"Le monde où l'on se reproduit est un monde où l'on s'ennuie. Seules les erreurs de copie, autrement dit les mutations, permettent de lutter contre l'uniformité elles sont rares." Albert Jacquard
"La mutation, c'est la clé de notre évolution. C'est elle qui nous a mené de l'état de simple cellule à l'espèce dominante sur notre planète. Mais tous les deux ou trois cents milles ans, l'évolution fait un bon en avant..." X-Men - Professeur Charles Xavier
"J'ai acheté un vison à ma femme. Elle nettoie la cage." Bernard Mabille
De l'évaluation rapide des risques: détection de nouvelles mutations du SRAS-CoV-2 liées au vison, article "Detection of new SARS-CoV-2 variants related to mink" 12/11/2020
"La mutation, c'est la clé de notre évolution. C'est elle qui nous a mené de l'état de simple cellule à l'espèce dominante sur notre planète. Mais tous les deux ou trois cents milles ans, l'évolution fait un bon en avant..." X-Men - Professeur Charles Xavier
"J'ai acheté un vison à ma femme. Elle nettoie la cage." Bernard Mabille
De l'évaluation rapide des risques: détection de nouvelles mutations du SRAS-CoV-2 liées au vison, article "Detection of new SARS-CoV-2 variants related to mink" 12/11/2020
Depuis avril 2020, date à laquelle la première infection par le SRAS-CoV-2 a été signalée aux Pays-Bas chez un vison puis chez un ouvrier agricole de visons, il a été établi que la transmission interhumaine et vison-à-homme peut se produire.
Depuis lors, des infections chez le vison ont été signalées au Danemark, en Italie, en Espagne, en Suède et aux États-Unis.
Depuis lors, des infections chez le vison ont été signalées au Danemark, en Italie, en Espagne, en Suède et aux États-Unis.
Le 5 novembre 2020, le Danemark a signalé 214 cas humains de COVID-19 infectés par des variants du virus SRAS-CoV-2 liés au vison, ainsi que des visons infectés dans plus de 200 fermes de visons. La plupart des cas humains et animaux signalés depuis juin 2020 se sont produits dans la région du Jutland du Nord. Les mutations du SRAS-CoV-2 détectés dans ces cas faisaient partie d'au moins cinq groupes étroitement liés; chaque groupe était caractérisée par une mutation spécifique liée au vison, identifiée chez les humains et les animaux provenant d'élevages de visons infectés. Le Danemark a mis en œuvre des mesures de réponse robustes pour contrôler les foyers de vison et réduire les retombées entre les réservoirs humains et animaux.
L'un des groupes (groupe 5), qui circulait en août et septembre 2020, est lié à une mutation avec quatre changements génétiques, trois substitutions et une délétion, dans la protéine de pointe (S).
Étant donné que la protéine S contient le domaine de liaison au récepteur et est une cible majeure pour la réponse immunitaire, de telles mutations pourraient, en théorie, avoir des implications sur l'aptitude virale (capacité à infecter les humains et les animaux), la transmissibilité et l'antigénicité.
En conséquence, l'évolution des virus avec des changements croissants dans les domaines fonctionnels de la protéine S pourrait affecter le traitement, certains tests de diagnostic et l'antigénicité du virus.
Le Danemark a enclenché sa politique visant à abattre 15 millions de visons, choix qui sera maintenu, quel que soit le résultat final des études en cours dont nous venons de détailler les premiers fruits très préliminaires. Une décision basée sur le principe de précaution… dont la mutation actuellement détectée de la protéine Spike n’est même pas forcément la raison principale. Cela concerne plutôt les prochaines qui pourraient émerger en cas d’inaction. « Laisser le virus passer librement au sein d’un autre hôte mammifère pourrait nous mener sur des chemins d’évolution imprévus », avait expliqué l’immunologue Kristian G. Ande.
L’abattage de 15 millions de visons revient donc à couper un chemin potentiellement dangereux d’évolution du coronavirus. La Grèce a elle aussi lancé l’abattage de 2 000 visons
Cela pourrait également avoir un impact sur l'efficacité des vaccins candidats développés, et éventuellement nécessiter leur mise à jour.
