"Dans toute discussion, le plus délicat est toujours de faire la différence entre une querelle de mots et une querelle de fond."Bertrand Russell
"Il est plus facile de se contenir que de se retirer d'une querelle." Sénèque
OK Trials, OK revues, nouvelle version du célèbre OK Corral (sur une idée de Joelle Laffont, médecin vasculaire)
Chaque jour nous apporte son lot de controverses scientifiques à coup d'articles, de prises de parole intempestives sur tous les médias qui font leur choux gras de ces événement "pseudo-scientifiques",ça tire dans tous les coins. Les balles perdues sont destinées aux patients qui totalement étrangers à ces bagarres, n'en peuvent plus et perdent toutes leurs illusions sur la médecine. Nous médecins de base, nous pouvons constater une remise en question de la médecine n'ont pas à propos de la pandémie mais parce que cette recherche accélérée d'un traitement anti COVID-19 est dévastatrice, la confiance de nos patients est ébranlée.
SYNOPSIS du film :
Après une longue carrière au service des virus, D Raoult décide de se ranger et de se mettre en ménage avec Hydroxybaby. Mais ses plans de retraites sont contrariés par le clan Institut Pasteur et INSERM réunis qui s'attaque à son clone D2 Raoult2, également shérif. Aidé de Doc Cymes, il se rend sur les lieux du conflit...et ça va tirer dans tous les coins....c'est simpliste et enfantin mais c'est l'absurdité de ce ce qui se passe actuellement, notre monde bascule dans l'incohérence .
Les faits :
Aujourd'hui, virus aidant nous sommes entrés dans une lutte acharnée entre scientifique . Or normalement les débats scientifiques actuels se font entre personnes bien élevées, à bas bruit, loin des médias en tout genre, avec comme objectifs principaux le patient, sa guérison et sa qualité de vie. "Les principes d’éthique médicale, notamment la bienfaisance et la non-malfaisance, exigent que la connaissance des résultats soit acquise avant l’action de soin"(1).Mais tout ceci n'est plus d'actualité. L'arène médiatique attise les conflits, de même que les réseaux sociaux, c'est à qui perd gagne et vice versa.On propose même au grand public de voter sur les qualités d'un médicament. Après "#THEVOICE" , nous avons "#THEGOODMEDECINE" mais ne perdons jamais de vue que nos vies comptent mesdames et messieurs les savants.
De plus je vous conseille de lire le Blog d'Alexeï Grinbaum et son dernier papier " ces scientifiques soudain devenus des femmes et des homme politiques" (1)
L'explication :
The Lancet, et The England Journal of Medicine , deux revues scientifiques séculaires sont victmes d'une attaque virale inédite par les PREPRINTS, elles ont confondu vitesse et précipitation en ignorant les bases de leur célébrité et reconnaissance. Dans le domaine de la publication scientifique, une prépublication (également appelée manuscrit auteur, et très fréquemment préprint ou preprint) est une version d'un article scientifique qui précède son acceptation par le comité de rédaction d'une revue scientifique. Elle ne comprend donc pas les modifications réalisées par l'auteur ou les auteurs à la demande du comité de lecture lors du processus d'évaluation par les pairs, ni les corrections et la mise en page réalisés par l'éditeur. Donc pas de reviewing et vogue la galère. A ce jour on compte sur PubMed en moins de 6 mois 19315 publications, 50% inutiles au moins, quant aux autres surfant sur la vague virale multiplient les annonces additives et souvent soustractives. La médecine basée sur les preuves qui nous est chère vole en éclat et en plus il ya des fausses preuves, des faux malades, des posologies hors AMM, des protocoles fantaisistes, bref nous sommes spectateurs de tirs croisés dangereux.Les journalistes s'en félicitent, ça fait de l'audience.Mais attention mesdames et messieurs les journalistes de l'autre côté de l'écran ou de la radio il y a des malades, des patients qui pris en otage n'en peuvent plus et nous non plus.Cette désinformation quotidienne n'est pas éthique, elle est nuisible , elle est délétère et à HAUT RISQUE. Il faut que cela cesse!
