Covid-19

  • Alarme : Los Angeles Times
    Désinformation
  • AOMI et Covid-19
    "Quand le coeur d'un grand homme cesse de battre, on donne son nom à une artère." Pierre Daninos

    "Un fleuve telle une artère redonne à la mer ce que la mer avait donné à la Terre." Axonezone

    Analyse de 3  articles
    :

    ARTICLE 1 :  A cross-sectional study evaluating hospitalization rates for chronic limb-threatening ischemia during the COVID-19 outbreak in Campania, Italy, Eugenio Stabile et Coll, Vascular Medicine 2021, Vol. 26(2) 174– 179 (https://journals.sagepub.com/doi/full/10.1177/1358863X20977678)

    Une étude transversale évaluant les taux d'hospitalisation pour l'ischémie chronique menaçant les membres pendant la pandémie COVID-19 en Campanie, en Italie
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    L'expansion de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) a incité le gouvernement italien a décidé d'un  confinement national le 9 mars 2020.
     
    Le but de cette étude est d'évaluer le taux d'hospitalisation et le mode de traitement hospitalier des patients atteints d'ischémie chronique menaçant les membres (CLTI) avant et pendant le confinement dans la région de Campanie en Italie.

    La population de l'étude comprend tous les patients atteints de CLTI hospitalisés en Campanie sur une période de 10 semaines: 5 semaines avant et 5 semaines pendant le confinement ( n= 453). Les patients ont été traités médicalement et / ou ont subi une revascularisation urgente et / ou une amputation majeure des membres inférieurs. L'âge moyen était de 69,2 ± 10,6 ans et 27,6% des patients étaient des femmes.

    Pendant l'hospitalisation, 21,9% des patients ont été traités médicalement, 78,1% ont subi une revascularisation et 17,4% ont nécessité des amputations. Dans les semaines pendant le confinement un taux d'hospitalisation réduit pour CLTI a été observé par rapport aux semaines précédant le confinement  (25 vs 74/100 000 habitants / an; taux d'incidence: 0,34, IC à 95% 0,32-0,37). Cet effet a persisté jusqu'à la fin de la période de cette
    étude.
     
    Cette étude a rapporté qu'au cours des 5 semaines pendant le confinement de la région de Campanie en Italie:
    - Le taux d'hospitalisation CLTI a été réduit à 1/3 de celui observé dans les 5 semaines précédant le verrouillage.
    - Le taux d'amputation des patients hospitalisés avec CLTI a été augmenté par rapport à celui observé avant le confinement.
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    Une augmentation du taux d'amputation dans les semaines pendant le confinement  a été observée (29,3% vs 13,4%; p<0,001). Cette étude rapporte un taux réduit d'hospitalisation liée à lla CLTI et une augmentation du taux d'amputation à l'hôpital pendant le confinement en Campanie.

    Assurer un traitement approprié pour les patients atteints de CLTI doit être une priorité, même pendant les périodes du confinement de la maladie en raison de la pandémie de COVID-19 ou d'autres conditions similaires.

    ARTICLE 2 : Prevalence of COVID-19 Risk Factors and Risks of Severe Acute Respiratory Disease are Markedly Higher in Patients with Symptomatic Peripheral Arterial Occlusive Disease,Frederik Peters,EJVES Volume 61, Issue 5, May 2021, Pages 859-860

    https://www.ejves.com/article/S1078-5884(21)00207-0/abstract

    La prévalence des facteurs de risque du COVID-19 et les risques de maladie respiratoire aiguë sévère sont nettement plus élevés chez les patients atteints de maladie occlusive artérielle périphérique symptomatique (AOMI) 
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    La prévalence des facteurs de risque de la  COVID-19 et les risques de maladie respiratoire aiguë sévère sont nettement plus élevés chez les patients atteints d'AOMI symptomatique La cohorte la plus vulnérable présentant le risque le plus élevé de maladie grave a été récemment décrite dans diverses publications.Les hommes, les octogénaires, les patients atteints de maladie cardiovasculaire, de diabète, de maladie hépatique chronique, de maladie rénale chronique, de maladie pulmonaire chronique, de tumeur maligne et ceux souffrant d'obésité et de tabagisme sont plus à risque que la population en bonne santé. Les patients présentant un (AOMI  sont connus pour présenter d'une multimorbidité complexe chronique comprenant tous ces facteurs de risque.

