"C'est pareil pour tout. On tire des lignes droites et la vie fait des courbes" Katherine Pancol
Vous avez pu voir dans de nombreux journaux les fameuses courbes d'évolution de la pandémie COVID-19. En fait il s'agit de deux courbes . La première représente le nombre de contaminations sans mesure préventive, avec un pic, largement au dessus du seuil de saturation du systéme de santé représenté par une ligne en point tillé.La deuxième émoussée reste en de ça des capacités de santé du fait de la mise place de mesures permettant de ralentir la propagation du virus. Les mesures mises en place peuvent être de 2 types, le CONFINEMENT total ou le DEPISTAGE SYSTEMATIQUE de la population comme en Corée , et CONFINEMENT des sujets positifs. En Italie et en France c'est le confinement qui a été choisi dans le but d'être opérationnel en fonction de nos capacités sanitaires. Mais pour la région de Mulhouse le confinement initial n'a aps été réalisée donc explosions du nombre de cas, qui n'ont pas permis de passer sous le seuil d'efficacité de la pandémie, d' ou difficulté de traitement (pas assez de lits etc) et l'évacuation de patients par l'armée, espérons que le prolongement du confinement sera plus efficace. Voyons maintenant la deuxième figure (bas de page) proche de la première, mais qui concerne la grippe espagnole sur Paris, New York, Londres et Berlin en 1918/1919. Rappelons que cette pandémie a fait de 20 à 50 millions de morts selon l'Institut Pasteur, et peut-être jusqu'à 100 millions selon certaines réévaluations récentes, soit 2,5 à 5 % de la population mondiale. Ce qui est intéressant c'est qu'en 2020 on a utlisé le même principe de graphiques qu'en 1918.Certes c'est le taux de mortalité, mais s'il on prend le profil de Paris il est superposable à la situation actuelle de la France.Etonnant non ! En fait on n'a rien inventé en 2020 et l'on s'est inspiré largement des travaux de 1918. L'histoire est un perpétuel recommencent....les leçons du péssé, ne jamais oublier !
"Le temps est une invention, ou il n'est rien du tout" Henri Bergson