Euthanasie en Belgique : je suis CONTRE l'euthanasie !

 

"Légiférer sur la fin de vie n’est pas accorder au corps médical le droit de donner la mort. C’est admettre, pour les vivants, le droit de s’approprier leur mort, et d’en choisir les conditions selon leur conscience, leur force de résistance et leurs convictions morales.

Cette liberté individuelle, reconnue par la dépénalisation de l’euthanasie volontaire et de l’aide au suicide, mettrait en harmonie les mœurs et le droit, et permettrait d’éviter les abus engendrés par la sévérité de la loi actuelle. "

  • Le point de vue de : : Anne-Marie Dourlen-Rollier, c'est la théorie😎
    https://shs.cairn.info/revue-etudes-sur-la-mort-2001-2-page-77?lang=fr 

    Abiven"Personnellement, je ne vois pas comment faire autrement que de laisser les médecins face à leur conscience"

    Ameisen" Le maintien de l’interdiction faite aux médecins de provoquer délibérément la mort protège les personnes en fin de vie. Il serait dangereux pour la société que les médecins puissent participer à donner la mort."

    Shakespeare " Aux maux désespérés, il faut des remèdes désespérés, ou il n'en faut pas du tout"



Augmentation du nombre d’euthanasies en Belgique, que révèle cette statistique ?

Les auteurs 
 
 

Une étude publiée dans une revue de référence analyse des données extraites du système national de déclaration de l’euthanasie en Belgique, dans ce pays où l’euthanasie est légale depuis 2002. L’augmentation observée en vingt ans s’explique essentiellement par le vieillissement de la population. Mais, les informations manquent pour éclairer le profil socioéconomique des demandeurs et mieux comprendre leurs motivations.


Dans le monde, plusieurs législations autorisent des dispositifs d’aides actives à mourir. À l’heure actuelle, l’assistance au suicide est autorisée en Suisse, en Autriche et dans dix États des États-Unis. Dans plusieurs pays, la législation permet à la fois l’euthanasie et l’assistance au suicide : c’est le cas des Pays-Bas, du Luxembourg, de l’Espagne, du Canada, de cinq États australiens ainsi que de la Nouvelle-Zélande.

La Belgique fait également partie de ces pays. L’euthanasie y est légale depuis 2002 et encadrée par une loi stricte. Quant à l’assistance au suicide, elle n’est pas expressément prévue par la loi, mais elle est tolérée dans la pratique, à condition que l’ensemble des critères légaux encadrant l’euthanasie soient strictement respectés et que l’acte soit réalisé sous la supervision constante d’un médecin, prêt à intervenir en cas de complication.

Une étude qui analyse vingt ans d’euthanasie en Belgique

 

En Belgique, lors des deux dernières décennies, le nombre de cas déclarés d’euthanasie a considérablement augmenté. En 2003, seulement 236 cas avaient été enregistrés. En 2023, ce chiffre est passé à 3 423. Cela signifie que l’euthanasie représente désormais environ 3 % de tous les décès en Belgique.

Comment expliquer cette hausse ?
Traduit-elle une tendance inquiétante, comme le craignent certains critiques ?

Dans une nouvelle étude publiée dans la revue JAMA Network Open(https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2833177) nous avons analysé l’évolution de tous les cas d’euthanasie déclarés entre 2002 et 2023.

Nos conclusions montrent que cette augmentation s’explique par deux facteurs principaux :

  • Premièrement, le temps d’implémentation de la loi, qui correspond au temps nécessaire pour que le public prenne connaissance de la nouvelle loi et que le corps médical s’adapte (c’est-à-dire mettre en place les procédures et protocoles nécessaires).

     
  • Ensuite, les changements démographiques, notamment le vieillissement de la population.


Évolution estimée des taux d'euthanasie par année

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Cas d'euthanasie signalés par catégorie

 


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Association des caractéristiques des patients avec l'incidence et la prévalence de l'euthanasie


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.Interaction des caractéristiques des patients avec l'incidence et la prévalence de l'euthanasie (modèle entièrement ajusté)

 

Surtout des sujets de plus de 70 ans, en phase terminale de cancers

 

Nous avons observé une forte hausse des cas durant les quinze années suivant l’adoption de la loi, suivie d’une stabilisation. Environ un tiers de l’augmentation s’explique par l’évolution démographique, en premier lieu par le vieillissement.

