Armes Nucléaires : STOP !


“Depuis l'aube de la conscience jusqu'au milieu de notre siècle, l'homme a dû vivre avec la perspective de sa mort en tant qu'individu ; depuis Hiroshima, l'humanité doit vivre avec la perspective de son extinction en tant qu'espèce biologique.” Arthur Koestler


“Il faut éviter de penser à ces difficultés que présente le monde, quelquefois. Sans ça, il deviendrait tout à fait irrespirable.” Marguerite Duras

"Souvenons-nous de la réaction du prix Nobel de la paix Élie Wiesel à ce sujet (guerre nucléaire)  en 1983 : « Nous les gens, nous ne savons pas tout ce que cela veut dire. Quand nous entendons parler de mille bombes,de mégatonnes, et nous ne savons pas ce que tout cela veut dire. Je n’ai pas ce genre d’imagination. Pour moi, c’est une abstraction"

"Des événements aussi fous ne se produisent que lorsque les hommes qui connaissent les faits ne trouvent personne pour en parler et lorsque les faits sont trop secrets pour être discutés ou même soumis à réflexion. " 
J. Robert Oppenheimer

Trois aticles sur un sujet douloureux, le risque nucléaire, la Russie est menaçante depuis "sa guere" contre l'Ukraine, jusqu'où ?

Elle est menaçante mais c'est le rôle de la disuasion nucléaire

Elle est très  dangereusement menaçante

MEREUK
" Notre âme ne peut pas mourir, la liberté ne meurt jamais."
Taras Chevtchenko (Ukraine)
Taras Hryhorovytch Chevtchenko (en ukrainien : Тара́с Григо́рович Шевче́нко), surnommé Kobzar, né le 25 février 1814 (9 mars 1814 dans le calendrier grégorien) à Moryntsi (en), gouvernement de Kiev, et mort le 26 février 1861 (10 mars 1861 dans le calendrier grégorien) à Saint-Pétersbourg (Empire russe), est un poète, peintre et humaniste ukrainien.

Le premier papier traduit  d'un article du JAMA qui exhorte les scientifiques, les professionels de santé qui doivent se mobiliser contre le risque nucléaire

Le deuxième un éditorial d'Albert Camus sur Hiroshima juste après l'explosion en 1945
 
Le troisiène un article publié dans CAIRN, Imaginer la possibilité de la guerre nucléaire pour y faire face. Le rôle de la culture populaire visuelle de 1950 à nos jours
Benoît Pelopidas Cultures & Conflits 2021/3-4 (n° 123-124 , pages 173 à 212

Le quatrième ; que faire des armes nucléaires ? 

Le film OPPENHEIMER est à voir dans ce contexte

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"L’un des faits les plus connus du physicien remonte au premier test réalisé d’une bombe nucléaire, le 16 juillet 1945. Alors qu’Oppenheimer assiste à la première détonation et que la poussière n’est pas encore retombée, il laisse échapper une phrase :“maintenant, je suis devenu la Mort, le destructeur des mondes”.

Cette citation, qu’il tire des écritures hindoues est certainement la plus connue du physicien. Issue du Bhagavad-Gita, un long poème épique de 18 chapitres, elle est également très connue parmi l’ensemble des écrits fondamentaux de l’hindouisme souvent considéré comme un abrégé de l’ensemble de la doctrine religieuse."
 
https://gaming.gentside.com/cinema/oppenheimer-ce-qui-se-cache-derriere-la-citation-du-destructeur-des-mondes_art36249.html#:~:text=L'un%20des%20faits%20les,%2C%20le%20destructeur%20des%20mondes%E2%80%9D.

"Quand je suis venu te voir avec ces calculs, nous pensions que nous pourrions déclencher une réaction en chaîne qui détruirait le monde entier....Je m'en souviens bien. Qu'en est-il....Je crois que oui. " J.Robert Oppenheimer et Albert Einstein .



ARTICLE 1 
 
Abbasi K, Ali P, Barbour V, Bibbins-Domingo K, Rikkert MGMO, Horton R, Mash R, Monteiro C, Naumova EN, Rubin EJ, Sahni P, Tumwine J, Yonga P, Zielinski C, Mitra A, Ruff T, Haines A, Helfand I. Reducing the risks of nuclear war-The role of health professionals. Acta Obstet Gynecol Scand. 2023 Aug 1. doi: 10.1111/aogs.14650. Epub ahead of print. PMID: 37526199.
Réduire les risques de guerre nucléaire - Le rôle des professionnels de la santé
Article libre d'accés
 
En  janvier 2023, le Conseil des sciences et de la sécurité du Bulletin of the Atomic Scientists a avancé les aiguilles de l'horloge de la fin du monde à 90 secondes avant minuit, reflétant le risque croissant de guerre nucléaire. 

