail.L'absence d'éducation ce sont les dérives haineuses etc. Ce fil rouge ou plus petit dénominateur commun c'est une des solutions pour demain, pas la seule mais à mon sens la principale.
Textes d'Etienn Balibar, philosophes
Une crise spirituelle
"À l’intérieur de la crise sanitaire, il y a une crise économique et sociale en germe, déjà en train de se développer, sauf que ses effets les plus graves sont pour le moment suspendus. À l’intérieur de cette deuxième poupée russe s’en loge une troisième : je cherche le bon mot, j’hésite. Une crise des valeurs, morale, très profonde, une crise de civilisation. Parfois je me dis que c’est une crise spirituelle, dans le choix qui va se présenter dans des termes radicaux, peut-être violents, entre plusieurs systèmes de valeurs, qui impliquent une représentation de la communauté, une conception de la mort dans la vie, et finalement une conception de ce qu’est l’humanité. Nous ressentons que nous sommes une espèce biologique, on l’avait oublié, on s’aperçoit qu’à la différence de toutes les autres espèces biologiques, nous sommes celle qui a établi, des systèmes de communication, le plus sophistiqué et le plus fragile entre tous les individus qui la constituent". Etienne Balibar : https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/les-chemins-de-la-philosophie-emission-du-vendredi-24-avril-2020
La pandémie révèle les exclusions
Il y a deux exigences fondamentales : celle du débat, et l’importance des services publics est au premier plan des réflexions d’aujourd’hui... D’autre part il faut se demander quel est le type de société ou d’organisation sociale susceptible à la fois de prévenir ce type de catastrophe, et surtout de remédier à ce qui est le plus frappant : le fait que la pandémie ne frappe pas tout le monde de la même façon, il y a des exclusions, et même, à la marge, des processus d’élimination sociale dont le caractère insupportable et invivable nous sautent à la figure, de sorte que la question, je l’espère, ne pourra plus jamais être enterrée au profit de logiques technocratiques. Etienne Balibar
Nous sommes lancés vers une crise de civilisation à n'en pas douter. Mais il faut une fois de plus l'antiviper afin d'éviter des confrontations potentiellement désastreuses.L'EDUCATION est une piste.
La pandémie révèle les exclusions
Il y a deux exigences fondamentales : celle du débat, et l’importance des services publics est au premier plan des réflexions d’aujourd’hui... D’autre part il faut se demander quel est le type de société ou d’organisation sociale susceptible à la fois de prévenir ce type de catastrophe, et surtout de remédier à ce qui est le plus frappant : le fait que la pandémie ne frappe pas tout le monde de la même façon, il y a des exclusions, et même, à la marge, des processus d’élimination sociale dont le caractère insupportable et invivable nous sautent à la figure, de sorte que la question, je l’espère, ne pourra plus jamais être enterrée au profit de logiques technocratiques. Etienne Balibar
Nous sommes lancés vers une crise de civilisation à n'en pas douter. Mais il faut une fois de plus l'antiviper afin d'éviter des confrontations potentiellement désastreuses.L'EDUCATION est une piste.
#1MASQUEPOURTOUS : OUI !