COVID-19 , traitement : " fromage et ou dessert ?"

INVITEE du jour  : Dr Joelle Laffont, Médecin Vasculaire, Toulouse

"On peut lire sur les boîtes de fromage : 45 % de matière grasse". Sur les couvertures de certains romans, on devrait lire : "1 % de matière grise !" André Birabeau


J’ai « chopé » l’expression dans les propos tenus tôt ce matin par le Professeur Gabriel Steg cardiologue à l’APHP, sur une radio périphérique.

Les  essais cliniques thérapeutiques pour éradiquer ce virus à la couronne, font "flores" à l’échelle mondiale et sur le territoire.tire poinr

L’Hydroxychloroquine seule ou associée à un antibiotique. Objet de toutes les critiques et polémiques mais aussi d’espoir. La méthodologie des certains essais est peut-être critiquable mais au moins ces essais existent respectant les contre-indications de cette « vieille » molécule : faisons confiance aux médecins qui n’ont pas pour objectif de risquer la vie de leurs patients. Les patients contaminés hospitalisés ou chez eux, aimeraient s’en sortir. Les polémiques gardons-les pour après car il y en aura, et encore les politiques seront quand même bien meilleurs que nous à ce jeu-là.

Les Antiviraux combinés ou pas, sont également l’objet d’essais cliniques.

Les Corticoïdes, les Anti-inflammatoires sont utilisés. Tout est bon pour ramener les malades dans leur vie d’avant qui ne sera plus tout à fait la même, loin s’en faut : le passage en réanimation pour certains laisse des traces durables.

Exit le ver marin : çà n’a pas marché.

Sont en cours des essais basés sur le Plasma des patients aux « super pouvoirs » parce que guéris et porteurs d’anticorps susceptibles de « sauver » d’autres malades. Si les essais sont concluants, la fabrication sera l’étape suivante. Un bémol cependant lorsqu’on lit que la couverture immunitaire ne serait pas forcément définitive stable ou durable pour certains individus. Ce qui pourrait impliquer un risque de recontamination. Parce que ce virus ne va pas quitter la place comme çà, il a beaucoup trop de succès : il va falloir vivre en sa sympathique compagnie.

Reste le Vaccin pour un avenir très proche si possible : les chercheurs cherchent, ils vont trouver. Certes il y a urgence, cependant il faut juste leur laisser le temps raisonnable pour en permettre l’avènement sans surprises malvenues et une utilisation à grande échelle. Un vaccin c’est 12/18 mois, mais à circonstances exceptionnelles, aboutissement exceptionnel : si nous l’avons d’ici début 2021 ce sera LA prouesse.

Alors fromage ou dessert ? Fromage(s) : il en est qui demandent un très long temps d’affinage : le vaccin ? Dessert(s) : peler une pomme une orange çà va vite (sans se tailler bien évidemment !) pour les traitements utilisant les molécules déjà connues. Préparer un Fondant au chocolat une Charlotte quel que soit le parfum ou des sablés, çà demande sans précipitation, maîtrise et patience comme pour les essais à mener selon les règles ou le vaccin. Moi je dis les deux bien évidemment. Dans quel ordre ? c’est à vous de choisir. Faisons confiance aux vrais « sachants ». Evitons les faux « disants » très présents sur les plateaux TV : plateaux sans fromage ni dessert pour le coup

potion
#Prenez soin de vous
#Protégez-vous
#Sortez masqués
#1MASQUEPOURTOUS.