    Jusqu'à ce que des connaissances plus spécifiques et de meilleures données sur la COVID-19 soient disponibles, des maladies comparables telles que la grippe et le syndrome respiratoire aigu sévère ou généralement une maladie respiratoire aiguë peuvent servir d'indicateurs de la vulnérabilité de certais sous-groupes.

    Les résultats évalués au cours du suivi d'un an après le séjour de référence concernaient l'hospitalisation associée à la grippe, au SDRA et aux maladies respiratoires aiguës. Les taux normalisés selon l'âge et le sexe et les différences de taux pour 1 000 personnes (facteurs de risque) et 1 000 années-personnes (résultats) avec des intervalles de confiance à 95% ont été calculés.

    Les patients présentant une AOMI symptomatique ( n = 11 299) étaient plus souvent des hommes (52,8%) et plus âgés (âge moyen 73,3 ± 11,0 ans) que l'échantillon témoin ( n = 99 730, 35,9% d'hommes, âge moyen 63,1 ± 12,9 ans).

    Standardisés pour ces différences, les patients atteints d'AOMI avaient un profil de facteur de risque moins favorable que l'échantillon témoin . Les risques étaient élevés pour le tabagisme, le diabète, les maladies coronariennes, l'hypertension, l'obésité, les atteintes hépatiques et les maladies pulmonaires chroniques, mais pas pour le cancer. La vaccination antigrippale a été notée plus souvent chez les patients atteints d'AOMI que dans l'échantillon témoin

    Le risque d'hospitalisation associé à la grippe, au SDRA et aux maladies respiratoires aiguës était plus de quatre fois plus élevé chez les patients atteints d'AOMIque dans l'échantillon témoin. Sur 10 000 personnes, 63,6 ont souffert de la grippe, 8,3 du SDRA et 734,3 d'une maladie respiratoire aiguë pendant un an de suivi après le séjour de référence.

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    Ces résultats confirment que les patients traités pour une AOMI symptomatique sont non seulement plus âgés et plus souvent de sexe masculin, mais sont également confrontés à des facteurs de risque de COVID-19 considérablement élevés et sont particulièrement sensibles aux maladies respiratoires graves associées à l'hospitalisation. Malgré une probabilité plus élevée de vaccination contre la grippe chez les patients atteints d'AOMI, les taux sont encore considérablement inférieurs aux objectifs de couverture nationale et aux recommandations des lignes directrices de l'American Heart Association / American College of Cardiology. Cette situation est préoccupante d' autant plus que la grippe comme les maladies ne sont pas seulement liées à un risque plus élevé d'événements indésirables respiratoires , mais aussi à la morbidité cardiovasculaire et mortalité toutes causes confondues chez les patients atteints de la maladie athéromateuse coronarienne et d' autres.

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    ARTICLE 3  : An increased severity of peripheral arterial disease in the COVID-19 era,Giuseppe Sena et coll, J Vasc Surg . 2020 Aug;72(2):758

    Une gravité accrue de la maladie artérielle périphérique à l'ère du COVID-19

    Aug;72(2):758 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32360372/

    La récente pandémie Covid-19
     a considérablement accru la pression sur notre système de santé dans le monde. L'urgence sanitaire a modifié l'organisation des établissements de santé et a focalisé l'attention sur la gestion de la pandémie. Cela a conduit à des changements importants dans le traitement des patients sans COVID-19 et a abouti à l'accès plus difficile aux soins avec des retards dans le diagnostic et le traitement. Les maladies vasculaires, y compris les maladies artérielles périphériques, nécessitent un traitement rapide dans la plupart des cas.  L'atteinte la plus sévère de l'AOMI  est ischémie critique des membres (CLI). La CLI nécessite une revascularisation rapide pour éviter la perte de tissu et l'amputation. L'introduction du confinement en Italie à partir du 9 mars 2020 a conduit à la fermeture des activités ambulatoires et a empêché l'accueil précoce des patients atteints de CLI. De plus, la peur de la contagion a conduit à une sous-estimation des symptômes et a retardé l'accès au traitement en urgence. Ainsi, des patients atteints de CLI sévère avec ulcères septiques importants et gangrène sont arrivés dans notre service de chirurgie vasculaire. Pour la plupart de ces patients, il n'a pas été possible de sauver les membres et, par conséquent, ils ont subi une chirurgie d'amputation. Nous avons observé que le nombre d'amputations pratiquées dans notre service du 9 mars au 20 avril 2020 était significativement supérieur au nombre pratiqué au cours de la même période en 2019. Plus précisément, nous avons pratiqué 9 amputations au cours de cette période contre 5 amputations réalisées en 2019 sur la même période; une augmentation de près de 50%. Nous pensons que la pandémie COVID-19 a conduit à un mauvais traitement des patients atteints d'autres entités pathologiques; il est donc nécessaire d'adopter des mesures plus adaptées pour éviter d'autres conséquences graves sur la santé des citoyens. Par conséquent, il est nécessaire d'identifier les solutions qui permettront à ces patients d'avoir un accès rapide au traitement avec des améliorations marquées des résultats.