En août 2022, le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a averti que le monde se trouvait désormais dans « une période de danger nucléaire sans précédent depuis le pic de la guerre froide ».

Le danger a été souligné par les tensions croissantes entre de nombreux États dotés d'armes nucléaires. 

En tant qu'éditeurs de revues médicales et de santé dans le monde entier, nous appelons les professionnels de la santé à alerter le public et nos dirigeants sur ce danger majeur pour la santé publique et les systèmes vitaux essentiels de la planète, et exhortons à agir pour le prévenir.

Les efforts actuels de contrôle des armements nucléaires et de non-prolifération sont insuffisants pour protéger la population mondiale contre la menace d'une guerre nucléaire par conception, erreur ou erreur de calcul.

Le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) engage chacune des 190 nations participantes « à poursuivre de bonne foi des négociations sur des mesures efficaces relatives à la cessation de la course aux armements nucléaires à une date rapprochée et au désarmement nucléaire, et sur une traité de désarmement général et complet sous un contrôle international strict et efficace ». 

Les progrès ont été d'une lenteur décevante et la dernière conférence d'examen du TNP en 2022 s'est terminée sans une déclaration commune.

Il existe de nombreux exemples de quasi-catastrophes qui ont exposé les risques de dépendre de la dissuasion nucléaire pour un avenir indéfini. 

La modernisation des arsenaux nucléaires pourrait augmenter les risques : par exemple, les missiles hypersoniques diminuent le temps disponible pour faire la distinction entre une attaque et une fausse alerte, augmentant la probabilité d'une escalade rapide.

Toute utilisation d'armes nucléaires serait catastrophique pour l'humanité.

Même une guerre nucléaire "limitée" impliquant seulement 250 des 13 000 armes nucléaires dans le monde pourrait tuer 120 millions de personnes et provoquer une perturbation climatique mondiale conduisant à une famine nucléaire, mettant 2 milliards de personnes en danger. 

Une guerre nucléaire à grande échelle entre les États-Unis et la Russie pourrait tuer 200 millions de personnes ou plus à court terme, et potentiellement provoquer un « hiver nucléaire » mondial qui pourrait tuer 5 à 6 milliards de personnes, menaçant la survie de l'humanité.

Une fois qu'une arme nucléaire a explosé, l'escalade vers une guerre nucléaire totale pourrait se produire rapidement.

La prévention de toute utilisation d'armes nucléaires est donc une priorité urgente de santé publique et des mesures fondamentales doivent également être prises pour s'attaquer à la cause profonde du problème, en abolissant les armes nucléaires.
 
La communauté de la santé a joué un rôle crucial dans les efforts visant à réduire le risque de guerre nucléaire et doit continuer à le faire à l'avenir. 

Dans les années 1980, les efforts des professionnels de la santé, menés par l'International Physicians for the Prevention of Nuclear War (IPPNW), ont contribué à mettre fin à la course aux armements de la guerre froide en éduquant les décideurs politiques et le public des deux côtés du rideau de fer sur les conséquences de la guerre nucléaire.

Cela a été reconnu lorsque le prix Nobel de la paix de 1985 a été décerné à l'IPPNW                           ( https://www.ippnw.org ).
 
En 2007, l'IPPNW a lancé la Campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires, qui est devenue une campagne mondiale de la société civile avec des centaines d'organisations partenaires.

Une voie vers l'abolition nucléaire a été ouverte avec l'adoption du Traité sur l'interdiction des armes nucléaires en 2017, pour lequel la Campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires a reçu le prix Nobel de la paix 2017.
 
Les organisations médicales internationales, dont le Comité international de la Croix-Rouge, l'IPPNW, l'Association médicale mondiale, la Fédération mondiale des associations de santé publique et le Conseil international des infirmières, ont joué un rôle clé dans le processus menant aux négociations et dans les négociations elles-mêmes, présentant les preuves scientifiques des conséquences sanitaires et environnementales catastrophiques des armes nucléaires et de la guerre nucléaire.
 
Nous appelons maintenant les associations professionnelles de la santé à informer leurs membres dans le monde entier de la menace pour la survie humaine et à se joindre à l'IPPNW pour soutenir les efforts visant à réduire les risques à court terme de guerre nucléaire, y compris 3 mesures immédiates de la part des États dotés d'armes nucléaires et leurs alliés : premièrement, adopter une politique de non-utilisation en premier , deuxièmement, retirer leurs armes nucléaires de l'alerte instantanée ; et troisièmement, demander instamment à tous les États impliqués dans les conflits actuels de s'engager publiquement et sans équivoque à ne pas utiliser d'armes nucléaires dans ces conflits.