Des enquêtes et des études sont en cours pour clarifier l'étendue de ces implications possibles
Étant donné que la protéine S contient le domaine de liaison au récepteur et est une cible majeure pour la réponse immunitaire, de telles mutations pourraient, en théorie, avoir des implications sur l'aptitude virale (capacité à infecter les humains et les animaux), la transmissibilité et l'antigénicité.
En conséquence, l'évolution des virus avec des changements croissants dans les domaines fonctionnels de la protéine S pourrait affecter le traitement, certains tests de diagnostic et l'antigénicité du virus.
Le Danemark a enclenché sa politique visant à abattre 15 millions de visons, choix qui sera maintenu, quel que soit le résultat final des études en cours dont nous venons de détailler les premiers fruits très préliminaires. Une décision basée sur le principe de précaution… dont la mutation actuellement détectée de la protéine Spike n’est même pas forcément la raison principale. Cela concerne plutôt les prochaines qui pourraient émerger en cas d’inaction. « Laisser le virus passer librement au sein d’un autre hôte mammifère pourrait nous mener sur des chemins d’évolution imprévus », avait expliqué l’immunologue Kristian G. Ande.
L’abattage de 15 millions de visons revient donc à couper un chemin potentiellement dangereux d’évolution du coronavirus. La Grèce a elle aussi lancé l’abattage de 2 000 visons
Cela pourrait également avoir un impact sur l'efficacité des vaccins candidats développés, et éventuellement nécessiter leur mise à jour.
Des enquêtes et des études sont en cours pour clarifier l'étendue de ces implications possibles
Commentaires :
MUTATION du virus : on n'est pas à l’abri d’autres mutations d’ici la sortie des vaccins, donc l’affaire est loin d’être terminée…mais d'éminents savants pensent que NON et que c'est absurde mais d'aures éminents savants pensent que oui et d'autres éminenents savants ne savent pas...moi non plus, donc affaire à suivre ........
MUTATION du virus : on n'est pas à l’abri d’autres mutations d’ici la sortie des vaccins, donc l’affaire est loin d’être terminée…mais d'éminents savants pensent que NON et que c'est absurde mais d'aures éminents savants pensent que oui et d'autres éminenents savants ne savent pas...moi non plus, donc affaire à suivre ........
LA LOI sur les animaux à fourrure : Proposition de loi n°1896 visant à abolir l’élevage de visons pour leur fourrure et à en interdire le commerce. En France, il est interdit de fabriquer et vendre de la fourrure provenant de chats, de chiens et d’espèces menacées comme le phoque. Pourtant, d’autres animaux ne sont pas protégés par une telle loi et restent élevés uniquement pour prélever leur fourrure.Du côté de l’opinion publique, le constat est sans appel : 91 % des Français s’opposent au commerce de la fourrure (sondage IFOP 2019) et 84 % pensent que la France doit interdire l’élevage des animaux à cette fin (sondage Yougov 2018). 1 kg de fourrure de vison, soit 11 animaux, représente 1 000 litres d’eau et 563 kg d’aliments, soit une utilisation particulièrement peu judicieuse de nos ressources naturelles. (...) Pour ces raisons, cette proposition de loi se veut ambitieuse, donnant à la France une position pionnière en matière d’écologie et de respect de la condition animale. A ma connaissance cette loi n'est pas encore votée.
Décidemment la Covid-19 ne nous épargne rien....mais par contre cette histoire de vison est là pour nous rappeler un fait majeur ,le concept du mouvement ONE HEALTH , UNE SEULE SANTE qui vise à impliquer l’ensemble des acteurs de la santé humaine, animale et environnementale dans une réflexion commune. De nombreux microbes infectent aussi bien l’homme que l’animal, car ils vivent dans les mêmes écosystèmes. Les efforts d’un seul secteur ne euvent prévenir ou éliminer le problème, enfin leur environnement est aussi à prendre en considération.Ces trois composantes inter-agisseent en permanence, négliger l'un ne peut qu'aggraver l'un ou les autres.
Source :
https://www.ecdc.europa.eu/sites/default/files/documents/RRA-SARS-CoV-2-in-mink-12-nov-2020.pdf
https://www.numerama.com/sciences/665882-mutation-du-coronavirus-chez-les-visons-toujours-aucune-conclusion-definitive.html
https://files.ssi.dk/Mink-cluster-5-short-report_AFO2
#1MASQUEPOURTOUS....et pour les visons.