Mise en évidence expérimentale d'une organisation tomatotopique chez la soprano (Cantatrix sopranica L.)

Mise en évidence expérimentale d'une organisation tomatotopique chez la soprano (Cantatrix sopranica L.)

Pour faire suite à l'article sorti dans la très sérieuse revue Asian Journal of Medicine and Health démontre la corrélation entre accidents de trottinettes et l'effet prophylactique de l'HCQ, voici la mise en évidence expérimentale d'une organisation tomatotopique chez la soprano (Cantatrix sopranica L.) par Georges PEREC......nous n'avons rien inventé......

Texte qui m'a été adressé par le Pr Jean Michel Bruel, Montpellier et que je remercie
Laboratoire de physiologie
Faculté de médecine Saint-Antoine
Paris, France

Vous êtes-vous jamais demandé quel effet physiologique pouvait avoir le "lancer de tomate sur cantatrice" et quelle réponse stridente une diva pouvait y opposer ? L'incontournable et brillant membre de l'Oulipo Georges Perec, lui, y avait consacré une courte étude parue à titre posthume en 1991 et titrée sobrement "Experimental demonstration of the tomatotopic organization in the Soprano"..
tomateRÉSUMÉ:
Démonstration expérimentale d'une organisation tomatotopique chez la Cantatrice.

L'auteur étudie le lancement de la tomate qui provoquait la réaction yellante chez la cantatrice et démontre que plusieurs aires de la cervelle étaient impliquées dans la réponse, en particulier le trajet légumier, les nuclei thalameux et le fiçure musicien de l'hémisphère nord.*
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Les effets frappants du jet de tomates sur les sopranos, observés aux heures ultimes du siècle dernier par Marks et Spencer (1899) qui, les premiers, employèrent le terme de réaction de hurlements (RH),ont été largement décrits dans la littérature. Si de nombreuses études expérimentales (Zeeg & Puss,1931; Roux & Combaluzier, 1932; Sinon & coll., 1948), anatomopathologique (Hun & Deu, 1960),comparative (Karybb & Szyla, 1973) et prospective (Else & Vire, 1974) ont permis de décrire avecprécision ces réponses caractéristiques, les données neuroanatomiques, aussi bien que
neurophysiologiques sont, en dépit de leur grand nombre, étonnamment confuses.

Dans leursdémonstrations désormais classiques, publiées dans la fin des années 20. Chou & Lai (1927 a, 16, c,1928 a, 16, 1929 a, 1930) ont écarté l'hypothèse d'un simple réflexe nociceptif facio-facial qui avait
été émise il y a de nombreuses années par certains auteurs (Mace & Doyne, 1912; Payre & Tairnelle,1916; Sornette & Billevayze, 1925).
 
Depuis lors, de nombreux travaux ont été menés pour tenter de résoudre l'énigme embrouillée ainsique l'embrouillement énigmatique des versants afférent et/ou efférent de la RH et ont conduit àincriminer, de manière quelque peu chaotique, une multitude de structures et de voies : l'existence devoies afférentes trigéminale (Loewenstein et coll., 1930), bitrigéminale (Von Aitick, 1940),quadritrigéminale (Van der Deder, 1950), supra, infra et intertrigéminale (Mason & Ragoun, 1960) a Organisation tomatotopique chez la sopranoété invoquée avec une certaine vraisemblance, de même que celle de canaux d'entrée maculaire (Zakouski, 1954), sacculaire (Bortsch, 1955), utriculaire (Malosol, 1956), ventriculaire (Tarama, 1957), monoculaire (Zubrowska, 1958), binoculaire (Chachlik, 1959-1960), trioculaire (Strogonoff,1960), auditif (Balalaïka, 1515) et digestif (Alka-Seltzer, 1815). Des circuits spinothalamiques (Attou& Ratathou, 1974), rubrospinal (Maotz & Toung, 1973), nigrostrié (Szentagothai, 1972), réticulaire ( Pompeiano et coll. 1971), hypothalamique (Hubel & Wiesel, 1970), mésolimbique (Kuffler, 1969)et cérébelleux (High & Low, 1968) ont été explorés en vain, pour tenter d'élucider l'organisation de laRH, et la responsabilité de presque toutes les parties du cortex somesthésique (Pericoloso & Sporghersi, 1973), moteur (Ford, 1930), comissural (Gordon & Bogen, 1974) et associatif (Einsteinet coll., 1974) a été évoquée dans le développement progressif de la réponse, bien que, jusqu'àmaintenant, les mécanismes afférents et efférents de la RH n'aient jamais été explicités de manièredécisive et convaincante.Unsofort & Tchetera ont observé que " plus on jette de tomates sur les sopranos et plus elles crient ";

Par ailleurs, des études comparatives, par rapport à la réaction de gasp (Otis & Pifre, 1964), au hoquet(Carpentier & Fialip, 1964), au ronronnement du chat (Remmers & Gautier, 1972), au réflexe HM(Vincent et coll., 1976), à la ventriloquie (Mc Culloch et coll., 1964), aux cris perçants, aigus ou
stridents et aux autres réactions hystériques (Sturm & Drang, 1973) provoquées par le jet de tomates,bien que de choux, pommes, tartes à la crème, chaussures, billots et enclumes (Harvar & Mercy,1973) ont conduit à l'hypothèse solide selon laquelle la RH est déterminée par un mécanisme de rétroaction positive, qui repose sur une interdigitation semilinéaire quadristable à embranchementsmultiples de sous-réseaux neuronaux fonctionnant en désordre*. (Beulott et coll., 1974).

Bien que cette hypothèse soit assez séduisante, les données anatomiques et physiologiques dont nous disposons sont insuffisantes pour pouvoir l'étayer. Nous avons donc décidé d'explorer de manière systématique l'organisation interne croissante ou décroissante de la RH pour tenter d'élaborer un modèle anatomique......à suivre......

tomatotoSource : 
https://www.h2mw.eu/redactionmedicale/2011/11/Perec_FR_tomato%5B1%5D.pdf
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http://tontondaniel.over-blog.com/2017/11/cantatrix-sopranica-l.html

#1MASQUEPOURTOUS à l'Opéra, sauf pour la ...cantatrice......