“L'empathie est une vertu publique obligée alors que l'indifférence est un vice privé.” Jean Dion
"Le chemin qui mène à la sympathie ou à l'empathie n'est pas de tout repos, mais c'est le seul que nous ayons." Robert McLiam Wilson
« L’empathie consiste à ressentir ce que ressent l’autre. La compassion consiste, elle, à se soucier de quelqu’un qui souffre, sans pour autant éprouver soi-même ce qu’il ressent. » Paul Bloom
"Lempathie est la capacité de comprendre ce que ressent l’autre, et la compassion se rapporte plus à une sorte de lamentation et de partage de souffrance." Pierre Carée
« La présence appréhende toujours d’abord comme monde ce qu’elle est elle-même originairement » Biswanger
« La présence appréhende toujours d’abord comme monde ce qu’elle est elle-même originairement » Biswanger
Quelques divergences sur l'empathie...selon la société à laquelle on appartient.
Défintion : "L'empathie est la reconnaissance et la compréhension des sentiments et des émotions d'un autre individu. Dans un sens plus général, elle représente la reconnaissance de ses états non-émotionnels, tels que ses propres croyances. Dans ce dernier cas, il est plus spécifiquement question de l'empathie cognitive. Dans le langage courant, le phénomène d'empathie est souvent illustré par l'expression « se mettre à la place de l'autre » (Wikipédia)
Défintion : "L'empathie est la reconnaissance et la compréhension des sentiments et des émotions d'un autre individu. Dans un sens plus général, elle représente la reconnaissance de ses états non-émotionnels, tels que ses propres croyances. Dans ce dernier cas, il est plus spécifiquement question de l'empathie cognitive. Dans le langage courant, le phénomène d'empathie est souvent illustré par l'expression « se mettre à la place de l'autre » (Wikipédia)
Dans le sens commun, l’empathie dans la relation de soin signifie une attitude générale et plutôt constante du médecin, caractérisée par une plus grande attention au malade, l’accent davantage mis sur le dévouement, le désir d’assumer des responsabilités, une certaine chaleur dans la relation, et une attitude d’écoute et de disponibilité.
Les médecins désignés comme les plus empathiques semblent globalement plus altruistes et poursuivent moins de buts personnels – carrière, prestige – que les autres. Par ailleurs, une majorité de patients souhaitent une relation de type humain avec leur médecin.
En somme, pour offrir de l’aide – ce pour quoi il est par ailleurs « programmé » – le médecin doit toujours articuler la prestation technique à la dimension humaine du réconfort et de l’accompagnement. Dépassant largement la dimension technique, l’activité de soin relève de l’humanité, c’est-à-dire de la rencontre avec l’autre, qu’aucune technique ne pourra jamais remplacer. Le recours aux médecins ne devrait pas empêcher les patients de rester des hommes et d’être traités comme tels.
L'empathie en médecine est le plus souvent naturelle, l'expérience concoure grandement à cette relation. Il s'agit d'une inter-subjectivité médecin/patient qui se noue qui représente un chemin visant à guider le médecin dans sa réponse au moment présent.
Par ce processus, le médecin et le patient peuvent, l’espace d’un bref moment, partager une expérience commune et, par là, participer chacun à l’humanité de l’autre. Cet instant particulier de relation humaains ne sera jamais remplacer par un robot ou une IA. C'est un instant fort de la consultation médicale, ça ne s'apprend pas, ça devient progressivement naturel et ce ne doit jamais être artificiel. L'empathie est une des composantes du colloque singulier qu'est la consultation, un grand moment, la médecine selon Hippocrate, la nôtre.
Tellement simple et tellement vrai ...
Et :
#jesuisvacciné
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