    forza italia allan mcdonald

    Commentaires 


    Toutes les atteintes cardiovasculaires, le diabète, l'obésité sont des facteurs de co morbidité majeurs en cas de Covid-19.  Les patients qui sont porteurs d'une AOMI cumulent tous les facteurs de co-morbidité, d'autant plus qu'ils sont le plus souvent des polyvasculaires. Ces patients sont tous prioritaires pour être vaccinés et se protéger du mieux possible.

    Ces trois articles et leurs résultats sont applicables sur toute la planète AOMI ! 

    De plus durant le premier confiement  en France, nous avons assisté chez les patients porteurs d'AOMI à différentes situations : reprise du tabac, réduction de la marche, abandon d'une partie du traitement  médical .Après le premier confinement , les patients on été  revu en consultation avec souvent des aggravations de leur AOMI. La faute des autorités en France est d'avoir dit lors du premier confinement, restrez chez vous ne consulter pas votre médecin, ce qui n'a plus été le cas pour les autres confinbements, erreur regrettable.

    Les affections cardiovasculaire représentent un surrisque en cas de Covid-19. L'AOMI en fait partie avec un surrisque encore  augmenté. Les patients qui présentent une AOMI sont prioritaires pour la vaccination. Autre point ,en cas de confinement , le suivi de ces patients ne doit pas être interrompu.

    #VACCINE2.0

  • COVI-DOSE
    Analyse
  • Covi19 : Situation Bouche du Rhône, Gironde et Guadelooupe

    "Aussi laisserai-je, maintenant, la parole à mon ami Luis Régo, qui poussa, naguère, ici même, le plus troublant des cris d'alarme : « Les chiffres sont accablants : il y a de plus en plus d'étrangers dans le monde » Pierre Desproges

    « Quand je vois ce que je vois et que j'entends ce que j'entends, je suis bien content de penser ce que je pense. » Fernand Raynaud


















    Source

    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/infographies-covid-19-pourquoi-la-situation-est-jugee-inquietante-a-bordeaux-marseille-et-en-guadeloupe_4103531.html#xtor=CS2-765-%5Bautres%5D-

    P
    lus que jamais #1MASQUEPOURTOUS etc....mais on l'a dit et redit, alors ? 
  • Covid de longue durée
     
    "La vie ressemble à un conte : ce qui importe, ce n'est pas sa longueur, mais sa valeur." Sénèque

    "Boxer me prouve, à longueur d'entraînement, que j'existe. Chaque coup reçu, chaque impact, la douleur même, me rappellent que je suis vivante. J'ai mal et je résiste."          Aya Sissoko


    Une grippette vous avez dit ?


    chronique


    Non, une affection qui peut évoluer sur le mode chronique et systémique car tous les organes peuvent être touchés.Quel est pourcentage de patients concernés ? Difficile à dire d'autant plus que toutes et tous n'en parlent pas. On peut avancer un chiffree de 30% 

    Tous ces patients qui ont été infectés par la Covid-19 et quel que soit leur âge , nécessitent un suivi régulier et surtout l'écoute des médecins et même si les symptômes décrits sont très atypiques.
    retradeememyCe virus est à la fois une bombe à fragmentation et une bombe à retardement, ce n'est pas une grippe banale.

    Source : 
    https://www.vidal.fr/actualites/25119/covid_19_quelles_sequelles_a_long_terme_l_experience_du_sras_et_du_mers/
     
    #1MASQUEPOURTOUS reste la meilleure prévention, on le dira jamais assez.
  • COVID LONG : le point
     
    " Les mots d'une phrase ou d'un vers sont les traces, les cicatrices des sentiments de l'auteur." Fabrice Luchini

    "Le souvenir commence avec la cicatrice.”
    Alain

    « Le premier tueur au monde, c’est la misère et la pauvreté, et la France n’y échappe pas », relève Mahmoud Zureik, professeur d’épidémiologie et de santé publique à l’université de Versailles-Saint-Quentin (Yvelines).


    d'après Top Biomedical Science
    @imedverse


    WHO: At least 17 million people in the WHO European Region experienced long COVID in the first two years of the pandemic; millions may have to live with it for years to come.