L’euthanasie est en effet plus fréquente chez les septuagénaires et octogénaires, souvent atteints de cancers en phase terminale ou de polypathologies. De facto, le vieillissement de la population et l’augmentation des cas de polypathologies contribuent à l’augmentation de demandes.

De 2002 à 2023, les cancers ont ainsi représenté 65 % des motifs d’euthanasie, suivis par les polypathologies (15 %), ensuite par les maladies spécifiques comme celles du système respiratoire ou cardiovasculaire et celles du système nerveux (qui représentaient chacune près de 8 % des motifs). À noter qu’autant d’hommes que de femmes y ont recouru.

Nous avons noté que des différences régionales persistent : historiquement, les taux d’euthanasie sont plus élevés en Flandre qu’en Wallonie et à Bruxelles. Cependant, l’écart se réduit, suggérant une harmonisation progressive des pratiques.

fin

Par ailleurs, notre étude montre qu’en Belgique, les profils de patients qui recourent à l’euthanasie sont semblables à ceux qui demandent à disposer de l’euthanasie, ou d’autres dispositifs d’aides à mourir, dans d’autres pays. C’est ce qui ressort d’une étude qui a analysé près de 185 000 cas d’assistance à mourir dans 20 pays, malgré des législations variées. Les auteurs estiment que ces décisions sont dictées par la nature des pathologies, et non par le cadre légal, avec une prédominance des maladies graves comme les cancers et la sclérose latérale amyotrophique (également appelée maladie de Charcot).


Les patients étrangers peu représentés, des Français en majorité

 

Depuis 2002, il était difficile de connaître l’origine des patients étrangers ayant eu recours à l’euthanasie en Belgique, le formulaire d’enregistrement étant anonyme. Lorsque le lieu de résidence était indiqué, certaines informations pouvaient néanmoins être exploitées : en 2022 et 2023, 170 patients non résidents ont obtenu une euthanasie en Belgique, dont 154 Français.

Depuis mars 2024, à la suite d’un arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme (4 octobre 2022), l’anonymat du formulaire a été partiellement levé et le lieu de résidence est désormais systématiquement consultable. Cela permet de mieux documenter le phénomène : en 2024, 120 patients résidant à l’étranger, dont 106 Français (88,3 %), ont bénéficié de l’euthanasie en Belgique. Il s’agissait principalement de patients âgés de 60 à 79 ans, atteints de tumeurs, de maladies neurologiques ou de polypathologies, dont près des deux tiers étaient en fin de vie à brève échéance.

Les euthanasies pour troubles psychiatriques sévères restent rares

 

Un point de débat récurrent concerne l’inclusion des troubles psychiatriques sévères comme motif d’euthanasie. En Belgique, cette possibilité existe depuis l’entrée en vigueur de la loi selon des critères stricts. Pourtant, contrairement aux craintes d’une explosion des demandes, notre étude révèle que ces cas restent extrêmement rares. De 2002 à 2023, les maladies psychiatriques n’ont représenté que 1,3 % des euthanasies, un chiffre stable.

Les critères stricts impliquent que ces situations concernent généralement des souffrances chroniques, après l’échec de tous les traitements et chaque demande fait l’objet d’une évaluation approfondie avant approbation.

En revanche, les euthanasies pour démence ont légèrement augmenté ces dernières années, bien qu’elles restent inférieures à 1 % du total. Cette tendance reflète en partie le vieillissement de la population mais aussi un changement de pratiques.

(La démence résulte de diverses maladies et lésions qui affectent le cerveau, rappelle l’Organisation mondiale de la santé, la maladie d’Alzheimer étant la cause la plus courante de démence, ndlr).

La loi belge de 2002 qui autorise l’euthanasie n’a été que très peu modifiée depuis son adoption. En 2014, cependant, elle a été étendue aux mineurs, mais avec des critères plus stricts. En effet, les souffrances psychiques résultant d’une affection psychiatrique ne sont pas considérées comme une raison pour demander l’euthanasie. Celle-ci n’est donc autorisée que pour les souffrances physiques de mineurs se trouvant dans une situation médicale sans issue entraînant un décès à brève échéance. La capacité de discernement est également exigée, comme l’accord des représentants légaux. De 2002 à 2023, cinq mineurs de moins de 18 ans ont été euthanasiés.