Nous leur demandons en outre d'œuvrer à la fin définitive de la menace nucléaire en soutenant l'ouverture urgente de négociations entre les États dotés d'armes nucléaires en vue d'un accord vérifiable et assorti de délais pour éliminer leurs armes nucléaires conformément aux engagements pris dans le cadre du TNP, ouvrant la voie à toutes les nations à adhérer au Traité sur l'interdiction des armes nucléaires.
 
Le danger est grand et grandissant.

Les États dotés d'armes nucléaires doivent éliminer leurs arsenaux nucléaires avant de nous éliminer. La communauté de la santé a joué un rôle décisif pendant la guerre froide et plus récemment dans l'élaboration du Traité sur l'interdiction des armes nucléaires. Nous devons relever ce défi de nouveau comme une priorité urgente, en travaillant avec une énergie renouvelée pour réduire les risques de guerre nucléaire et pour éliminer les armes nucléaires.

“L'arme nucléaire, c'est la fin acceptée de l'humanité.” Théodore Monod

Eliminer les arsenaux nucléaires, une fausse bonne idée, est-ce que c'est réellement possible sur le plan technique ? 

ARTICLE 2 

Albert Camus sur Hiroshima. L'éditorial de Combat du 8 août 1945
Par Albert Camus.

"Le monde est ce qu'il est, c'est-à-dire peu de chose. C'est ce que chacun sait depuis hier grâce au formidable concert que la radio, les journaux et les agences d'information viennent de déclencher au sujet de la bombe atomique. 
Publié le Mercredi 5 août 2015

On nous apprend, en effet, au milieu d'une foule de commentaires enthousiastes que n'importe quelle ville d'importance moyenne peut être totalement rasée par une bombe de la grosseur d'un ballon de football.
 
Des journaux américains, anglais et français se répandent en dissertations élégantes sur l'avenir, le passé, les inventeurs, le coût, la vocation pacifique et les effets guerriers, les conséquences politiques et même le caractère indépendant de la bombe atomique.
 
Nous nous résumerons en une phrase : la civilisation mécanique vient de parvenir à son dernier degré de sauvagerie. Il va falloir choisir, dans un avenir plus ou moins proche, entre le suicide collectif ou l'utilisation intelligente des conquêtes scientifiques.

En attendant, il est permis de penser qu'il y a quelque indécence à célébrer ainsi une découverte, qui se met d'abord au service de la plus formidable rage de destruction dont l'homme ait fait preuve depuis des siècles. Que dans un monde livré à tous les déchirements de la violence, incapable d'aucun contrôle, indifférent à la justice et au simple bonheur des hommes, la science se consacre au meurtre organisé, personne sans doute, à moins d'idéalisme impénitent, ne songera à s'en étonner.

Les découvertes doivent être enregistrées, commentées selon ce qu'elles sont, annoncées au monde pour que l'homme ait une juste idée de son destin. Mais entourer ces terribles révélations d'une littérature pittoresque ou humoristique, c'est ce qui n'est pas supportable.

Déjà, on ne respirait pas facilement dans un monde torturé. Voici qu'une angoisse nouvelle nous est proposée, qui a toutes les chances d'être définitive. On offre sans doute à l'humanité sa dernière chance. Et ce peut-être après tout le prétexte d'une édition spéciale. Mais ce devrait être plus sûrement le sujet de quelques réflexions et de beaucoup de silence.

Au reste, il est d'autres raisons d'accueillir avec réserve le roman d'anticipation que les journaux nous proposent.
 
Quand on voit le rédacteur diplomatique de l'Agence Reuter annoncer que cette invention rend caducs les traités ou périmées les décisions mêmes de Potsdam, remarquer qu'il est indifférent que les Russes soient à Koenigsberg ou la Turquie aux Dardanelles, on ne peut se défendre de supposer à ce beau concert des intentions assez étrangères au désintéressement scientifique.

Qu'on nous entende bien. Si les Japonais capitulent après la destruction d'Hiroshima et par l'effet de l'intimidation, nous nous en réjouirons.

Mais nous nous refusons à tirer d'une aussi grave nouvelle autre chose que la décision de plaider plus énergiquement encore en faveur d'une véritable société internationale, où les grandes puissances n'auront pas de droits supérieurs aux petites et aux moyennes nations, où la guerre, fléau devenu définitif par le seul effet de l'intelligence humaine, ne dépendra plus des appétits ou des doctrines de tel ou tel État.

