The Lancet : revue en perdition !

The Lancet : revue en perdition !

"La déclaration universelle des droits de l'homme comporte 30 articles. Certains pays en ont ajouté un 31ème. L'article 31 annule les 30 premiers."  Philippe Geluck

"Les articles de fond ne remontent jamais à la surface." Boris Vian 

Le point de départ :
" Les articles qui sont en voie de rétraction dans le Lancet et le NEJM sont un désastre. Elles sont nos références. Ces errements illustrent que le temps scientifique doit être déconnecté de celui médiatique. L’urgence de la pandémie ne justifie pas les études médiocres.
@GilbertDeray, Pr Gilbert Dearry, Néphrologue , Pitié Salpétrière
 lanalalal

Vous avez dû lire des tas d'articles de controverse sur  le "fameux" article qui a déclenché la mise à l'écart  de l'hydoxychloroquine publié dans le Lancet. Mon propos c'est d'essayer de comprende les dérives d'un hebdomadaire médical , l'un des plus prestigieux. Jusqu'à présent publié dans le Lancet était un honneur et l'assurance d'une publication de très grande qualité .Cette prestigieuse revue, britannique une des plus anciennes et des plus respectées au monde, doit son nom à l'instrument chirurgical appelé lancette (en anglais : lancet), sorte de scalpel. Le rédacteur en chef actuel est Richard Horton. Le premier numéro date du 5 octobre 1823 et a été lancé par Thomas Wakley qui éditera la revue jusqu'à sa mort. Quand on soumet un article au Lancet, c'est qu'il s'agit d'un travail sérieux et novateur, le lancet "c'était l'excellence". L'envoyer c'est facile mais il faut se plier aux règles de publications comme toute les revues sscientifiques. Ensuite l'article est reviewé par des experts. Les reviewers vont faire une analyse de l'article, dire ce qui va et va pas, ils se prononceront sur la bibliographie, la pertinence de l'article les statistiques..... etc. Il faut donc franchir plusieurs étapes pour enfin accéder à la consécration , la publication. Normalement l'article reviewé est anonymisé, mais avec l'expérience "on sait qui fait quoi".

altmetr
Il existe de nombreux indicateurs de la qualité des revues. Les échelles d'évaluation des revues médicaux sont multiples et se multipient de manière anarchique.Mais celles qui semblent être la plus pertinente ce sont les mesures d'impacts alternatifs.L’étude des facteurs d’impacts alternatifs est un champ d’activité relativement récent qui remonte à 2010, année où le terme anglais « Altmetrics » a vu le jour. Ce terme sert à décrire les sources de données émergentes ou nouvelles où l’on puise des éléments d’information à la pièce, par exemple Twitter, Facebook ou les blogues. Alors que les indicateurs au niveau de l’article renvoient à des données recueillies pour déterminer l’impact d’articles donnés, les mesures alternatives pointent vers la source des données (p. ex., un microbillet ou « gazouilli » sur Twitter), plutôt que vers les données elles-mêmes (p. ex., le nombre de fois qu’un élément d’information a fait l’objet d’un microbillet). Elles permettent de retracer l’impact d’une plus vaste gamme de produits issus de la recherche, tels des diaporamas, des séries de données, des articles et des codes.Les réseaux sociaux transforment tout y compris ce domaine. Donc les revues sont évaluées et notamment les articles. Alors pourquoi l'article cité est si "mauvais" pour ne pas dire plus. Les analyses statistiques sont reviewées, les liens d'intérêts sont étudiés etc. Le Lancet n'est pas le seul dans le collimateur ; le New England Journal of Medicine aussi.
NEJM
 
The New England Journal of Medicine (abrégé en N. Engl. J. Med. ou NEJM) est une revue médicale américaine. Elle est éditée depuis 1812 et publiée hebdomadairement en anglais.Le problème actuel va au delà de l'hydroxychloroquine.

Ces deux revues et d'autres sont discréditées
, le Lancet vient de publier ce petit mot : " d'importantes questions scientifiques ont été soulevéessur les données dans l'article de Mandeep Mehra et al— Hydroxychloroquine ou chloroquine avec ou sans macrolide pour le traitement de COVID-19:  analyse multinationale de du registre — publiée dans The Lancet le 22 mai, 2020. Bien qu'un audit indépendant de la provenance et la validité des données a été commandée par les auteurs non affiliés à Surgisphere et est en cours, avec des résultats attendus très prochainement, nous publions une  "expression de préoccupation" pour alerter les lecteurs sur le fait que de sérieuses questions scientifiques ont été posées à notre attention. Nous mettrons à jour cet avis dès que nous aurons plus d'informations". C'est un peu tard.....