Pas d’élargissement abusif des critères qui motivent l’euthanasie

 

Par ailleurs, l’argument de la « pente glissante », selon lequel la légalisation entraînerait un élargissement abusif des critères, ne trouve aucun soutien dans nos données. L’augmentation suit principalement les tendances démographiques et l’appropriation de la loi, sans extension des motifs légaux.

Un enjeu clé pour les pays autorisant l’euthanasie est la collecte de données précises. La Belgique dispose d’un système national de déclaration, mais certaines limites subsistent – notamment concernant la possibilité de disposer d’information sur le profil socioéconomique des demandeurs. Une meilleure compréhension des motivations est essentielle pour évaluer l’impact à long terme de la loi.

Alors que de plus en plus de pays envisagent des législations sur la fin de vie, l’expérience belge offre des enseignements précieux, tant sur la régulation que sur la nécessité d’un suivi rigoureux dès le départ.

SYNTHESE

Une étude a examiné l'augmentation des cas d'euthanasie signalés en Belgique de 2002 à 2023, en analysant les données de la Commission fédérale belge de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie. Les chercheurs ont constaté une hausse significative des cas, passant de 236 en 2003 à 3423 en 2023, mais ont démontré qu'une partie substantielle de cette augmentation était liée aux changements démographiques, notamment au vieillissement de la population. Bien que l'incidence et la prévalence aient été analysées selon l'âge, le sexe et la région, les cas liés aux troubles psychiatriques et cognitifs sont restés relativement stables, et aucune preuve d'une "pente glissante" a été trouvée. Les résultats soulignent l'importance de tenir compte des facteurs démographiques lors de l'examen des tendances en matière d'euthanasie. (NotebooKLM)

Commentaire

Un article très intéressant au moment où en France, une loi sur la fin de vie est en discussion au Parlement.

La loi Claeys-Leonetti est-elle suffisante  Pour ma part, OUI !


La passage à l'euthanasie me heurte (le mot,le geste, l'acte).  Développer les services de soins palliatifs en France serait une très  grande avancée à la fois utile et plus que nécessaire.

Le pouvoir de "donner" la mort, même dans un cadre très précis, sera source de "dérapages", la LOI interdit, oui , mais la loi permet aussi ; et enfin, une loi est faite aussi pour ne pas être respectée.

La population est vieillissante, est-ce un moyen de "traiter" la vieillesse ?

Quand on voit les difficultés dans la VRAI VIE pour hospitaliser une ou un patient très âgé, justifiant de soins appropriés , on est en droit de se poser.......des questions........

 

Les facteurs démographiques sont cités plusieurs fois dans l'article , ils serait totalement de faire des populations âgées une cible indécente et catastrophique.

Il faudra "baliser" ce droit à mourir de manière sévère et efficace et encadré, le mieux l'INTERDIRE.

Mais rappelons que « La personne malade peut s’opposer à toute investigation ou thérapeutique » le droit de mourir dans la dignité est un fait majeur dans la fin de vie, les soins palliatifs en sont la réponse.

En tant que médecin, l'euthanasie est la négation de la médecine au sens hippocratique pour moi. Donner la vie , protéger la vie est un principe majeur en médecine. Le passage à la mort n'était pas jusqu'à présent un acte médical.

Mais de plus en plus, on "prolonge" les patients… ......utile ou inutilement , cas de conscience, car chaque cas est particulier.

Donc légaliser l'euthanasie, NON ! 

Le "DROIT D'ADMINISTRER LA MORT", tel est le cœur de ce débat. Les médecins se battent pour LA VIE, pour RETARDER LA MORT quand c'est possible, toujours avec l'assentiment du patient.

 

L'académie de médecine est contre à juste titre.

Tout ceci relèvera du cas par cas en notre âme et conscience, mais de plus en plus l'être humain est de moins en moins fiable, alors ne lui donnons pas le  DROIT de TUER

Faudra t il payer pour mourir ? 