Devant les perspectives terrifiantes qui s'ouvrent à l'humanité, nous apercevons encore mieux que la paix est le seul combat qui vaille d'être mené.
 
Ce n'est plus une prière, mais un ordre qui doit monter des peuples vers les gouvernements, l'ordre de choisir définitivement entre l'enfer et la raison."

https://www.humanite.fr/monde/albert-camus/albert-camus-sur-hiroshima-leditorial-de-combat-du-8-aout-1945-580990

HIROSHIMA a  marqué un tournant historique, l'impensable était devenue une réalité

"Le football américain, c'est comme la guerre nucléaire, il n'y a pas de vainqueur, juste des survivants." Frank Gilford


ARTICLE 3 

Imaginer la possibilité de la guerre nucléaire pour y faire face.
Le rôle de la culture populaire visuelle de 1950 à nos jours
Benoît Pelopidas
Dans Cultures & Conflits 2021/3-4 (n° 123-124) pages 173 à 212


"This is your warning
Four minute warning
I don’t wanna hear it
I don’t wanna know
I just wanna run and hide
This is just a nightmare
But soon I’m gonna wake up
Someone’s gonna bring me ‘round
This is our warning
Four minute warning
‘Four minute warning’
Radiohead, Album In Rainbows (2007)"



"La guerre nucléaire est une singulière possibilité   Elle est radicalement intolérable, plus encore que la plupart des autres catastrophes redoutées . La doctrine de la dissuasion nucléaire dit, sur un mode paradoxal, cette possibilité et cette intolérabilité. C’est en son nom que les États dotés d’armes nucléaires se disent et se montrent prêts à employer leurs armes au prix de plusieurs centaines de milliers de vies civiles, y compris celles de leurs propres ressortissants, soit un prix qu’ils ne sont prêts à payer et un niveau de violence qu’ils ne sont prêts à engager en aucune autre circonstance. Et pourtant, elle demeure possible, suite à une frappe délibérée, accidentelle ou à une escalade inadvertante  

 Ajoutons que les experts du Bulletin of the Atomic Scientists considèrent que nous sommes depuis cette année (2021) dans une période de danger nucléaire sans précédent. Quelle que soit la position du lecteur sur l’efficacité et la légitimité de la dissuasion nucléaire mais aussi sur la possibilité de quantifier le risque nucléaire, force est donc de constater que supposer l’impossibilité de la guerre nucléaire est une erreur grave de diagnostic. Étant donné son caractère intolérable, l’objet de cette intervention consiste à comprendre comment les citoyens et les décideurs peuvent se figurer cette possibilité qui demeure pour y faire face. En effet, que la guerre nucléaire advienne ou pas, croire à son impossibilité aboutirait à biaiser a priori les jugements éthiques et politiques que nous portons sur les politiques à mener pour la prévenir.

En 2021, il y a sur notre planète plus de 13 000 armes nucléaires dont la plupart ontune capacité de destruction supérieure à l’explosif qui a rasé la ville d’Hiroshima le 6août 1945. Plus de 1 600 d’entre elles aux États-Unis et en Russie sont en état d’alerteet peuvent être lancées en moins de quinze minutes. Une guerre impliquant moinsde 1 % des arsenaux nucléaires actuels mettrait en péril l’approvisionnement en nourriture de la planète.........."

A LIRE IN EXTENSO https://www.cairn.info/revue-cultures-et-conflits-2021-3-page-173.htm#pa3
 
"Vous qui avez le doigt sur la puissance armée et sur les codes du feu nucléaire, vous qui, d'une simple parole pouvez faire pleuvoir un déluge de fer et de sang sur des milliers d'innocents pour neutraliser quelques dizaines de criminels, m'accorderiez-vous quelques minutes avant de lâcher vos projectiles ? Yves Duteil

Nous sommes dans une période de danger qui peut s'avérer brutale, immédiate sans annonce

ARTICLE 4 de 2020, que faire des armes nucléaires ? 

"En 2017, l’ONU a adopté un traité visant à éliminer les 13 400 armes nucléaires sur la planète. Son préambule honore les « hibakusha », les survivants des bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki. Pourtant, le Japon a refusé d’assister aux négociations et a boycotté le vote.
 
Les neuf États qui détiennent l’arme nucléaire sont persuadés que la dissuasion, grâce à la menace de représailles massives, est le meilleur moyen de garantir la paix. Le Japon ne souhaite pas perdre le « parapluie nucléaire » américain qui lui permet de résister aux provocations de la Corée du Nord.

