L'AVANTAGE DE LA SCIENCE

"Jupiter nous a chargé de deux besaces : l'une, remplie de nos fautes, qu'il a placée sur le dos ; l'autre contenant celles d'autrui, qu'il a pendue devant".Phédre


L'AVANTAGE DE LA SCIENCE, fable de Jean de la Fontaire (https://www.poesie-francaise.fr/jean-de-la-fontaine/fable-lavantage-de-la-science.php), qui met en scène deux bourgeois  : L'un était pauvre, mais habile ; L'autre, riche, mais ignorant. D'un côté le savant et de l'aurte le politique. La conclusion de cette fable :" Laissez dire les sots ; le savoir a son prix". C'est ce qui se passe aujourd'hui au sommet de l'état. D'un côté le pouvoir pplitique, de l'autre le comité scientifique, un contre pouvoir, sollicité par le pouvoir lui même. Quand le pouvoir sent qu'il ne maîtrise plus la situation, il s'adresse aux scientifiques. Sciences et Pouvoir cela peut mal se terminer quand la science l'emporte cela nous conduit aux "Meilleurs des Mondes" d'Aldous Huxley et c'est loin d'être le Paradis. Autre situation, le Pouvoir se sert de la Science et l'utilise mais «La pensée est un monde, l'action en est un autre», disait Romain Rolland.Le Pouvoir quand il utilise la science (https://www.liberation.fr/tribune/2000/11/20/science-et-pouvoir-le-grand-ecart_344755) se sait en position de force car les scientifiques sont jugés (souvent avec raison) hautains, arrogants, trop sûrs de leur fait, ils les  exaspèrent. Est-ce pour autant le mariage de la carpe et du lapin que l'union entre POLITIQUE et SAVANTS. Dans cette union, la science doit se mettre au service du pouvoir, car c'est la bailleur de fond et que sans fonds la science est au font du précipice.Mais le savant devrait conserver un leadership décisionnel donc être écouté quand la question posée par le politique est purement scientifique. Dans un monde idéal, le savant conseille, plutôt en comité, le politique décide plutôt en comité restreint, si il existe un hiatus entre le savant et le politique sur la décision à prendre il faut que le politique l'explique et justifie sa décision, car ce sera toujours lui le coupable mais pas le savant....., le savant un alibi transitoire.Mais que le savant ne se  méprene pas, le "tutoiement des politiques" n'a qu'un temps puis tout rentre dans la norme. Le politique se sert puis remercie  (pas tout le temps) et il passe à autre chose. Quand notre Premiere Ministre passe la parole à une ou un Professeur de Médecine, il le fait avec une condescendance adaptée ,de circonstance. L'avantage à la science OUI, mais transitoirement que personne ne rêve ! Lorsque l'on s'approche de l'Olympe, Jupiter oblige, attention au "coup de foudre" ou le désaventage de la sciences.