La fin  de vie est une question à la fois personnelle, confessionnelle, philosophique, mais aussi de conscience, de réflexion. Ce ne sera jamais un acte anodin, bien au contraire.

Une citation d'Oscar Wilde,
" on a conscience avant, on prend conscience après" illustre  parfaitement le problème.

 

Dans le contexte actuel, tout est possible, même l'impossible, la nature humaine se déshumanise année après année.

Je vois régulièrement des patients , certains veulent en finir, mais au dernier moment nombreux sont celles et ceux qui y renoncent, car le passage est toujours difficile.

Les philosophes qui philosophent sur l'euthanasie en la prônant, combien parmi eux ont vécu ce moment ? 

Combien ont assisté une ou un patient en fin de vie ?  

Ils argumentent sur la dignité humaine, grandiloquente phrase qui ne repose sur rien.

Je me range CONTRE à l'EUTHANASIE, en voici les raisons avec l'aide de PERPLEXITY 

  • "L’euthanasie est assimilée à un homicide dans la majorité des pays : mettre fin à la vie d’autrui, même pour des raisons compassionnelles, transgresse un interdit fondamental de la société.

  • Les soins palliatifs rendent l’euthanasie inutile : les progrès de la médecine permettent aujourd’hui de soulager la plupart des souffrances physiques et psychiques en fin de vie, sans avoir recours à la mort provoquée.

  • Risque de « pente glissante » : la légalisation, même encadrée, pourrait conduire à des dérives, comme l’euthanasie non volontaire ou la banalisation de la pratique, comme observé dans certains pays.

  • Atteinte à la dignité et à la valeur intrinsèque de la vie humaine : l’euthanasie peut véhiculer l’idée que certaines vies (personnes âgées, handicapées, malades) valent moins que d’autres.

  • Pressions sociales ou économiques : des personnes vulnérables pourraient être incitées à demander l’euthanasie pour ne pas être un « fardeau » pour leurs proches ou la société, ou encore pour des raisons économiques.

  • Impact négatif sur la relation de confiance entre patients et soignants : la possibilité de l’euthanasie pourrait créer un climat d’incertitude et de méfiance à l’hôpital, et nuire à l’intégrité morale du corps médical.

  • La demande d’euthanasie est souvent un appel à l’aide, et non un véritable souhait de mourir.

  • Légaliser l’euthanasie pourrait augmenter le taux de suicide dans la société.

  • L’euthanasie n’est pas nécessaire pour éviter l’acharnement thérapeutique, qui peut déjà être refusé par le patient ou arrêté par l’équipe médicale.

  • Manque de recul sur les conséquences sociales et éthiques d’une telle légalisation.

En résumé, les opposants à l’euthanasie mettent en avant des arguments éthiques, médicaux, sociaux et juridiques pour défendre le respect de la vie et la protection des plus vulnérables"

 
En fait, ma pensée profonde est simple : "c'est le corps qui décide de partir".....

La mort  n'est pas seulement la fin d'une vie. C'est aussi le début d'une autre.......



Mourir d'Aimer ne fait pas référence à la question du jour, mais l'euthanasie serait administrée par amour pour certains, une délivrance que seuls les aimants pourraient décider avec l'être aimé .... donner la mort par amour............................notre éducation, notre éthique, nos croyances vont interférer chaque fois  avec cette décision, que tout cela soit encadré vigoureusement.......................si d'aventure le DROIT de TUER devenait une LOI



Les parois de ma vie sont lissesJe m'y accroche mais je glisseLentement vers ma destinéeMourir d'aimer

Tandis que le monde nous jugeJe ne vois pour nous qu'un refugeToute issue étant condamnéeMourir d'aimer
Mourir d'aimer
De plein gré, s'enfoncer dans la nuitPayer l'amour au prix de sa viePécher contre le corps mais non contre l'esprit
Laissons le monde à ses problèmesLes gens haineux face à eux-mêmesAvec leurs petites idéesMourir d'aimer

Puisque notre amour ne peut vivreMieux vaut en refermer, le livreEt plutôt que de le brûlerMourir d'aimer

Partir en redressant la têteSortir vainqueur d'une défaiteRenverser toutes les donnéesMourir d'aimer

