Traitement
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Traitement Covid-19 en 14 points
« Les moments de crise produisent un redoublement de vie chez les hommes. » François-René de Chateaubriand
« La crise est le moment où l’ancien ordre du monde s’estompe et où le nouveau doit s’imposer
en dépit de toutes les résistances et de toutes les contradictions.Cette phase de transition est
justement marquée par de nombreuses erreurs et de nombreux tourments. »Antonio Gramsci
Outpatient Treatment of Confirmed COVID-19: Living, Rapid Practice Points From the American College of Physicians (Version 1)
Traitement ambulatoire du COVID-19 confirmé : points de pratique vivants et rapides de l'American College of Physicians (version 1)
Amir Qaseem, MD, PhD, MHA, Jennifer Yost, PhD, RN, Matthew C. Miller, MD, Rebecca Andrews, MD, MS, Janet A. Jokela, MD, MPH, Mary Ann Forciea, MD, George M. Abraham, MD, MPH, and Linda L. Humphrey, MD, MPH, for the Scientific Medical Policy Committee of the American College of Physicians, Annals of Internal Medicine 2022, November
https://www.acpjournals.org/doi/full/10.7326/M22-2249?af=R
Les stratégies de gestion du COVID-19 en ambulatoire continuent d'évoluer à mesure que de nouvelles données émergent sur les variantes du SRAS-CoV-2 et la disponibilité de nouveaux traitements. Le Comité de politique médicale scientifique (SMPC) de l'American College of Physicians (ACP) a développé ces points de pratique vivants et rapides pour résumer les meilleures preuves disponibles sur le traitement des adultes atteints de COVID-19 confirmé en ambulatoire. Ces points de pratique n'évaluent pas les traitements COVID-19 en milieu hospitalier ou les traitements complémentaires COVID-19 en milieu ambulatoire.Méthodes : Le SMPC a développé ces points de pratique vivants et rapides sur la base d'un examen vivant et rapide effectué par le Centre ACP pour les examens des preuves à Cochrane Autriche à l'Université de formation continue de Krems (Université du Danube à Krems). Le SMPC maintiendra ces points de pratique en vigueur en surveillant et en évaluant l'impact des nouvelles preuves.
OUI
Point de pratique 1 : Envisager le molnupiravir pour traiter les patients atteints de COVID-19 confirmé léger à modéré en ambulatoire qui sont dans les 5 à 7 jours suivant l'apparition des symptômes et à haut risque de progression vers une maladie grave.Point de pratique 2 : Envisager une thérapie combinée nirmatrelvir-ritonavir (PAXLOVID(r)) pour traiter les patients atteints de COVID-19 confirmé léger à modéré en ambulatoire qui sont dans les 5 jours suivant l'apparition des symptômes et à haut risque de progression vers une maladie grave.Point de pratique 3 : Envisagez le remdesivir pour traiter les patients atteints de COVID-19 confirmé léger à modéré en ambulatoire qui sont dans les 7 jours suivant l'apparition des symptômes et à haut risque d'évoluer vers une maladie grave.
M MNON
Point de pratique 4 : Ne pas utiliser l'azithromycine pour traiter les patients atteints de COVID-19 confirmé léger à modéré en ambulatoire.Point de pratique 5 : N'utilisez pas de chloroquine ou d'hydroxychloroquine pour traiter les patients atteints de COVID-19 confirmé léger à modéré en ambulatoire.Point de pratique 6 : N'utilisez pas l'ivermectine pour traiter les patients atteints de COVID-19 confirmé léger à modéré en ambulatoire.Point de pratique 7 : N'utilisez pas de nitazoxanide pour traiter les patients atteints de COVID-19 confirmé léger à modéré en ambulatoire.Point de pratique 8 : Ne pas utiliser la thérapie combinée lopinavir-ritonavir pour traiter les patients atteints de COVID-19 confirmé léger à modéré en ambulatoire.Point de pratique 9 : Ne pas utiliser la thérapie combinée casirivimab-imdevimab pour traiter les patients atteints d'une forme légère à modérée confirmée de COVID-19 en ambulatoire, à moins qu'elle ne soit considérée comme efficace contre une variante ou une sous-variante du SRAS-CoV-2 en circulation localement.Point de pratique 10 : N'utilisez pas le regdanvimab pour traiter les patients atteints de COVID-19 confirmé léger à modéré en ambulatoire, sauf s'il est considéré comme efficace contre une variante ou une sous-variante du SRAS-CoV-2 localement en circulation.Point de pratique 11 : N'utilisez pas le sotrovimab pour traiter les patients atteints de COVID-19 confirmé léger à modéré en ambulatoire, sauf s'il est considéré comme efficace contre une variante ou une sous-variante du SRAS-CoV-2 localement en circulation.Point de pratique 12 : N'utilisez pas de plasma de convalescence pour traiter des patients atteints de COVID-19 confirmé léger à modéré en ambulatoire.Point de pratique 13 : Ne pas utiliser le ciclésonide pour traiter les patients atteints de COVID-19 confirmé léger à modéré en ambulatoire.Point de pratique 14 : N'utilisez pas de fluvoxamine pour traiter les patients atteints de COVID-19 confirmé léger à modéré en ambulatoire.
https://www.omedit-nag.fr/actualites/covid-19-informations-relatives-lutilisation-des-anticorps-monoclonaux-et-des-autres
file:///E:/Downloads/PAXLOVID+-+Fiche_Acces_precoce_patient+(2)%20(2).pdf
CommentaireOn peut se protéger de la COVID-19 :- Il existe des vaccins efficaces !
