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“Je me sers des animaux pour instruire les hommes.” Jean de la Fontaine
“Les animaux traitent mieux les blessés que les hommes.” Ahmadou Kourouma
" La reconnaissance est une maladie du chien non transmissible à l'homme." Antoine Bernhein
https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2813138
Les scores z estimés ont été calculés en unités SD. Les covariables ont été fixées aux valeurs suivantes : 65 ans, femme, race blanche, niveau d'éducation élevé, retraité, troisième quintile de richesse, vivant seul, score d'isolement social de 1, actuellement non-fumeur, consommation d'alcool moins d'une fois par semaine, activité physique modérée, bonne santé générale auto-évaluée et absence de symptômes dépressifs, d'hypertension, de diabète ou de maladie cardiovasculaire.
Points clés
Questions
La possession d'un animal de compagnie est-elle associée au déclin cognitif chez les personnes âgées, et comment la possession d'un animal de compagnie atténue-t-elle l'association entre vivre seul et le taux de déclin cognitif ?
Résultats
Dans cette étude de cohorte portant sur 7 945 participants âgés de 50 ans et plus, la possession d'un animal de compagnie était associée à des taux plus lents de déclin de la mémoire verbale et de la fluidité verbale chez les individus vivant seuls, mais pas chez ceux vivant avec d'autres. La possession d'un animal de compagnie compense l'association entre le fait de vivre seul et la baisse des taux de mémoire verbale et de fluidité verbale.
Signification
Ces résultats suggèrent que la possession d'un animal de compagnie pourrait être associée à un déclin cognitif plus lent chez les personnes âgées vivant seules
Commentaire
Les animaux et les malades : présence rassurante et apaisante, caresser un chat ou un chien, cela éloigne les soucis et le stress de la maladie. Mais les chats et les chiens ne sont pas les seuls qui ont ce privilège, en fait tous les animaux domestiques. Un cheval par exemple vient visiter les pensionnaires d'un EPHAD.
A LIRE :
"La médiation par l’animal a aujourd’hui sa place dans de nombreux établissements français : hôpitaux, centres spécialisés, maisons de retraite… La présence d’un animal comme auxiliaire de thérapie est un vrai « plus » pour de nombreux patients."
"Un animal pour un peu plus d’humain
Alors pourquoi ne pas généraliser la présence des animaux dans les lieux de soin ou d’accueil ? C’est le pari fait par de plus en plus d’instituts médicoéducatifs (IME) ou de maisons de retraite. À La Salamandre, dans l’Aube, c’est Lalou, le « chien d’accompagnement social » formé, là encore, par Handi’chiens qui a fait sa place dans les couloirs de l’Ehpad. Au-delà du réconfort qu’il apporte aux résidents, les soignants eux aussi reconnaissent les bienfaits de sa présence, notamment pour apaiser les patients lors d’un soin difficile et même rétablir une relation plus individualisée entre soignant et soigné."
https://www.essentiel-sante-magazine.fr/sante/traitements-soins/animaux-aident-soignerEt si les animaux étaient notre thérapie ?
https://www.echosciences-hauts-de-france.fr/articles/et-si-les-animaux-etaient-notre-therapie
"En quoi l’animal est une bonne base pour le thérapeute afin d’aider un patient et ça c’est cool
- Répond aux besoins émotionnels du patient
- Possède un effet relaxant pour le patient et représente un facilitateur social
- Permet au thérapeute de ne pas décharger sa pression sur le patient, calme le thérapeute
- Structure l’interaction entre le patient et le thérapeute en attirant l’attention (attention commune)
- Favorise la concentration car ne nécessite pas de parole donc évite l’hyperactivité et la distraction
- N’oblige pas la parole si le patient n’est pas alaise
- Permet de travailler les éléments élémentaires observables à travers les réponses de l’animal aux actions du patient
- Rend la consultation plus drôle et souple
Il faut faire attention à ne pas voir l’animal comme un outil non plus, il reste un être vivant à respecter.
Pour retrouver l’article original : Servais, V. (2007). La relation homme-animal: La relation à l'animal peut-elle devenir significative, donc thérapeutique, dans le traitement des maladies psychiques ?. Enfances & Psy, 35, 46-57. https://doi.org/10.3917/ep.035.0"