Mourir d'aimer
Comme on le peut de n'importe quoi.Abandonner tout derrière soiPour n'emporter que ce qui fut nous.Qui fus-tu

Tu es le printemps, moi l'automne.
Ton cœur se prend, le mien se donne.Et ma route est déjà tracée.
Mourir d'aimer
                                                                                           Mourir d'aimer                                                                                           Mourir d'aimer

                                                                                        Charles Aznavour

https://www.youtube.com/watch?v=RoMPyKGHWhQ
 


Le 1er septembre 1969, une professeure de lettres de 32 ans se suicide au gaz dans son appartement des quartiers nord de Marseille. Quelques mois plus tôt, Gabrielle Russier battait le pavé du côté du Vieux-Port au côté de Christian Rossi,ssi, son jeune amant, était un lycéen de 16 ans.



À LIRE :

Proposition de loi relative à la fin de vie

La proposition de loi initiale

Dans sa version initiale, la proposition de loi instaure une aide à mourir. Elle consistera à autoriser et à accompagner un malade qui a demandé à recourir à une substance létale, afin qu’il se l’administre lui-même ou, s'il n'en est pas capable, se le fasse administrer par un médecin ou un infirmier.

Les malades qui pourront demander cette aide devront être :

  • majeurs (au moins 18 ans) ;
  • français ou résidents étrangers réguliers et stables en France ;
  • aptes à manifester leur volonté de façon libre et éclairée ;
  • atteints d’une affection grave et incurable, qui engage le pronostic vital, en phase avancée ou terminale ;
  • victimes de souffrances réfractaires aux traitements (qu'on ne peut pas soulager) ou insupportables selon eux lorsqu'ils ont choisi de ne pas recevoir ou d’arrêter de recevoir un traitement.

Ils devront être capables de prendre leur décision en ayant conscience de la portée et des conséquences de leur choix, ce qui exclut les personnes souffrant d'une maladie qui altère gravement leur discernement au moment de la démarche. 

L'ensemble de la procédure de l'aide à mourir est définie (demande, examen et recueil d’avis d'autres professionnels de santé, décisions motivées du médecin, délais y compris de réflexion, renoncement) de même que les droits du malade (date de la mort, droit de mourir accompagné par les personnes de son choix et hors de son domicile). L'aide à mourir sera prise en charge par l'Assurance maladie.

La décision du médecin se prononçant sur l’aide à mourir pourra être contestée devant le juge administratif uniquement par le malade qui l'a demandée. 

Une clause de conscience est instituée pour les professionnels de santé qui refuseraient de participer à la procédure d’aide à mourir.

Ils devront renvoyer la personne vers un confrère.

Les professionnels qui seraient volontaires pour participer à l'aide à mourir pourront se déclarer auprès d'une nouvelle commission, qui centralisera leurs coordonnées. Cette commission, placée auprès du ministre chargé de la santé, devra contrôler et évaluer le dispositif d’accompagnement à l’aide à mourir.

La Haute autorité de santé (HAS) et l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM) seront chargées de définir et d'évaluer les substances létales qui seront utilisées pour l’aide à mourir. Elles auront aussi pour mission d’établir des recommandations de bonnes pratiques.

Un délit d’entrave à l’aide à mourir est institué, sur le modèle de celui prévu concernant l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

Plusieurs décrets d'application sont prévus.

Enfin, le texte obligera les contrats d’assurance décès, y compris en cours à la date d’entrée en vigueur de la loi, à couvrir le risque de décès en cas de mise en œuvre de l’aide à mourir. Il s'agit de prévenir toute exclusion de couverture de l’aide à mourir, notamment liée à une éventuelle assimilation au suicide.

https://www.vie-publique.fr/loi/298544-fin-de-vie-droit-laide-mourir-proposition-de-loi-falorni
 
Cette LOI, " le DROIT de TUER" est pour moi un repoussoir

Notre combat n'est pas  celui du DROIT de TUER mais d'augmenter et de renforcer les SOINS PALLIATIFS et de prendre en charge toutes et tous les malades du mieux possible. 


" L’idée de l’euthanasie n’est pas admissible. " Xavier Emmanuelli

« Le totalitarisme est basé en dernière analyse sur la conviction que tout est possible. » Hannah Arendt


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