"Il est plus facile de se contenir que de se retirer d'une querelle." Sénèque
OK Trials, OK revues, nouvelle version du célèbre OK Corral (sur une idée de Joelle Laffont, médecin vasculaire)
Chaque jour nous apporte son lot de controverses scientifiques à coup d'articles, de prises de parole intempestives sur tous les médias qui font leur choux gras de ces événement "pseudo-scientifiques",ça tire dans tous les coins. Les balles perdues sont destinées aux patients qui totalement étrangers à ces bagarres, n'en peuvent plus et perdent toutes leurs illusions sur la médecine. Nous médecins de base, nous pouvons constater une remise en question de la médecine n'ont pas à propos de la pandémie mais parce que cette recherche accélérée d'un traitement anti COVID-19 est dévastatrice, la confiance de nos patients est ébranlée.
SYNOPSIS du film :
Après une longue carrière au service des virus, D Raoult décide de se ranger et de se mettre en ménage avec Hydroxybaby. Mais ses plans de retraites sont contrariés par le clan Institut Pasteur et INSERM réunis qui s'attaque à son clone D2 Raoult2, également shérif. Aidé de Doc Cymes, il se rend sur les lieux du conflit...et ça va tirer dans tous les coins....c'est simpliste et enfantin mais c'est l'absurdité de ce ce qui se passe actuellement, notre monde bascule dans l'incohérence .
Les faits :
Aujourd'hui, virus aidant nous sommes entrés dans une lutte acharnée entre scientifique . Or normalement les débats scientifiques actuels se font entre personnes bien élevées, à bas bruit, loin des médias en tout genre, avec comme objectifs principaux le patient, sa guérison et sa qualité de vie. "Les principes d’éthique médicale, notamment la bienfaisance et la non-malfaisance, exigent que la connaissance des résultats soit acquise avant l’action de soin"(1).Mais tout ceci n'est plus d'actualité. L'arène médiatique attise les conflits, de même que les réseaux sociaux, c'est à qui perd gagne et vice versa.On propose même au grand public de voter sur les qualités d'un médicament. Après "#THEVOICE" , nous avons "#THEGOODMEDECINE" mais ne perdons jamais de vue que nos vies comptent mesdames et messieurs les savants.
De plus je vous conseille de lire le Blog d'Alexeï Grinbaum et son dernier papier " ces scientifiques soudain devenus des femmes et des homme politiques" (1)
L'explication :
The Lancet, et The England Journal of Medicine , deux revues scientifiques séculaires sont victmes d'une attaque virale inédite par les PREPRINTS, elles ont confondu vitesse et précipitation en ignorant les bases de leur célébrité et reconnaissance. Dans le domaine de la publication scientifique, une prépublication (également appelée manuscrit auteur, et très fréquemment préprint ou preprint) est une version d'un article scientifique qui précède son acceptation par le comité de rédaction d'une revue scientifique. Elle ne comprend donc pas les modifications réalisées par l'auteur ou les auteurs à la demande du comité de lecture lors du processus d'évaluation par les pairs, ni les corrections et la mise en page réalisés par l'éditeur. Donc pas de reviewing et vogue la galère. A ce jour on compte sur PubMed en moins de 6 mois 19315 publications, 50% inutiles au moins, quant aux autres surfant sur la vague virale multiplient les annonces additives et souvent soustractives. La médecine basée sur les preuves qui nous est chère vole en éclat et en plus il ya des fausses preuves, des faux malades, des posologies hors AMM, des protocoles fantaisistes, bref nous sommes spectateurs de tirs croisés dangereux.Les journalistes s'en félicitent, ça fait de l'audience.Mais attention mesdames et messieurs les journalistes de l'autre côté de l'écran ou de la radio il y a des malades, des patients qui pris en otage n'en peuvent plus et nous non plus.Cette désinformation quotidienne n'est pas éthique, elle est nuisible , elle est délétère et à HAUT RISQUE. Il faut que cela cesse!
