"Le concept de « vérité », compris comme dépendant de faits qui dépassent largement le contrôle humain, a été l’une des voies par lesquelles la philosophie a, jusqu’ici, inculqué la dose nécessaire d’humilité." Bertrand Russell
« Presque tous les hommes meurent de leurs remèdes et non pas de leurs maladies. » Molière in Le Malade imaginaire
« Le Roi te touche, Dieu te guérit. » Le pouvoir des rois
"La faute pas à la science, mais aux scientifiques" Paolo Tosatti et Esther Baron
"La faute pas à la science, mais aux scientifiques" Paolo Tosatti et Esther Baron
Telle est la situation actuelle : science contre politique ou politiquèe contre science. Les scientifiques réfléchissent, avancent des hypothéses, des prévisions, lesquelles sont remises au politique, lequel décide. C'est la situation actuelle, au début de la pandémie c'était le contraire. Le politique avait besoin d'un bouclier scientifique pour décider, le bouclier c'était le Conseil Scientifique. Celui ci existe toujours travaille, mais le politique , en l'occurence Jupiter décide de tout sur les mesures à prendre selon l'évolution de la Covid-19....car "Il SAIT maintenant " et celles et ceux qui le conseillent "sont des sots".
Etienn Klein : "Le prestige de la science a longtemps tenu au fait qu’on lui conférait le pouvoir symbolique de proposer un point de vue surplombant sur le monde : assise sur un refuge neutre et haut-placé, sûre d’elle-même, elle semblait se déployer à la fois au cœur du réel, tout près de la vérité et hors de l’humain. Cette image est aujourd’hui dépassée. Nous avons compris que la science n’est pas un nuage lévitant calmement au-dessus de nos têtes : elle pleut littéralement sur nous. Ses mille et une retombées pratiques, qui vont de l’informatique à la bombe atomique en passant par les vaccins, les OGM et les lasers, sont diversement connotées et diversement appréciées : ici, ce que la science permet de faire rassure ; là, ce qu’elle annonce angoisse. Tout se passe comme si ses discours, ses réalisations et ses avancées devaient constamment être interrogés, systématiquement mis en ballotage comme la pilitique qui est aussi en permanence en ballotage. (https://www.cairn.info/revue-etudes-2013-1-page-19.htm)
Etienne Klein : "Une anecdote m’a permis de prendre conscience de cette évolution. Récemment, j’ai eu l’occasion de donner un cours de relativité (et non de relativisme…) à de futurs ingénieurs. Alors que je venais d’effectuer un calcul montrant que la durée d’un phénomène dépend de la vitesse de l’observateur, un étudiant prit la parole : « Monsieur, personnellement, je ne suis pas d’accord avec Einstein ! » J’imaginai qu’il allait défendre une théorie alternative, ou bien réinventer l’éther luminifère, en tout cas qu’il allait argumenter. Mais il se contenta de dire : « Je ne crois pas à cette relativité des durées que vous venez de démontrer, parce que je ne la… sens pas ! » Là, j’avoue, j’ai éprouvé une sorte de choc : ce jeune homme qui n’avait certainement pas lu Einstein avait suffisamment confiance dans son « ressenti » personnel pour s’autoriser à contester un résultat qu’un siècle d’expériences innombrables avait cautionné. Je découvris à cette occasion que lorsqu’elle se transforme en alliée objective du narcissisme, la subjectivité semble avoir du mal à s’incliner devant ce qui a été objectivé si ce qui a été objectivé la dérange ou lui déplaît"
Selon ce que la science produit et annonce, le ressenti est très différent. Cerains comme l'anedocte rapporté par Etienne Klein savent mais sans connaissance, ils jugent selon leur ressenti un peu comme le célèbre D Raoult. Un des ses arguments récurrents c'est "JE SAIS", c'est anti-scientifique. Je ne démontre rien car je sais. De plus il y a les avancées de la science La rapidité de mise au point des vaccins anti-Covid 19, jettent le doute ppur certains qui disent avant c'était plus long, donc.....oui mais c'était avant. La science avance de plus en plus rapidement, c'est le constat actuel ,trop vite pour les esprits chagrins.Pendant ce temps-là le politique observe, anlyse, puis juge la science sans aucune base scientifique. Il adapte les données scientifiques selon ce qu'il veut décider. C'est l'exemple actuel de la Moselle.Les conseillers de l'Elysée , non scientifiques,font de la science comme Mr Jourdain faisait de la prose .Ce basculement n'est pas anodin.
En fait c'est Molière à l'Elysée
Selon Magali Brunel "L’œuvre de Molière constitue bien un lieu de résonance de l’émergence de la science, de ses concepts, de ses acteurs et de ses débats au XVIIe siècle. Molière cite des savants, diffuse leurs théories ou soumet à l’examen actif du spectateur des questions dont il ne donne pas la clé...comme Jupiter. Le choix d’inscrire le discours scientifique, sans démarcation ni procédés caricaturaux, dans la continuité des échanges paraît à la fois révélateur de la naissance d’un champ disciplinaire qui s’autonomise, se cherchant un langage et un espace propres, et d’un projet de dramaturge, soucieux d’explorer les ressources d’une écriture scientifique au théâtre. Molière parvient ainsi à exploiter des procédés qui viennent enrichir son écriture théâtrale tout en rendant saillant le questionnement philosophico-scientifique : les échanges éclairent le débat scientifique tandis qu’ils renforcent la force du dialogue, la métaphore soutient à la fois l’imagination scientifique et le saisissement poétique, et les effets scéniques renforcent l’efficacité dramaturgique en même temps qu’ils servent l’argumentation frappante." (https://www.cairn.info/revue-litteratures-classiques1-2014-3-page-155.htm)
C''est ainsi que la science et le politique pactisent, le poltique s'appropriant progressivement la science et en use selon sa guise, selon sa réflexion, selon sa volonté et selon son envie. On rejoint rapidement l'argument qui limite la discussion et la controverse avec le "JE SAIS", "JE LE SENS", "J'AI MON RESSENTI". Et le problème que n'avait pas prévu Molière, Jupiter décide seul, car "IL SAIT",il s'est approprié la science à l'insu des scientifiques. Il a le goût du pari et du risque, c'est ce que l'on fait en situation de désespoir et ça passe (on le souhaite) ou ça casse. Or la France n'est ni une table de jeu, ni un échiquier.Les ministres donnent quelque fois en public leur avis , avis rapidement rectifié dans les 24 h ou avant par Jupiter car dit-il comme Molière ce sont des sots !
