Manifestation toujours : subsidiarité ?

Manifestation toujours : subsidiarité ?

 

" Un homme est fait de choix et « La France, dit l’Almanach impérial, contient trente-six millions de sujets, sans compter les sujets de mécontentement. » Henri ROCHEFORT(1831-1913), La Lanterne, 1er juin 1868

"Dès la révolution industrielle au XVIIIe en Angleterre et au XIXe en France, on voit apparaître les zones industrielles et les fameuses usines à gaz destinées à la production de gaz. Celles-ci avaient une allure complexe et étaient composées de divers tuyaux, manivelles au fonctionnement compliqué. On utilise rapidement cette expression pour désigner toute chose incompréhensible."  Anonymus

"Pour ma part, j’ai souvent l’occasion de recourir au fédéralisme comme méthode, en y incluant le principe de subsidiarité. J’y vois l’inspiration pour concilier ce qui apparaît à beaucoup comme inconciliable : l’émergence de l’Europe unie et la fidélité à notre nation, à notre patrie; la nécessité d’un pouvoir européen, à la dimension des problèmes de notre temps et l’impératif vital de conserver nos nations et nos régions, comme lieu d’enracinement; l’organisation décentralisée des responsabilités, afin de ne jamais confier à une plus grande unité ce qui peut être mieux réalisé par une plus petite. Ce que l’on appelle précisément le principe de subsidiarité. " Jacques Delors 

Durant le confinement nous avons pu respirer sans manifestation. Or aujourd'hui on est reparti "comme avant"  et de pire en pire.Les commerçants qui ont été mis KO par les gilets jaunes puis les grèves puis  le confinement et maintenant le déconfinement  avec manifs sur manifs,  le racisme , la police, des manifestations en tout genre et celles justifiées de la Santé, manifestation "volée" par les blacks blocs .On ne peut alors que le pays est "sur le mode off"  repartir ainsi de "manifs en manifs," de "grèves en grèves"......Manifestation du 16 juin pour la Santé  : « Non au retour à l’anormal ! ». Le gouvernement, les autorités, assistent dans la passivité à l'enlisement de la France. Le Covid-19 a marqué tous les esprits, et tout le monde était d'accord pour dire que le monde d'après serait différent, apaisé, que l'on allait  revivre autrement, et donc à priori dans un nouvel élan de fraternité et de solidarité. Faudra t il une 2° vague pour remettre les compteurs à zéro. Non, de cette 2° vague personne n'en veut, alors comment reprendre une vie plus dans la confiance . Le virus circule toujours, cela devrait apporter modération et poursuite des mesures barrières, port du masque compris.Les masques sont de moins en moins portés quant à la distanciation, elle est négligée voire ignorée, les manifs nous le montrent chaque jour. Décidemment les français sont incorrrigibles, c'est ce qui fait leur charme mais aussi leur particularité. Alors comment faire non pas pour interdire les manifesations mais pour...les réguler. Tant que le virus reste présent, de la modération mais surtout du dialogue social augmenté. Discuter des problèmes qui se posent à notre société avant de manifester, c'est ce qui se fait en Allemagne avec tous les syndicats.Le virus est un modulateur des tensions sociales, "profitons" de son passage pour réapprendre à privilégier le dialogue et non l'affrontement quelle qu'en soit la raison. L'affrontement social ne peut être la solution comme l'affrontement en général. Si les politiques étaient plus préoccupés du monde dans lequel on vit et non par leurs geurres intestines contre-productives, cela serait bénéfique pour la société.On a la désagréable impression que nos édiles, pensent toujours plus à eux, à  leur position dans le systéme politique et qu'ils sont indifférents à la société dans laquelle ils vivent. Une solution l'aplication du principe de subsidiarité ,principe selon lequel une responsabilité doit être prise par le plus petit niveau d'autorité publique compétentpour résoudre le problème. C'est donc, pour l'action publique, la recherche du niveau le plus pertinent et le plus proche des citoyens. Il conduit à ne pas faire à un échelon plus élevé ce qui peut être fait avec la même efficacité à un échelon plus bas. Le niveau supérieur n'intervient que si le problème excède les capacités du niveau inférieur (principe de suppléance).Le principe de subsidiarité veille à ne pas déconnecter la prise de décision publique de ceux qui devront la respecter. C'est en somme la recherche du niveau hiérarchique pertinent auquel doit être conçue une action publique.
usisnee aagaga
Le problème numéro 1, les usines à gaz  administratives françaises qui sont un frein majeur à l'action. La "suradministration" et l'"omniadministration", nous rongent et sont un frein au développement durable et harmonieux notamment de la Société. On l'a vue avec le Covid-19, l'hôpital a été déconnecté des usines à gaz en passant outre et tout a fonctionné parfaitement. La proximité a été rétabli par le Covid-19, aujourd'hui on retombe de nouveau au coeur d'une administation pesante frein majeur à toute décision. Revenons à un état performant dans l'action, ce qu'il n'est pas. Il nous faut une administration pragmatique ce qu'elle n'est pas. Il nous faut des politiques à l'écoute de la "base", ce qu'ils ne font pas. Il nous faut de la solidarité et il nous faut du NOUS à la place du JE, ce que je défends depuis le début de la crise sur ce blog, et j'ai eu la surprise de retrouver cette "maxime" dans le dernier discours de Jupiter, est-il un lecteur de MedVasc.info

A Jupiter : " Un homme est fait de choix et de circonstance. Personne n' a de pouvoir sur les circonstances, mais chacun en a sur ses choix" Eric-Emmanuel Schmitt
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#1MASQUEPOURTOUS, un grand principe en période de  pandémie