Enfin voici un témoignage récent qui ne manque pas de sel de Richard Horton Rédacteur en Chef du Lancet : "Une grande partie de la littérature scientifique, sans doute la moitié, pourrait être tout simplement fausse. Affligée d’études avec des échantillons réduits, d’effets infimes, d’analyses préliminaires invalides, et de conflits d’intérêts flagrants, avec l’obsession de suivre les tendances d’importance douteuse à la mode, la science a pris le mauvais tournant vers les ténèbres. » Faisant état des choses autrement, Horton dit carrément que les grandes compagnies pharmaceutiques falsifient ou truquent les tests sur la santé, la sécurité et l’efficacité de leurs divers médicaments, en prenant des échantillons trop petits pour être statistiquement significatifs, ou bien, pour les essais, embauchent des laboratoires ou des scientifiques ayant des conflits d’intérêt flagrants, ils doivent plaire à la compagnie pharmaceutique pour obtenir d’autres subventions. Au moins la moitié de tous ces tests ne valent rien ou sont pires, affirme-t-il. Les médicaments ayant un effet majeur sur la santé de millions de consommateurs, ce trucage équivaut à un manquement criminel et à de la malversation.  Je rêve ? Non, je lis ! et je relis, je me questionne, Mr Horton était à jeun ? Mr Horton avait il fumé un joint ? Mr Horon va t il resté à la tête du Lancet 3 Dernière hypothése, il est COVID-19 "plus ou moins" .

On ressort de tout ceci abasourdi et groggy .Je fais de la bibliographie tous les jours, il devient de plus  en plus difficile de trier le "bon grain de l'ivraie".Si les revues prestigieuses font , excusez moi "de la merde" , où allons nous.....vers une remise en question de tout, une défiance de tout. De plus avant de lire un article il va falloir mener une enquête de moralité sur les auteurs, sur leurs sources, leur CV (car il en existe de falsifié) , leurs données , leurs  liens d'intérêts etc, mieux vaut mettre l'article directement à la poubelle mais comme vous le savez nous vivons  "encore" dans une époque formidable......

Si je reprends l'analyse du Pr Deray : oui il y a un  désastre ! Les prochaines publications vont être entourées de suspicions...légitimes. Si la crème des revues est montrée du doigt, qu'en sera t il des autres revues. Il faudra ,et je le dis depuis longtemps exercé un contrôle des "BIG PHARMAS" et leurs interventions dans leur participation aux études. Ce sont elles qui financent la recherche, l'éat aujourd'hui n'en n'a ni les moyens , ni la volonté, mais il faut plus de TRANSPARENCE. Leur impact est énorme puisqu'il a été démontré que plus de maitre d'oeuvre de l'étude est bien rémunéré et plus l'étude fonctionne bien. Il faut publier les études qui n'ont pas fonctionné, c'est très important et très instructif........En pratique, les études financées par l'industrie donnent plus souvent que les études indépendantes des résultats favorables à celui qui a payé, notamment lors d’essais cliniques destinés à évaluer l’efficacité d’un médicament ...... c'est dire......nous sommes alors des "victimes consentantes"....mais lucides.......

Une fois de plus le COVID-19, véritable "bombe à fragmentation " a fait son oeuvre de destruction.....

Pour le prochain article que vous allez lire, prenez une heure avant pour le décrypter, puis lisez le si votre enquête préalable ne montre rien, c'est à ce moment là que le dit article montrera  peut être quelque chose.....

Ah j'oubliai : l'OMS après avoir suspendu l'hydroxychlorquine pour les essais thérapeutiques, l'autorise à nouveau, rétropédalage ou le ridicule ne tue plus. Que va faire Olivier Véran, se rétracter ? il s'est ridiculisé ++++, qui est finalement à la maneuvte en France , question santé ? Il doit se poser la question de la démission.

ATTENTION, A LIRE

Ce jour rétractation de 3 des auteurs de l'article du Lancet, parfait mais alors pourquoi le Lancet est passé à travers ???????, quid des reviewers ? Rien n'est clair dans cette affaire, donc à suivre....Comment une petite start-up américaine, Surgisphere (qui a fourné les données) , a-t-elle pu avoir un impact aussi grand sur la santé publique mondiale? Du jour au lendemain, elle a fait changer des politiques sanitaires dans de nombreux pays, dont la France, et entraîné la suspension du plus grand essai clinique sur le Covid-19 par l’OMS. Le tout avec des données sur lesquelles les accusations de fraude deviennent de plus en plus flagrantes, mettant désormais en doute le sérieux des plus grandes revues scientifiques, dont The Lancet . INADMISSIBLE, INCOHERENT, ENTOURLOUPE, INCOMPREHENSIBLE ......quelque soint les résultats, The Lancet est dans le tempête et nous avec lui . (https://www.lefigaro.fr/sciences/chloroquine-surgisphere-cette-entreprise-fantome-au-coeur-du-scandale-du-lancet-20200604

SOURCE : 
https://www.thelancet.com/pdfs/journals/lancet/PIIS0140-6736(20)31180-6.pdf
http://www.carl-abrc.ca/doc/CARL2013-altmetrics-FR-FA2.pdf
https://guides.biblio.polymtl.ca/mise_en_valeur_de_la_recherche/altmetrics
https://criigen.org/un-aveu-choquant-de-lediteur-de-the-lancet/
https://www.lanutrition.fr/les-partenariats-entre-chercheurs-et-industriels-ninspirent-pas-confiance
https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/ce-qu-on-sait-sur-surgisphere-l-entreprise-a-l-origine-d-etudes-contestees-sur-la-chloroquine-1926339.html

 #1MASQUEPOURTOUS.......relisez la littérature médicale !