- Il existe des masques efficaces !
- Il existe des traitements efficaces !- Il existe des tests diagnostiques fiables +++++
ALORS, qu'est ce que vous attendez ? -
Traitement du COVID-19 : où en est-on ?
"La maladie ne se guérit point en prononçant le nom du médicament, mais en prenant le médicament" Sankara
Aujourd'hui 21/03/2020, il n'existe pas de traitement dédié au COVID-19, mais plusieurs pistes sont à l'étude. Mon propos n'est pas de détailler l'une ou l'autre des études mais d'expliquer comment une molécule devient un traitement sûr et efficace en médecine. Trois temps incontournables : RECHERCHE, DEVELOPPEMENT chez l'homme en 3 phases et enfin NAISSANCE du médicament . Lorsque la molécule é été testée in vitro et in vivo chez l'animal, sans problème on passe à l'évaluation clinique chez l'homme : Phase 1 (tolérance et pharmaco cinétique), Phase 2 (actvité biologique et recherche d'un effet thérapeutique (dose), Phase 3 (confirmation de l'effet thérapeutique) puis si tout va bien dépot du dossier d'enregistement , autorisation de mise sur le marché (AMM) puis commercilaisation. Tout cela se fait en moyenne en 10 ans. Dans le cas de COVID-19 on ne peut envisager un tel timing alors on est en train de tester des molécules connues (cf tableau) qui on une AMM pour des affections bien identifiées mais qui pourraient avoir une action thérapeutique vis à vis du COVID-19.L'une d'entre elle fait le buzz depuis le début : l'HYDROXY- CHLOROQUINE, anti-plaludéen associée à l'AZYTHROMICYN, unantibiotique.C'est le Pr Didier Raoult du CHU de Marseille qui est à l'origine de cette indication. Le Pr Didier Raoult, directeur de l’IHU de Marseille, a présenté les premiers résultats du test clinique à l’hydroxychloroquine réalisé sur 24 patients atteints par le coronavirus. Selon les premiers éléments, un traitement à l’hydroxychloroquine permettrait de réduire la charge, et les résultats sont encore plus prometteurs avec de l’hydroxychloroquine et l’Azithromycine, un antibiotique efficace contre les virus. Selon lui, la réduction de la charge virale est centrale dans la lutte contre le coronavirus, il milite pour que davantage de dépistages soient réalisés en France. Le gouvernement va étendre ce essai dans d’autres hôpitaux afin de vérifier son efficacité à plus grandeéchelle(https://www.20minutes.fr/sante).Diagnostiquons et traitons, nous incite le Pr Raoult. Il s'agit là d'une attitude inédite. Les effets secondaires de ces deux molécules sont connues, leur utilisation est donc potentiellement possible sous couvert d'une surveillance adaptée. Tout cela n'empêche pas les autres études de se poursuive. Je pense qu'il faut OSER le traitement du Pr Raoult car le temps presse et que l'on a rien d'autre d'efficace. Certes son expérience repose sur 26 patients et alors. Dans le même temps la FDA américaine sous la direction de D Trump (je suis anti Trump) valide et s'appropie de manière indécente l'Hydroxychroroquine dans le COVI-19 et donne son autorisation, gros coup de poker de Trump , ça passe ou ça casse ! Quelle sera la suite, bien malin qui pourra le dire mais vue l'évolution galopante et mortelle du COVID-29, il faut agir et suivre le Pr Raoult. A moins que vous ayez quelque chose d'autre à proposer maintenant . Au pire cela ne fonctionnera pas mais au moins on aura essayer. Attendons le feu vert des autorités de santé et ne faisons pas n'importe quoi ni n'importe comment mais le temps presse.Affaire à suivre, chaque heure nous améne son lot de mauvaises nouvelles. Attention pas de prescription de l' Hydroxychroroquine avant autorisation mais ça urge ! Il faut FONCER +++++
NEWS du 21/03/2010 :
Fujifilm a décollé mercredi à la Bourse de Tokyo, après que les autorités chinoises ont déclaré qu'un médicament antigrippal développé à l'origine par le groupe japonais était efficace contre le nouveau coronavirus. La cote de l'action Fujifilm avait été suspendue au début de la séance à Tokyo, en raison d'un afflux d'ordres d'achat, avant de s'envoler de 15,42% à 5.238 yens, le plus haut niveau autorisé sur la séance, qu'il n'a plus quitté jusqu'à la clôture. Le ministère chinois de la Science et de la Technologie a affirmé mardi que des essais cliniques sur favipiravir - le principe actif du médicament antigrippal Avigan de Fujifilm - avaient donné de «très bons résultats» pour traiter le Covid-19(Figaro Economie). Nouvelle étude canadiene qui débute avec la Colchicine (https://www.cbc.ca/news/canada/montreal/montreal-heart-institute-study-colchicine-1.5506930)News du 26 03 2020 : L'Espagne et les États-Unis tentent un traitement inventé il y a un siècle; la transfusion plasmatique directe de personnes convalescente de l'infection à des malades graves."L'hypothèse est le chemin qui conduit à la science" Victor Cherbuliez