Il était une fois les enfants et la Covid-19

Il était une fois les enfants et la Covid-19

"Un homme n'est jamais si grand que lorsqu'il est à genoux pour aider un enfant." Pythagore

“Les enfants sont des énigmes lumineuses.” Danile Pennac


Quels objectifs définir avec la vaccination pédiatrique ?

On peut considérer que la campagne de vaccination des 5-11 ans répondrait à au moins 3 objectifs clairement définis, qui allient à la fois des bénéfices individuels et collectifs :
lutter contre les formes graves (bénéfice individuel) ;

éviter la fermeture de classes
(bénéfice individuel et collectif) en contribuant à limiter la circulation virale à l’École ..mais la "blanquerisation du virus à l'école et sa prévention", rete hors sol,hors norme. Le ministre se bat pour le titre de champion du monde de l'école ouverte, il se trompe de combat ...


combattre la circulation générale du virus (bénéfice collectif) en réduisant encore la population sans protection vaccinale.

Il doit également être rappelé dans ce contexte de vaccination des enfants de 5-11 ans, que c’est avant tout aux parents et aux adultes de protéger les plus jeunes comme les plus âgés en se vaccinant. Ainsi l’ouverture de la vaccination aux 5-11 ans ne saurait présenter un échappatoire pour les ~5 millions d’adultes qui ont décidé de ne pas se vacciner et de ne pas contribuer à l’effort de santé publique, au détriment des plus jeunes et plus fragiles.

Du côté de la Science

Ces courbes parlent d'elle même...et même plus !

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Quel est le vaccin destiné aux enfants ?
Le vaccin administré aux enfants est la forme pédiatrique du vaccin Pfizer-BioNTech, trois fois moins dosée que la forme adulte du vaccin injectée aux personnes de plus de 12 ans. Les flacons sont munis d'un bouchon orange pour bien les différencier des doses adultes (au bouchon violet) et éviter toute erreur.

Combien de doses ?
Le nombre de doses dépend si votre enfant a déjà contracté le Covid-19 ou non. Un test rapide d'orientation diagnostique (TROD) sérologique, avec une légère piqûre au bout d'un doigt, permet de détecter une infection par le virus en quelques minutes.

Pour un enfant n'ayant jamais été atteint par le Covid-19, le schéma de vaccination complet est de 2 doses de vaccins à 21 jours d'intervalle.

Si l'enfant a déjà contracté le Covid-19, il ne recevra qu'une dose. Un délai de 2 mois doit être respecté entre une infection au SARS-CoV-2 et une vaccination. Une fois le délai de deux mois passé, il faut présenter la preuve d'infection passée (résultat de test PCR, antigénique ou sérologique) ou du résultat positif du TROD.

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Santé Publique France : PIMS ( syndromes inflammatoires multi-systémiques pédiatriques )
 
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Entre le 2 mars 2020 et le 23 janvier 2022, 932 cas de syndromes inflammatoires multi-systémiques pédiatriques (PIMS ou MIS-C) ont été signalés à Santé publique France, dont 849 en lien avec la Covid-19. Depuis la semaine 49 de 2021 et surtout au cours de ces trois premières semaines de 2022, on observe une très nette augmentation du nombre des cas de PIMS.

372 cas (40%) ont concerné des filles. L’âge médian des cas était de 7 ans (25% des cas avaient ≤ 4 ans et 75% ≤ 11 ans).

Plus de huit cas sur 10 étaient confirmés par une RT-PCR et/ou une sérologie pour SARS-CoV-2 positives (n=778, 84%).

Le lien avec le virus était probable chez 31 patients, soit 3% des cas (contage avec un sujet positif ou scanner évocateur) et considéré comme possible chez 40 patients (4%).

Pour les 83 patients restants (9%), ce lien n’a pas pu être établi.

En France, l’incidence cumulée des PIMS en lien avec la COVID-19 a été estimée à 5,9 cas pour 100 000 habitants dans la population des moins de 18 ans.

