Ivermectine : de la gale au Covid-19

Ivermectine : de la gale au Covid-19

"A chercher les poux sur les autres, ils finissent par vous démanger vous-même"
Proverbe Chinois

"Dieu n'oublie jamais les siens. Il enlève la gale, il donne les poux." Proverbe limousin

"Un ver de huit pieds s'appelle octosyllabe. Le ver de douze pieds, lui, se nomme alexandrin. Et un verre à un pied, c'est un muscadet !" Philipe Geluckcell

Nouveau médicament anti Covid-19 : l'ivermectine fait l'objet de recherches pour évaluer son efficacité en traitement du Covid-19.

INVERMECTINE , nom commercial : STROMECTOL(r) 

Habituellement utilisé contre la gale, les poux ou les vers, l'ivermectine a montré des propriétés antivirales. 
Une étude australienne publiée début avril montre que l’ivermectine serait capab
le d’éradiquer le matériel génétique du virus en 48 heures. Selon de précédentes études, cette molécule permettrait de réduire la mortalité liée au Covid-19 ainsi que la durée des hospitalisations.Un essai clinique américain a comparé la mortalité de deux groupes de 700 patients atteints de Covid-19. Le premier groupe, qui avait reçu de l’invermectine, a obtenu 1% de mortalité, tandis que le deuxième, qui n’avait pas été traité par cette molécule, a obtenu 8% de mortalité.
medcellll
Les projets autour du Covid-19 se multiplient pour les biotechs françaises. Lors d'une visioconférence, le PDG de MedinCell, Christophe Douat de Montpellier) ) mise sur l'ivermectine,(https://www.industriepharma.fr/covid-19-medincell-mise-sur-l-ivermectine) . MedinCell mène déjà un programme sur ce produit dans une version injectable et à longue durée d'action, pour une application contre le paludisme. Mais c'est son efficacité potentielle contre le nouveau coronavirus qui intéresse désormais la biotech montpelliéraine. Pour financer ses développements, la biotech a ainsi noué différents partenariats avec des organismes comme Unitaid ou la Fondation Bill & Melinda Gates. Selon ces accords, MedinCell bénéficie d'un financement pour développer ses produits et en échange, elle cède les droits de commercialisation pour les pays a revenu faible et intermédiaire, une excellente chose, enfin ! 

ATTENTION comme pour l'hydroxychloroquine , on assite déjà à des délires : en réponse aux  étude préliminaires sur l'ivermectine, le ministère péruvien de la Santé a modifié son protocole de traitement au COVID-19 pour inclure l'ivermectine (ainsi que l'hydroxychloroquine) pour les cas légers et graves de COVID-19; la demande de drogue au Pérou a bondi. À Trinidad, en Bolivie, le gouvernement de la ville a voulu distribuer plus de 350 000 doses gratuites d'ivermectine après que le ministère de la Santé du pays a autorisé son utilisation contre le COVID-19 et tout ça sans preuve solide à ce jour. 

Le problème actuel est simple, dès lors que l'on parle d'une molécule, existante, avec une AMM pour une indication "X", ici la gale, des médecins et des patients s'en emparent .....non pour le meilleur mais pour le pire. Attendons la fin des expérimentations, étude randomisée versus placebo etc.
C'est toujours la même chanson....que certains refusent de chanter. Autre constatation c'est peut être un médicament très peu couteux qui arrivera peut être à bout du virus.

AFFAIRE à suivre......, laissons MedinCell terminer ses études dans le calme et la sérénnité, puis on pourra parler et prescrire en connaisance de cause=, bravo à MedinCell; start up installée à Montepellier. 

#1MASQUEPOURTOUS toujours et encore