COVID-19 ou le battement d'ailes du papillon.....

COVID-19 ou le battement d'ailes du papillon.....

"On dit aussi que le battement d’ailes d’un papillon au Brésil influe sur le climat en Europe… Il est dans la nature des choses que toute action, tout événement et toute expérience mettent en jeu un nombre incalculable de causes et d’effets. L’exigence absolue est d’éviter d’engendrer sciemment de la souffrance aux êtres sensibles. L’idéal est ensuite de faire de notre mieux pour accomplir le bien d’autrui."Matthieu Ricard

"Dans la vie, il est important d’être flexible. Je ne planifie plus les choses, je préfère les découvrir. »  James Yorke, père de la théorie du chaos

 
 
Rappel : L' « effet papillon » est une métaphore. Elle fût formulée pour la première fois par le météorologue Edward Lorenz lors d'une conférence en 1972, par la question suivante : « Le battement d'ailes d'un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Texas ? » ... Mais cette notion déborde largement la seule météo ...comme nous allons le voir.....

Le battement d’ailes d’un papillon au Brésil influe sur le climat en Europe… vous connaissez tous cette réflexion, qui fait sourire mais cette métaphore existe et elle est devenue avec le COVID-19 une réalité. Le COVID-19  parti de Chine tel un battement d'ailes d'un papillon a envahi la planète. Ce très minuscule virus a influencé toute la planète , pour changer le cours des choses, le cours de la vie. Alors que l'on pensait être si bien installé dans notre confort, un virus désorganise le monde, nos vies, en quelques semaines.Il a fait se développer une onde de choc qui balaye tout sur son passage. Pourtant nous vivions dans un siècle d'inventions, un siècle dans lequel tout semblait possible pour améliorer notre vie au quotidien ,on peut même ajouter pour faciliter la vie. Bien sûr la maîtrise du climat , des énergies renouvelables , de la pollution n'est pas atteinte. Le cancer tue toujours, comme de nombreuses maladies mais nous évoluons dans un "monde améliorable". Le virus imprévisible, inattendu nous a asséné un coup de semonce,un bien ou un mal ? Un bien, si on décrypte la pandémie en essayant de comprendre le pourquoi du comment et d'évaluer ses conséquensces. Un mal , si nous ne tenons pas compte de cette pandémie, notamment au niveau des systémes de santé, de l'économie ,de l'industrie, et surtout du social, le battement d'ailes du papillon aura été inutile. Quoiqu'il nous arrive, quoiqu'il arrive dans le monde il est important d'en tirer les conséquences, de s'en préoccuper. Il y a une autre expression dangereuse "après moi le déluge"...qui pour certains est leur credo, ce sont les personnes qui privilégient le JE sur le NOUS, j'ai déjà insisté sur ce phénomène, qui va vers la non reconnaissance de l'autre, et surtout des événements comme une pandémie. A la différence du papillon qui meure vite, le COVID-19 résiste au temps mais les derniers chiffres montrent qu'il commence à disparaître.....jusqu'à quand? Est ce que le séisme provoqué par l'aile de papillon est proportionnel aux dommages engendrés, le chaos en est il la résultante ? Pour le virus le nombre de morts est important, un peu plus de 281 000 morts aujourd'hui ce qui, rapporté à la planète c'est moins de 0.004% de la population de notre Terre, donc le chaos est très loin . "Le virus aile de papillon" n'a pas engendré le chaos et il ne le fera pas. Alors à combien de morts évalue t-on le chaos ? Le virus certes tueur, reste toute proportion gardée la résultante d'un battement d'ailes de  papillon infra millimétrique. Il faut donc relativiser cette pandémie, et raison gadée. Je ne dis pas que 280 000 décès, et probablement un peu plus n'est rien. Je pense que le chaos on s'en approchera sur le versant social et économique,mais chaos transitoire., espérons ! Notre base de réaction a été dominé par le "principe de précaution", réaction humaine et naturelle, il n'y a rien à redire, il n' y avait pas d'autres solutions car notre connaissance du virus était trop imparfaite et elle l'est encore... c'est dire ! Mais attention la réaction face à la 4°vague sociale et économique devra être vigoureuse, car il en va de l'avenir de "notre monde". L'avenir de " l'homme" , est dans le contexte de la pandémie un souci mineur. "L'homme" n'est pas en voie d'extinction, l'économie et le systéme social ne sont pas aussi en voie d'extinction mais plutôt en voie de régression voire d'écroulement si la pandémie n'est pas prise en compte pour l'avenir. et que les réponses resteraient inadaptées. Le monde des humains est habitué aux catastrophes,il survit et il s'en sort même des drames les plus épouvantables, ouvrez votre journal tous les jours. Vive la résiliance !  Le monde économique et social lorsqu'il devient défaillant laisse toujours des traces violentes, ouvrez aussi votre journal. Traces affectives pour l'homme, traces déstabilisatrices pour la société. Mais l'homme et la société sont indissociables et   comme l'a dit James Yorke "Dans la vie, il est important d’être flexible. Je ne planifie plus les choses, je préfère les découvrir", je retiendrai donc  la flexibilté en tout et pour tout ,pour l'homme et la société, afin de s'en sortir, résilience quand tu nous tiens.........