Que faire lors d'une suspicion de PIMS ?
PIMS en savoir plus

"La survenue exceptionnelle d'un syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique (PIMS) post-infectieux dans les 4 à 6 semaines après le début des symptômes chez l'enfant nécessite une hospitalisation d'urgence", indique la Haute Autorité de Santé dans un communiqué du 18 janvier 2022. L'enfant doit être adressé en milieu hospitalier dans les meilleurs délais en cas de signes évocateur voire douteux de PIMS. La prise en charge urgente ne doit pas être différée par la réalisation de test biologiques (y compris la recherche d'infection à SARS CoV-2). "Si l'enfant présente des risques ou des signes de défaillance hémodynamique, le SAMU doit être contacté" explique la DGS. " La prise en charge est multi disciplinaire et a lieu au sein de services pédiatriques. Elle implique le plus souvent des urgentistes, des réanimateurs, des cardiologues, des infectiologues et des rhumatologues."

Commentaire
 
Les enfants ne sont pas épargnés par la COVID 19 , ils sont aussi des transmetteurs. La vaccination adpatée en fonction de l'âge est plus qu'une nécessité. Elle n'est ni dangreuse, ni superflue. Plus de 100 enfant sont en réanimations. Un consensu existe : une voie nationale consensuelle de prise en charge du syndrome multisystémique inflammatoire pédiatrique temporairement associé à la COVID-19 (PIMS-TS) : résultats d'un processus Delphi national (https://www.thelancet.com/journals/lanchi/article/PIIS2352-4642(20)30304-7/fulltext). 

"Le syndrome multisystémique inflammatoire pédiatrique temporairement associé au COVID-19 (PIMS-TS) est une nouvelle affection qui a été signalée pour la première fois en avril 2020. Nous visons à développer une voie de gestion consensuelle nationale pour le Royaume-Uni afin de fournir des conseils aux cliniciens qui s'occupent d'enfants atteints de PIMS -TS.

Un processus Delphi en ligne en trois phases et une réunion de consensus virtuelle ont recherché un consensus sur les priorités d'investigation, de gestion et de recherche des cliniciens multidisciplinaires s'occupant d'enfants atteints de PIMS-TS.

Nous avons utilisé 140 déclarations consensuelles pour dériver une voie de prise en charge consensuelle qui décrit l'investigation initiale des enfants suspects de PIMS-TS, y compris des marqueurs sanguins pour aider à déterminer la gravité de la maladie, un échocardiogramme et un dépistage viral et septique pour exclure d'autres causes infectieuses de maladie. L'importance d'une équipe multidisciplinaire dans la prise de décision pour les enfants atteints de PIMS-TS est soulignée tout au long du guide, ainsi que les options de traitement recommandées, y compris les soins de soutien, l'immunoglobuline intraveineuse, la méthylprednisolone et les thérapies biologiques. Il s'agit notamment des antagonistes de l'IL-1 (p. ex., anakinra), des bloqueurs des récepteurs de l'IL-6 (p. ex., tocilizumab) et des agents anti-TNF (p. ex., infliximab) pour les enfants présentant un phénotype semblable à la maladie de Kawasaki et des présentations non spécifiques. L'utilisation d'un processus Delphi en ligne rapide a permis de générer une voie de consensus national de manière rapide et rentable au milieu d'une pandémie mondiale. Les déclarations de consensus représentent les points de vue des cliniciens britanniques et s'appliquent aux enfants du Royaume-Uni suspectés d'avoir le PIMS-TS. Les preuves futures éclaireront les mises à jour de ces directives, qui, dans l'intervalle, fournit un cadre solide pour soutenir les cliniciens qui s'occupent d'enfants atteints de PIMS-TS. Ce processus a directement informé de nouveaux groupes de traitement spécifiques au PIMS-TS dans le cadre du protocole d'essai adaptatif UK RECOVERY, qui est le premier essai contrôlé randomisé formel de thérapies pour le PIMS-TS dans le monde."

Infographie PIMS (https://adc.bmj.com/content/early/2022/01/09/archdischild-2021-323143)
 
archdischild 2021 323143 F1.large
archdischild 2021 323143 F2.largeMécanismes immunitaires de PIMS-TS. IFNγ, interféron gamma; IL, interleukine; PIMS-TS, syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique temporairement associé au COVID-19, facteur de nécrose tumorale (TNF), facteur de stimulation des colonies de granulocytes macrophages (GM-CSF).