Les stocks nucléaires ont fondu de 81 % depuis la fin de la guerre froide. Or, le monde est entraîné dans une nouvelle course à l’armement qui pourrait ébranler sa stabilité. À l’ONU, 122 États rejettent les principes de la dissuasion et revendiquent un désarmement complet. Après 75 ans d’existence, faut-il abolir l’arme nucléaire ?"

"Le monde est entré dans un deuxième âge nucléaire marqué par un regain des tensions. La dissuasion, malgré ses problèmes, est un mal nécessaire préférable au projet actuel de dénucléarisation pour assurer la stabilité. Néanmoins, l’élection de Joe Biden aux États-Unis pourrait restaurer la confiance. La COVID-19 assèche les finances publiques destinées à la défense. Le démocrate est pour le bannissement des essais nucléaires et appuie la prolongation de l’accord New Start avec la Russie, qui limite les armes stratégiques. Dans les affaires nucléaires, le réalisme reste compatible avec l’optimisme. "

https://www.ledevoir.com/opinion/idees/583864/faut-il-abolir-l-arme-nucleaire


Commentaire
C'est la première fois depuis la deuxième guerre mondiale que l'Europe est menacée par un  conflit procje , la guerre  RUSSO-UKRAINIEN, un conflit grave et surtout à haut potentiel nucléaire. Il est donc logique qu'une mobilisation massive du monde contre les armes nucléaires soit une réalité, une réalité vrai. Mais en fait ce n'est pas vraiment le cas aujourd'hui, de vaines paroles, mais pour quels actes ? Poutine est totalement imprévisible comme l'était Hitler et tous les dirigeants du même acabit. Alors tout peut se précipiter en 4 minutes.....ce n'est pas la bonne réponse.
 
Jusqu'où le principe de la disuasion peut-il aller?

Est il si solide que cela ? 

Indicible peur.......

Comment empêcher Poutine de provoquer une guerre nucléaire ? .....réponse faire disparaître Poutine puis faire disparaître tout l'arsenal nucléaire présent sur notre planéte, mais est-ce possible ? Mais mauvaise réponse, une disparition "opportune" de Poutine, est à risque, voire à sur risque avec les successeurs potentiels. Aujourd'hui nous sommes spectateurs inefficaces de la guerre, on fournit des armes à l'Ukraine (qui en a besoin) et pendant ce temps là Poutine nous fait peur avec le petit bouton rouge. DEpuis le début du conflit les russes ont activé la menace nucléaire 4 fois (3 fois Poutine et une recémment de Medvedev) ,le quel bouton existe dans 9 états. dont 5 ont un dirigeant de type dictateur donc à haut danger : les 5 cavaliers de l'apocalypse !  Une pression simultanée sur le bouton rouge de ces 9 états feraient disparaître notre planéte à jamais. Est-ce que tous les dirigeants en sont conscients encore en 2023.....aprés moi le déluge, une règle qui existe toujours chez les plus fous d'entre eux ! 

Il faut cependant croire en l'homme, sinon...........

Dans les affaires nucléaires, le réalisme reste compatible avec l’optimisme, reste-t-il vraiment compatible ???????

armnuclllEt l'IRAN où en est-elle avec le nucléiare ? 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Prolif%C3%A9ration_nucl%C3%A9aire#:~:text=Carte%20des%20%C3%89tats%20dot%C3%A9s%20de,sans%20reconnaissance%20officielle%20(Isra%C3%ABl).

Nous devons continuer à vivre avec la menace nucléaire......elle existait, mais elle s'est rapprochée un plus de nous, bluff or not bluff, c'est là qu'est la question.......et nous n'avos pas la réponse......

Illustrations pahttps://cartoonmovement.com/

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"Décontamination" —
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L’été est si court !
Mitsuru Ikeda

Le premier avril aussi
Entendre ceci :
"Fukushima Is under control."
Tami Kobayashi

Les enfants s’habituent
À porter des masques en papier
Les oiseaux, eux, commencent à migrer...
Kayo Takahashi

Pays des sakuras.
Les centrales nucléaires comme d’immenses
Mines antipersonnel.
Tohran Nagase

Des radiations
Il ignorait ce que cachait ce mot —
Cancer des os.
Jean Antonini

"Parce qu’il est désormais capable de transformer la matière jusque dans ses profondeurs les plus intimes, l’humain a fait entrer, grâce à l’énergie nucléaire, la nature elle-même dans l’histoire, c’est-à-dire dans l’ensemble des processus sur lesquels il exerce une emprise active,"            explique Hannah Arendt.

Jean-Pierre Dupuy : “L’apocalypse nucléaire est notre destin… contre lequel il faut lutter”