Signez cette pétition : "La médecine ne relève pas d'un coup de poker"
Argumentaire :
Lors de la crise sanitaire liée au COVID-19, certains veulent faire croire que l’intuition ou le « bon sens » médical seraient suffisants pour décider de l’efficacité et de la sécurité d’un traitement. Ils déclarent être les tenants d’une « éthique du traitement » qui serait opposée à une « éthique de la recherche ». Surfant sur la vague de la désinformation et persuadés de l’adhésion de la population, ils proposent même des « sondages » pour appuyer leurs hypothèses médicales, comme si la décision médicale pouvait être un quiz géant, auquel n’importe qui pourrait participer.Nous, médecins et soignants, qui depuis plusieurs mois, travaillons sans relâche à soigner les malades qui nous sont confiés, à leur procurer les meilleurs traitements dont nous disposons, à les soutenir humainement et médicalement, nous, chercheurs, qui travaillons sans cesse à mieux comprendre le COVID-19, à en définir les facteurs de risque et l’évolution et à trouver, parmi les pistes thérapeutiques les médicaments qui auront le plus d’efficacité et de sécurité pour soigner cette maladie, nous, associations, qui nous efforçons d’apporter l’information la plus juste et rigoureuse sur cette épidémie à celles et ceux avec qui nous agissons, estimons qu’il est de notre devoir de réagir à ces propos.
Nous, médecins, soignants et/ou chercheurs, n’oublions jamais ces mots du serment d’Hippocrate « j’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences. » Nous devons répondre à cette exigence en fournissant aux concitoyens un éclairage rationnel, mesuré, argumenté, compréhensible et humble, comme l'exprime l’article 13 du code de déontologie médicale : « Lorsque le médecin participe à une action d’information du public de caractère éducatif et sanitaire, quel qu’en soit le moyen de diffusion, il doit ne faire état que de données confirmées, faire preuve de prudence et avoir le souci des répercussions de ses propos auprès du public. »
Argumentaire :
Lors de la crise sanitaire liée au COVID-19, certains veulent faire croire que l’intuition ou le « bon sens » médical seraient suffisants pour décider de l’efficacité et de la sécurité d’un traitement. Ils déclarent être les tenants d’une « éthique du traitement » qui serait opposée à une « éthique de la recherche ». Surfant sur la vague de la désinformation et persuadés de l’adhésion de la population, ils proposent même des « sondages » pour appuyer leurs hypothèses médicales, comme si la décision médicale pouvait être un quiz géant, auquel n’importe qui pourrait participer.Nous, médecins et soignants, qui depuis plusieurs mois, travaillons sans relâche à soigner les malades qui nous sont confiés, à leur procurer les meilleurs traitements dont nous disposons, à les soutenir humainement et médicalement, nous, chercheurs, qui travaillons sans cesse à mieux comprendre le COVID-19, à en définir les facteurs de risque et l’évolution et à trouver, parmi les pistes thérapeutiques les médicaments qui auront le plus d’efficacité et de sécurité pour soigner cette maladie, nous, associations, qui nous efforçons d’apporter l’information la plus juste et rigoureuse sur cette épidémie à celles et ceux avec qui nous agissons, estimons qu’il est de notre devoir de réagir à ces propos.
Nous, médecins, soignants et/ou chercheurs, n’oublions jamais ces mots du serment d’Hippocrate « j’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences. » Nous devons répondre à cette exigence en fournissant aux concitoyens un éclairage rationnel, mesuré, argumenté, compréhensible et humble, comme l'exprime l’article 13 du code de déontologie médicale : « Lorsque le médecin participe à une action d’information du public de caractère éducatif et sanitaire, quel qu’en soit le moyen de diffusion, il doit ne faire état que de données confirmées, faire preuve de prudence et avoir le souci des répercussions de ses propos auprès du public. »
SOURCE :
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeLFbiupcdyMRBV3hZSSOlmjmlS5Y99qa9wdNz2pYkxeQwTPw/viewform
(1) http://ethique-pandemie.com/ces-scientifiques-soudain-devenus-des-femmes-et-des-hommes-politiques/
#1MASQUEPOURTOUS ça au moins c'est du solide !
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeLFbiupcdyMRBV3hZSSOlmjmlS5Y99qa9wdNz2pYkxeQwTPw/viewform
(1) http://ethique-pandemie.com/ces-scientifiques-soudain-devenus-des-femmes-et-des-hommes-politiques/
#1MASQUEPOURTOUS ça au moins c'est du solide !