"Pourquoi la tartine qui tombe atterrit-elle toujours du côté où se trouve la confiture ?"
"Pourquoi les magasins ouverts 24h/24 ont-ils des serrures ?"
"Est-ce que la petite lumière dans le frigo est vraiment éteinte quand on referme la porte ?"
Après le classique "je ne sais pas", phrase culte qui appartient à la bible des médecins, le "je ne sais plus" est très tendance. On ne sait plus quoi penser de la pandémie tant les informations s'entrechoquent chaque jour. Les informations sont publiées à un rythme effréné dans la presse scientifique et dans la presse grand publique avec trop d' inexactitudes. Les spécialistes ne sont pas d'accord entre eux. Les journalistes dit scientifques en perdent leur latin. Le patient devant sa TV est saoulé de toutes ces informations souvent incompréhensibles pour lui. La peur entretenue par les autorités en rajoute une couche.Nous avons maintenant en France 60 millions de virologues autant que de sélectionneurs de l'équipe de France de football. Les patients que l'on voit chaque jour, nous l'avouent "Docteur je ne sais plus ce qui se passe avec le virus et je n'y comprends plus rien ". C'est une des premières fois qu'un probléme médical distille autant d'informations chaque jour lors des heures de grande écoute. Dans le même temps les médecins toute spécialité confondue arrivent difficilement à avoir des idées claires. On s'en rend compte lorsque les patients nous interrogent sur la pandémie. Le "je ne sais pas" prend le dessus sur le "je sais", et se termine par un "je ne sais plus" bien embarassant.Il faut donc s'en tenir à l'essentiel sans déborder sur l'inutile, il faut rationaliser les données et choisir les plus compréhensibles. Par exemple expliquer la différenve entre une patient symptomatique et un asymptomatique ....c'est très difficile à comprendre par le patient. Il ne faut pas jouer sur la peur, il faut rester rassurant sans excès. Le discours médical dans de telles circonstances doit s'adapter au jour le jour. Il est essentiel que les médecins s'informent très régulièrement des avancées scientifiques en matière de Covid-19. Le site gouvernemental est parfait , c'est une source d'information très fiable. On peut répondre à toutes les questions. Le "je ne sais pas" vaut pour des points de détail ou des informations très pointues inutiles pour dialoguer avec les patients. S'en tenir à des choses simples doit être la règle absolue lorsque l'on est face à une nouvelle affection. Mais dire "je ne sais plus" , cela arrive ...en fin de journée. Un médecin a t-il le droit de dire je ne sais plus ? "Peu importe que vous soyez réellement compétent, l’essentiel est d’en avoir l’air. Cette phrase, dont certains d’entre nous pressentaient déjà la pertinence depuis longtemps, est devenue plus actuelle que jamais "( Christian Lehmann) . Non faire semblant NON, la médecine ce n'est pas la comedia dell'arte. Le "je ne sais plus" doit s'intégrer dans un contexte particulier, il s'agit d'une réflexion intérieure que peut avoir le médecin mais il doit trouver dans cette circonstance les bonnes paroles pour le patient . Le code de déontologie est très claire "Le médecin doit à la personne qu'il examine, qu'il soigne ou qu'il conseille, une information loyale, claire et appropriée sur son état, les investigations et les soins qu'il lui propose. Tout au long de la maladie, il tient compte de la personnalité du patient dans ses explications et veille à leur compréhension.". Le Serment d'Hippocrate ajoute "Je ne tromperai jamais la confiance des patient". Losqu'on "ne sait plus" nous devons toujours répondre soit par le "je ne sais pas" , les patients sont prêts à l'entendre, soit trouver une porte de sortie "astucieuse" mais jamais faire semblant, ni inventer ou mentir.
Les "vérités alternatives " chères à Orwell et Trump , voilà ce qu'il faut éviter à tout prix et pourtant elles se multiplient...... Avec la pandémie et tous les portes paroles des médias il est toujours aisé de trouver un échappatoire tant on entend tout et le contraire de tout. En restant totalement dans la vérité , dans le vrai voilà la bonne solution.
La "parole médicale" ne doit pas devenir de la "parole politique " qui elle s'autorise à n'importe quoi, .....trop souvent .....
Les "vérités alternatives " chères à Orwell et Trump , voilà ce qu'il faut éviter à tout prix et pourtant elles se multiplient...... Avec la pandémie et tous les portes paroles des médias il est toujours aisé de trouver un échappatoire tant on entend tout et le contraire de tout. En restant totalement dans la vérité , dans le vrai voilà la bonne solution.La "parole médicale" ne doit pas devenir de la "parole politique " qui elle s'autorise à n'importe quoi, .....trop souvent .....
Extrait, Michel Fugain,
Fais comme l'oiseau
Mais je suis seul dans l'univers
J'ai peur du ciel et de l'hiver
J'ai peur des fous et de la guerre
J'ai peur du temps qui passe, dis
Comment peut on vivre aujourd'hui
Dans la fureur et dans le bruit
Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu
Source :
https://psyzoom.blogspot.com/2020/05/est-il-si-difficile-en-medecine-de-dire.html
https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/coronavirus/tout-savoir-sur-la-covid-19/
https://blogs.mediapart.fr/lehmann-christian/blog
#1MASQUEPOURTOUS, vérité vraie....
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