Etonnant non ?
Mais attention : La satire médicale n’est donc pas, sous la plume, de Molière un facile recours à une tradition séculaire. Elle alimente une réflexion morale constante sur l’imposture et l’erreur, qui s’étend peut-être jusqu’aux choses de la religion (« Vous êtes aussi impie en médecine ? » dit Sganarelle à Dom Juan), et elle enrichit plus largement sa réflexion anthropologique sur les délires de l’imagination humaine. (http://www.toutmoliere.net/medecine-et-medecins.html).
Jupiter est hanté par l'erreur d'où ses hésitations, la science ne lui suffit plus quant à l'mposture de certains scientifques il s'en régale, il a décidé de faire confiance à son jugement médical dans une situation médicale dont il n'a pas toutes les clefs ni les connaissances. De toute manière la science est sauve car pour lui ce sont les scientifiques qui sont dans l'erreur. L'avenir nous dira s'il avait raison ou tord pour ses décisions "per-pandémie". Pour ce dernier point ce sera la faute aux scientifiques mais pas à la science évidemment.Mais si on reprend la pandémie et son histoire, nombreuses ont été les erreurs de Jupiter, non pas de lui mais de ses ministres et de ses conseillers of course, les sots de la République. Car comme disait Molière "Un sot savant est sot plus sot qu'un sot ", tout est dit.
En fait c'est Molière à l'Elysée
Selon Magali Brunel "L’œuvre de Molière constitue bien un lieu de résonance de l’émergence de la science, de ses concepts, de ses acteurs et de ses débats au XVIIe siècle. Molière cite des savants, diffuse leurs théories ou soumet à l’examen actif du spectateur des questions dont il ne donne pas la clé...comme Jupiter. Le choix d’inscrire le discours scientifique, sans démarcation ni procédés caricaturaux, dans la continuité des échanges paraît à la fois révélateur de la naissance d’un champ disciplinaire qui s’autonomise, se cherchant un langage et un espace propres, et d’un projet de dramaturge, soucieux d’explorer les ressources d’une écriture scientifique au théâtre. Molière parvient ainsi à exploiter des procédés qui viennent enrichir son écriture théâtrale tout en rendant saillant le questionnement philosophico-scientifique : les échanges éclairent le débat scientifique tandis qu’ils renforcent la force du dialogue, la métaphore soutient à la fois l’imagination scientifique et le saisissement poétique, et les effets scéniques renforcent l’efficacité dramaturgique en même temps qu’ils servent l’argumentation frappante." (https://www.cairn.info/revue-litteratures-classiques1-2014-3-page-155.htm)
C''est ainsi que la science et le politique pactisent, le poltique s'appropriant progressivement la science et en use selon sa guise, selon sa réflexion, selon sa volonté et selon son envie. On rejoint rapidement l'argument qui limite la discussion et la controverse avec le "JE SAIS", "JE LE SENS", "J'AI MON RESSENTI". Et le problème que n'avait pas prévu Molière, Jupiter décide seul, car "IL SAIT",il s'est approprié la science à l'insu des scientifiques. Il a le goût du pari et du risque, c'est ce que l'on fait en situation de désespoir et ça passe (on le souhaite) ou ça casse. Or la France n'est ni une table de jeu, ni un échiquier.Les ministres donnent quelque fois en public leur avis , avis rapidement rectifié dans les 24 h ou avant par Jupiter car dit-il comme Molière ce sont des sots !
Etonnant non ?
Mais attention : La satire médicale n’est donc pas, sous la plume, de Molière un facile recours à une tradition séculaire. Elle alimente une réflexion morale constante sur l’imposture et l’erreur, qui s’étend peut-être jusqu’aux choses de la religion (« Vous êtes aussi impie en médecine ? » dit Sganarelle à Dom Juan), et elle enrichit plus largement sa réflexion anthropologique sur les délires de l’imagination humaine. (http://www.toutmoliere.net/medecine-et-medecins.html).
Jupiter est hanté par l'erreur d'où ses hésitations, la science ne lui suffit plus quant à l'mposture de certains scientifques il s'en régale, il a décidé de faire confiance à son jugement médical dans une situation médicale dont il n'a pas toutes les clefs ni les connaissances. De toute manière la science est sauve car pour lui ce sont les scientifiques qui sont dans l'erreur. L'avenir nous dira s'il avait raison ou tord pour ses décisions "per-pandémie". Pour ce dernier point ce sera la faute aux scientifiques mais pas à la science évidemment.Mais si on reprend la pandémie et son histoire, nombreuses ont été les erreurs de Jupiter, non pas de lui mais de ses ministres et de ses conseillers of course, les sots de la République. Car comme disait Molière "Un sot savant est sot plus sot qu'un sot ", tout est dit.
#complétementvacciné