"Bien qu'il s'agisse encore d'une condition relativement nouvelle, l'évolution clinique du PIMS-TS a été bien documentée et les recherches initiales sur les mécanismes immunitaires sous-jacents à la maladie ont été encourageantes, avec plusieurs aspects de l'immunité innée et adaptative d'intérêt identifiés. Le tableau sus jacent montre un résumé des mécanismes possibles. L'identification des facteurs génétiques associés au PIMS-TS nécessitera un profilage concerté à grande échelle des génomes des cas de PIMS-TS de différents pays. Cette infection par le SRAS-CoV-2 fournit un déclencheur pour une libération inappropriée de cytokines inflammatoires, l'implication des lymphocytes T entraînant une inflammation systémique, un superantigène pouvant en être la cause semble plausible. Le rôle des auto-anticorps dans cette inflammation nécessite des recherches plus approfondies. Une meilleure caractérisation des mécanismes cellulaires conduisant au dysfonctionnement cardiaque aigu observé pourrait permettre de découvrir de nouvelles cibles thérapeutiques. Les implications à long terme de la maladie sont encore en cours d'établissement et, à cette fin, toutes les données sur les profils cliniques et immunologiques de ces enfants après leur sortie sont précieuses.

Alors OUI la Covdid-19 chez l'enfant ne sont pas tous des enfant asymptomatiques, ne jamais l'oublier, cela doit renforcer la vaccination chez les enfants.Il faut PROTEGER les enfant qui protegeront à leur tour les adultes. Le combat contre la Covid-19  est un combat  tout âge confondu. Des enfants à nos aînés, tout le monde est concernée "OVER the WORLD".
 

Annexe 
TablVaccA ce tableau il faut maintenatnt, pandémlie oblige rajouter le vaccin anti-Covid. La vaccination est possible pour tous les enfants de 5 à 11 ans avec l'accord d'un seul parent. La campagne de vaccination s'est élargie à l'ensemble des enfants de 5 à 11 ans depuis le 22 décembre 2021. Depuis le 25 janvier 2022, l'accord d'un seul parent est suffisant pour vacciner les enfants de 5 à 11 ans. La vaccination des adolescents contre la Covid-19 est aujourd’hui fortement recommandée par les autorités sanitaires dès l’âge de 12 ans révolus car elle participe à la réduction de la circulation du virus. Elle n’est pas obligatoire. Elle est gratuite, c’est-à-dire qu’elle est intégralement prise en charge par l’Assurance Maladie, sans avance de frais

La vaccination sauve chaque année 2 à 3 millions d’enfants dans le monde, mais 1,5 million meurt encore chaque année de maladies qui peuvent être évitées par cette simple prise en charge. C’est pour cela que l’UNICEF lance la campagne « Objectif 100 % d’enfants vaccinés » afin de protéger tous les enfants du monde en venant à bout des maladies évitables.
Un objectif 100% vital et réalisable. 

1 enfant sur 5 dans le monde n’a toujours pas accès à la vaccination.
Vu sur: https://www.unicef.fr/article/la-vaccination-sauve-2-3-millions-de-vies-par-agissez-avec-l-unicef

La vaccination est l'une des initiatives de santé publique les plus réussies. Chaque année, la vaccination permet d'éviter environ 2 à 3 millions de décès dus à la diphtérie, au tétanos, à la coqueluche et à la rougeole, maladies mortelles qui affectent de façon disproportionnée les enfants

DEMAIN : Face à l'émergence régulière de nouveaux variants de SARS-CoV-2, la recherche se concentre aujourd'hui sur la mise au point de vaccins dits « pancoronaviraux » capables de contrôler l'ensemble de ces variants, présents ou à venir, voire l'ensemble des coronavirus qui menacent l'espèce humaine, le VACCIN UNIVERSEL 

Les vaccins classique s font partie des bagages de la vie, la vaccination anti-Covid aussi, pandémie oblige. Nous devons nous adapter aux nouveaux virus en protégeant les enfants comme par le passé. Ignorer le risque chez les enfants est anti éthique, c'est une faute grave.

Source : 

 
#VACCINE3.0 + Grippe