    OMS : Au moins 17 millions de personnes dans en Europe ont connu une longue COVID au cours des deux premières années de la pandémie ; des millions de personnes devront peut-être vivre avec pendant des années.

    COCVVLLL
    Durée d’un COVID Long

    Il est difficile de prédire la durée pour chaque patient de l’affection post-COVID-19. Les recherches actuelles montrent que les patients peuvent éprouver des symptômes persistants pendant des semaines ou des mois après avoir contracté la COVID-19.
     
    Bien que plusieurs tests existent pour l’infection initiale à la COVID-19, il n’existe pas de solution de ce type pour l’état post COVID-19, et on ne sait toujours pas exactement ce qui le déclenche chez les malades. La meilleure façon de se protéger contre l’affection post-COVID-19 est de tout faire pour éviter d’être infecté par le virus responsable. Le respect des mesures sociales et de santé publique ainsi que la vaccination peuvent permettre de limiter le risque d’infection et de propagation.
     
    «Tout le monde a souffert de cette pandémie. Les gens ont traversé beaucoup d’épreuves. Et il est important que nous restions ouverts et que tous soient capables d’exprimer leurs émotions.», a poursuivi le Dr Ryan.«Nous ne pouvons pas aller de l’avant, car nous allons laisser beaucoup de gens derrière nous », conclut-il.

    https://unric.org/fr/covid-long-que-sait-on/




    COVILLLLLLong covid—an update for primary careBMJ 2022; 378 doi: https://doi.org/10.1136/bmj-2022-072117 (Published 22 September 2022) Cite this as: BMJ 2022;378:e07211 Correspondence to T Greenhalgh Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
    Long covid—une mise à jour pour les soins primaires



    Données épidémiologiques, Grande Bretagne

    À la mi-2022, environ 70 % de la population adulte britannique avait été infectée par le SRAS-CoV-2. 6 Parmi ceux-ci, près de 2 millions signalent que les symptômes de la covid-19 persistent pendant plus de quatre semaines ; 807 000 (41% de toutes les personnes avec un long covid) depuis plus d'un an ; et 403 000 (19 %) depuis plus de deux ans.Sur la base des données sur les effectifs de la British Medical Association, 8 un médecin généraliste équivalent temps plein avec une taille de liste moyenne (environ 2 000) compte environ 65 patients atteints de longue covid, dont 27 seront malades depuis plus d'un an, et 12 depuis plus de deux ans. La plupart des cabinets de médecine générale ont beaucoup moins de patients avec une longue cliste  de diagnostic covid sur leur dossier de santé électronique pour une combinaison de raisons, y compris le manque de présentation, le manque de reconnaissance et un codage inadéquat. Ces chiffres ne couvrent pas les enfants.

    Les taux de long covid sont plus faibles chez les personnes triplement vaccinées, mais la prévalence du long covid (symptômes persistants 12 à 16 semaines après l'infection par le SRAS-CoV-2 confirmée en laboratoire) reste élevée à 5 % pour la variante delta et à 4,2 % pour l'omicron BA.2.

    Le covid- long (symptômes prolongés après une infection au covid-19) est courant

    Le pilier de la prise en charge est le soutien, les soins holistiques, le contrôle des symptômes et la détection des complications traitables

    De nombreux patients peuvent être pris en charge efficacement en soins primaires par un médecin généraliste ayant un intérêt particulier

    Le COVID-LONG est une réalité, il est nécessaire d'être à l'écoute des patients, adultes et adolescents. Elle peut durer des mois, générer des arrêts de travail, voire des reclassements professionnels pour les adultes, un stop dans les études pour les adolescents.

