The Lancet : épisode 2

The Lancet : épisode 2

"Mentir pour son avantage à soi-même est imposture, mentir pour l’avantage d’autrui est fraude, mentir pour nuire est calomnie ; c’est la pire espèce de mensonge. Mentir sans profit ni préjudice de soi ni d’autrui n’est pas mentir : ce n’est pas mensonge, c’est fiction" Jean Jacques Rousseau

The Lancet et son article hydroxychloroquine, je vais essayer de résumer l'histoire de l'article qui à fait le buzz et qui continue à le faire et poser les questions que tout le monde sepaose.

RAPPEL ( très instructif caril ya un précédent) : En 1998, le journal médical britannique de référence The Lancet publie une étude remettant en cause l’innocuité du vaccin rougeole-oreillons-rubéole (ROR). Le travail porte sur 12 enfants et conclut que le vaccin ROR est responsable d’un tableau combinant un autisme et des troubles digestifs (« autistic enterocolitis »). Le chirurgien Andrew Wakefield, premier auteur de la publication, organise à l’occasion de cette publication une conférence de presse dans un hôpital londonien et appelle les parents à immuniser leurs enfants avec un vaccin monovalent contre chacune des trois maladies, qu’il déclare moins dangereux que le vaccin combiné.La presse britannique va relayer et donner une grande ampleur à ces propos, qui font rapidement leur effet auprès de l’opinion publique. De fait, cette controverse a eu comme conséquence au Royaume-Uni une baisse importante de la couverture vaccinale du ROR dès l’année 1998, provoquant la résurgence de la rougeole. Cette maladie, qui était en régression constante depuis 1994-1995, est ainsi redevenue d’actualité à partir de l’année 2000, deux ans après la publication de l’article : la progression du nombre de cas de rougeole est ainsi directement imputable à la controverse provoquée par Wakefield. La couverture vaccinale n’est repartie à la hausse qu’en 2005-2006.Après une enquête d’investigation menée par le journaliste Brian Deer, l’article est désavoué (retracted) par le Lancet en 2010. B. Deer publie son enquête un an plus tard dans le British Medical Journal et révèle deux aspects supplémentaires de la fraude : A. Wakefield était rétribué avant la parution de son article par un cabinet d’avocats, dans le but d’asseoir un lien scientifique entre la vaccination et une maladie, ce qui faciliterait la mise en œuvre d’une plainte à grande échelle, A. Wakefield prévoyait de commercialiser un test de dépistage pour « l’entérocolite autistique », test dont la rentabilité était estimée à plusieurs dizaines de millions de livres par an.. Donc "magouille " de A à Z. C'est un précédent que tout le monde a oublié.

LES FAITS : 

1. Une publication sur l'Hydroxycholoroquine et COVID-19 : résultat ça ne marche pas !
2. les auteurs : prestigieux , ce sont pas des premiers communiants en littérature scientifique : Mandeep R Mehra ( Brigham and Women's Hospital Heart and Vascular Center and Harvard Medical School, Boston, USA),Frank Ruschitzka (University Heart Center, University Hospital Zurich, Zurich, Switzerland), Amit N Patel (Affiliations Department of Biomedical Engineering, University of Utah, Salt Lake City, UT, USA HCA Research Institute, Nashville, TN, USA). Mandeep R Mehra a 362 publications sur PubMed....Donc des experts chevronnés et habitués à publier et connaissant les rouages du Lancet.
3. Les données ; Surgisphere, cette entreprise fantôme au cœur du scandale. Cette start-up américaine est soupçonnée d’avoir fourni des jeux de données entièrement falsifiées à plusieurs équipes. Lisez cet article publié sur le site de France Info sur SURGISPERE (https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/enquete-franceinfo-chloroquine-sur-les-traces-de-surgisphere-la-societe-au-coeur-du-scandale-de-letude-du-lancet_3993379.html#xtor=CS2-765-%5Bautres%5D-)
4. Rétrataction des 3 premiers auteurs principaux  le 4 Juin, avec publication mardi 2 juin des éditeurs d'une mise en garde concernant l'étude à l'attention de ses lecteurs.
Les COMMENTAIRES qui sont des QUESTIONS :  

- Qui est à l'origine de cet article : les auteurs? Le Lancet ? , Surgisphere ? L'indistrie ? 
- Comment se fait il que des auteurs chevronnés ne se soient pas aperçus que les données n'étaient pas claires .
- Comment se fait il que le Lancet travaille avec Surgisphere, start up "sulfureuse" ?
- Comment se fait il que le reviewing de cet article n'est rien signalé ? 
- Les auteurs disent après coup n'avoir jamais eu les données brutes
- Comment se fait il que Surgishpère entreprise n'ayant pas pignon sur rue puisse avoir des données hospitalières aussi importantses....si ils les avaient vraiment .
- Est ce l'urgence de la pandémie qui a tout accéré et aboutit à cet article "foireux"
- Qui a injecté des fonds dans cette affaire , si fonds il ya eu ? 

On pourrait continuer les questions et touours attendre les réponses. Quoiqu'il en soit cet article jette le discrédit sur le Lancet et sur la recherche scientifique sur les scientifiques. Cette étude rompt la confiance dans le Lancet mais aussi et surtout rompt la confiance des médecins et des patients sur la recherche en générale. Si tous les dossiers utilisés sont des faux, c'est énorme. Il y a aura " un avant l'article du Lancet " et " un après l'article du Lancet". C'est grave.C'est une affaire virale, comme si la médecine faisait l'objet d'une attaque virale . 
 
Trois grandes études vont sortir dans les jours prochains sur l'hydroxychloroquine, espérons qu'elles soient inattaquables, quelques soient leurs resultats.
https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736

#1MASQUEPOURTOUS, c'est une vérité solide