COVI-DOSE

COVI-DOSE






















"Les essais comparatifs constituent une étape incontournable dans la prise en charge thérapeutique au long cours des patients atteints d’une maladie déterminée. Y recourir témoigne de la reconnaissance par le corps médical que, quelle que soit sa compétence,il a besoin de nouvelles compétences pour mieux accomplir sa mission soignante et qu'une partie de ces connaissances ne peut résulter que de la confrontation expérimentale des options thérapeutiques qui s'offrent à lui "Annick Alperovitvh, Philippe Lazar, INSERM.


Le point de départ


Les thromboses multiplient par 5 le risque de décès d’un patient Covid-19 .Depuis début mars 2020, diverses données et études plaident pour une augmentation importante du risque de thrombose veineuse associé à l’infection par SARS-CoV-2 à l’origine notamment d’embolies pulmonaires. La même constatation est observée en France depuis le 26 février avec le premier décès par embolie pulmonaire fatale d’un patient français infecté.
 
Sur le terrain, toutes les équipes médicales sont sollicitées quotidiennement pour des problématiques de thromboses veineuses chez les patients atteints de Covid-19.La fréquence des thromboses est estimée à 10% chez les patients hospitalisés et peut représenter jusqu’à 40% des patients en réanimation alors qu’elle est inconnue chez les patients non hospitalisés.

Il 
est démontré que des thromboses diffuses des vaisseaux des poumons des patients Covid-19 impactent clairement leur pronostic en multipliant le risque de décès par 5.
13054 2020 3077 Fig1 HTML
Ainsi, les thromboses expliqueraient la sévérité du pronostic des patients les plus graves

L'étude


Comparer des doses faibles ajustées en poids versus des doses  fixes d'héparine de faible poids moléculaire (HBPM) pour la prévention de la maldie  thrombo-embolique veineuse dans la COVID-19. Pour mener à bien l’étude COVI-DOSE, il faut  recruter 600 patient(e)s volontaires hospitalisé(e)s pour Covid-19 (en secteur médical conventionnel ou en réanimation / soins intensifs).30% déjà recrutés. Sont concernés des hommes et des femmes, à partir de 18 ans, qui, après leur consentement de  seront tirés au sort pour déterminer la dose d’anticoagulant qu’ils recevront (habituelle, ou plus élevée et proportionnée au poids) pendant leur séjour hospitalier.

Etude réalisée selon les régles de bonne pratique, une évidence qu'il faut respecter........

Bénéfice attendu réduction des évenement thrombo-emboliques veineux et amélioration du pronostic  gloabl des patients, risque hémorragique à controler.

Résultats attendus début 2021


Les intervenants : 

Coordonnée par le Pr Stéphane Zuily ( @szuily) du service de Médecine Vasculaire du CHRU de Nancy et Membre du bureau  de la Société Française de Médecine Vasculaire l’étude COVI-DOSE sera la première du genre en France à répondre à cette question cruciale. Elle intègre 14 centres investigateurs – 7 dans le Grand Est (Nancy, Strasbourg, Metz-Thionville,Besançon, Dijon et les CH de Colmar et Mulhouse en première ligne dans la pandémie) et 7 àl’extérieur de l’interrégion (Marseille, Montpellier, Toulouse, St Etienne, Brest, Amiens et l’Hôpital Européen Georges Pompidou
 
Elle s’appuie sur 2 réseaux internationaux de recherche d’excellence : INNOVTE https://www.innovtethrombosisnetwork.
eu/fr/reseau-innovte et INI-CRCT https://www.inicrct.org/, dans le cadre du réseau français de

Notons qu'à ce jour 126 études ont été réalisées et ou en cours en France dans la cadre de la Covid-19
#1MASQUEPOURTOUS, c'est mieux