"Ces gens étaient la vie. La Vie en majuscule. La Vie qui palpite, qui tourbillonne, qui vibre comme elle vibrait partout ailleurs à Calcutta..." Dominique Lapierre
"La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter." Mère Térésa
"Nous réalisons que ce que nous accomplissons n'est qu'une goutte dans l'océan. Mais si cette goutte n'existait pas dans l'océan, elle manquerait." Mère Térésa
Trois visages de l'Inde
Extraits de la Cité de la Joie de Dominque Lapierre afin de comprendre les difficultés de prévention de la Covid-19 en Inde. Livre à LIRE et à RELIRE. J'ai la chance d'avoir rencontré à plusieurs reprises Dominique Lapierre, une personnalité merveilleuse , avec un très grad altruisme et d'une humilité rare. Mon grand regret ne jamais avoir eu l'occasion de rencontrer MèreTérésa, albanaise de naissance, santifiée par Jean Paul II. Anjezë Gonxhe Bojaxhiu, en religion mère Teresa, canonisée par l'Église catholique comme sainte Teresa de Calcutta, ,une religieuse catholique albanaise naturalisée indienne, missionnaire en Inde, prix Nobel de la paix en 1979. Mère Térésa et Dominique Lapierre , "c'est la Cité de la Joie."
J'ai découvert Calcutta il ya plusieurs années , apocalytique et fascinante Calcutta, une ville inédite, c'est le coeur de l'Inde, nul n'en ressort sans un choc émotionnel intense. Imaginer Calcultta et toute l'Inde confronté à la Covid-19.......inimaginable ...mais pourtant d'une triste réalité, "INCREDIBLE INDIA ! " s'en sortira, c'est une certitude.
«Un jour que je me trouve à Calcutta, un tireur de pousse-pousse me conduit dans l’un des quartiers les plus pauvres et surpeuplés de cette ville hallucinante ou 300 000 sans-abri vivent dans la rue. Le quartier s’appelle « Anand Nagar » – la Cité de la Joie. C’est le choc de ma vie. Car, au coeur de cet enfer, je trouve plus d’héroïsme, plus d’amour, plus de partage, plus de joie et, finalement, plus de bonheur que dans bien des villes de notre riche Occident. Je rencontre des gens qui n’ont rien et qui, pourtant, possède tout. Dans tant de laideur, de grisaille, de boue et de merde, je découvre plus de beauté et d’espoir que dans bien des paradis de chez nous. Surtout, je découvre que cette ville inhumaine a le pouvoir magique de fabriquer des saints.
Des saints comme Mère Teresa, mais aussi des saints complètement inconnus, comme ce Paul Lambert, une prêtre catholique français qui s’est installé dans la Cité de la Joie pour partager, secourir et guérir les plus déshérités. Comme ce jeune médecin américain venu de Floride pour soigner des hommes sans aucune ressource médicale. Comme cet ancien marchand de chemises de Londres qui sauve des enfants de lépreux. Comme Bandona, cette jolie infirmière assamaise devenue l’Ange de la miséricorde de tous les flagellés de la Cité de la Joie.
Comme ces milliers d’hommes, de femmes et d’enfants, condamnés à survivre avec moins de cinquante centimes par jour, à surmonter les malédictions d’un destin implacable. A vaincre avec le sourire.Pour raconter leur épopée, je me suis immergé pendant des mois dans la terrible réalité de leur quartier.
J’ai dormi dans le taudis de Lambert, un réduit de deux mètres sur un mètre, sans aération ni lumière, infesté de rats, de scolopendres, de cloportes, envahi par l’eau et le débordement des latrines à chaque orage. Avec pour voisins une famille de tuberculeux et une communauté d’eunuques. J’ai vécu des journées avec Lambert, Max et Bandona dans la petite colonie de lépreux au bout du bidonville et découvert leur extraordinaire culture, leur goût pour la fête. J’ai passé de longues heures avec le parrain de la mafia locale, un personnage digne des empereurs monghols. Près des étables à buffles, j’ai assisté aux prodigieuses représentations de la légende de Râmâyana."
Rijo M John, PhD @RijoMJohn
http://bibliothequecder.unblog.fr/2015/02/17/extrait-du-livre-la-cite-de-la-joie/