"Les amours de jeunesse ressemblent à cette vaccine de Jenner que les médecins vous injectent contre la variole : elle vous immunise ; mais en même temps qu'elle vous immunise, elle vous communique un peu de la maladie." Philippe Doumenc
Qu'est ce que la variolisation ?
« La variolisation a probablement commencé par l’exposition d’enfants à des varioleux contagieux. Ainsi contaminés très jeunes, ils développaient une forme bénigne de la maladie et ne récidivaient pas à l’âge adulte », raconte le Pr Hervé Bazin. Mais ce procédé empirique, peut-être déjà pratiqué par les Chinois dès la fin du 17e siècle, comportait des risques importants. Directement exposés au virus vivant de la variole, bien des enfants en mouraient. Cette maladie rappelons-le, était caractérisée par l’apparition de très nombreuses et énormes pustules. « Petit à petit, une variolisation artificielle s’est développée. Il s’agissait de prélever de la lymphe varioleuse à partir des pustules d’un malade, puis de la transmettre à des enfants ou de jeunes adultes. Ainsi procédait la communauté grecque à Constantinople (l’actuelle Istanbul) au 18e siècle ».
Un article récent du JIM pose la question suivante :
Alors que le SARS-CoV-2 poursuit sa course folle, serait-il possible que l'un des piliers de la lutte - le masque facial - puisse contribuer à réduire la gravité de la Covid-19, jusqu’au point de rendre les personnes asymptomatiques ? Si cette dernière hypothèse se confirmait, le masque pourrait-il, comme la "variolisation", générer une immunité, freinant ainsi la propagation du virus en attendant l’avènement des vaccins ?
La source du JIM est un article publié dans le NEJM :
"Le masque pourrait devenir une forme de «variolation» qui générerait une immunité et ralentirait ainsi la propagation du virus aux États-Unis et ailleurs, en attendant un vaccin. Le masque pourrait réduire l'inoculum qui inhale une personne exposée. Si cette théorie se confirme, un masquage à l'échelle de la population, avec tout type de masque qui augmente l'acceptabilité et l'adhérence pourrait contribuer à augmenter la proportion d'infections par le SRAS-CoV-2 asymptomatiques. Le taux typique d'infection asymptomatique par le SRAS-CoV-2 a été estimé à 40% par le CDC à la mi-juillet, mais les taux d'infection asymptomatique seraient supérieurs à 80% dans les milieux dotés d'un masque, ce qui fournit des preuves d'observation pour cette hypothèse. Les pays qui ont adopté le masque à l'échelle de la population ont obtenu de meilleurs résultats en termes de taux de maladies graves liées à Covid et de décès (c'est le cas actuellement de l'Italie) ce qui, dans des environnements où les tests sont limités, suggère un passage des infections symptomatiques aux infections asymptomatiques.
Pour tester notre hypothèse selon laquelle le port du masque à l'échelle de la population est l'une de ces stratégies, nous avons besoin d'études complémentaires comparant le taux d'infection asymptomatique dans les zones avec et sans masquage universel. Pour tester l'hypothèse de variolisation, nous aurons besoin de plus d'études comparant la force et la durabilité de l'immunité des lymphocytes T spécifiques au SRAS-CoV-2 entre les personnes atteintes d'une infection asymptomatique et celles présentant une infection symptomatique, ainsi qu'une démonstration du ralentissement naturel du SRAS -CoV-2 s'est propagé dans les zones à forte proportion d'infections asymptomatiques.......work in progress......
Pour tester notre hypothèse selon laquelle le port du masque à l'échelle de la population est l'une de ces stratégies, nous avons besoin d'études complémentaires comparant le taux d'infection asymptomatique dans les zones avec et sans masquage universel. Pour tester l'hypothèse de variolisation, nous aurons besoin de plus d'études comparant la force et la durabilité de l'immunité des lymphocytes T spécifiques au SRAS-CoV-2 entre les personnes atteintes d'une infection asymptomatique et celles présentant une infection symptomatique, ainsi qu'une démonstration du ralentissement naturel du SRAS -CoV-2 s'est propagé dans les zones à forte proportion d'infections asymptomatiques.......work in progress......
En fin de compte, la lutte contre la pandémie impliquera de faire baisser les taux de transmission et la gravité de la maladie. De plus en plus de preuves suggèrent que le masque facial à l'échelle de la population pourrait bénéficier aux deux composantes de la réponse.
Commentaire : le port du masque est plus qu'utile il protége celui que le porte et la personne qui est proche. Mais en plus si quelques goutelettes sont transmises avec le masque la maladie sera le plus souvent asymptomatique et bénigne.....à prouver défintivemeent.
Donc le masque fait baisser le taux de transmission de la maladie et en plus la gravité de la maladie si in est contaminé, very good news...si c'est vraiment vrai, n'st-il pas ?
Source :
https://www.jim.fr/e-docs/covid_19_plus_de_formes_asymptomatiques_grace_aux_masques_et_peut_etre_une_variolisation__184679/document_actu_med.phtml
https://destinationsante.com/la-variolisation-ancetre-de-la-vaccination.html
https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMp2026913
DONC, #1MASQUEPOURTOUS c'est doublement utile, qu'on se le dise et les #ANTIMASQUES ont doublement tort