    Tous ces patients qui ont été infectés par la Covid-19 et quel que soit leur âge , nécessitent un suivi régulier et surtout l'écoute des médecins et même si les symptômes décrits sont très atypiques.
    The Long Covid HandbookA consulter 
    https://medvasc.info/1526-la-bd-de-la-covid-longue
    https://medvasc.info/1043-covid-19-longue-de-multiples-symp%C3%B4mes,-impressionnant
  • COVID LONG CV
    Les leçons de la pandémie
  • Covid-19 : complications thrombotiques artérielles et veineuses
     iconographie : Thrombose
     
    "Au milieu de chaque crise, se trouve une grande opportunité" -Albert Einstein

    Covid-19: «Jamais je n'aurais cru que la crise durerait aussi longtemps», confiait Jean-François Delfraissy


    Association of COVID-19 With Major Arterial and Venous Thrombotic Diseases: A Population-Wide Cohort Study of 48 Million Adults in England and Wales,
    Association de COVID-19 avec les maladies thrombotiques artérielles et veineuses majeures : une étude de cohorte à l'échelle de la population de 48 millions d'adultes en Angleterre et au Pays de Galles, 
     Knight, Rochelle et Coll, Circulation Numéro : Volume 146(12), 20 September 2022, p 892-906
    Article libre d'accés
    Contexte

    L'infection par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2) induit un état prothrombotique, mais les effets à long terme du COVID-19 sur l'incidence des maladies vasculaires ne sont pas clairs.

    Méthodes 

    Nous avons étudié les maladies vasculaires après le diagnostic de COVID-19 dans des dossiers de santé électroniques anonymisés en anglais et en gallois liés à l'échelle de la population du 1er janvier au 7 décembre 2020. Nous avons estimé les rapports de risque ajustés comparant l'incidence des thromboses artérielles et des événements thromboemboliques veineux (MTEV) après le diagnostic de COVID-19 avec l'incidence chez les personnes sans diagnostic de COVID-19. Nous avons effectué des analyses de sous-groupes selon la gravité de la COVID-19, les caractéristiques démographiques et les antécédents.

    Résultats 

    Parmi 48 millions d'adultes, 125 985 ont été hospitalisés et 1 319 789 n'ont pas été hospitalisés dans les 28 jours suivant le diagnostic de COVID-19.


    En Angleterre, il y a eu 260 279 premières thromboses artérielles et 59 421 premières MTEV pendant 41,6 millions de personnes-années de suivi.

    Les rapports de risque ajustés pour la première thrombose artérielle après le diagnostic de COVID-19 par rapport à l'absence de diagnostic de COVID-19 ont diminué de 21,7 (IC à 95 %, 21,0-22,4) la semaine 1 après le diagnostic de COVID-19 à 1,34 (IC à 95 %, 1,21-1,48) au cours des semaines 27 à 49. Les rapports de risque ajustés pour le premier MTEV après le diagnostic de COVID-19 ont diminué de 33,2 (IC à 95 %, 31,3-35,2) à la semaine 1 à 1,80 (IC à 95 %, 1,50-2,17) au cours des semaines 27 à 49. Ajusté les rapports de risque étaient plus élevés, plus longtemps après le diagnostic, après un COVID-19 hospitalisé par rapport à un COVID-19 non hospitalisé, chez les Noirs ou les Asiatiques par rapport aux Blancs, et parmi les personnes sans versus avec un événement précédent. Les augmentations estimées pour l'ensemble de la population du risque de thromboses artérielles et de MTEV 49 semaines après le diagnostic de COVID-19 étaient de 0,5 % et 0,25 %, respectivement, correspondant à 7200 et 3500 événements supplémentaires, respectivement, après 1,4 million de diagnostics de COVID-19.

    Conclusions

    L'incidence relative élevée d'événements vasculaires peu après le diagnostic de COVID-19 diminue plus rapidement pour les thromboses artérielles que pour les MTEV. Cependant, l'incidence reste élevée jusqu'à 49 semaines après le diagnostic de COVID-19. Ces résultats soutiennent les politiques de prévention de la COVID-19 grave au moyen de vaccins contre la COVID-19, d'un examen précoce après la sortie, du contrôle des facteurs de risque et de l'utilisation d'agents préventifs secondaires chez les patients à haut risque.

    Ce qui est nouveau ?
    • Dans une étude de cohorte de 48 millions d'adultes en Angleterre et au Pays de Galles, le COVID-19 a été associé à une incidence excessive substantielle de thromboses artérielles et de thromboembolie veineuse, qui a diminué avec le temps à partir du diagnostic de COVID-19.
    • L'incidence excessive était plus élevée, pendant une plus longue période, après COVID-19 hospitalisé que non hospitalisé.
    • Il y a eu environ 10 500 thromboses artérielles et événements thromboemboliques veineux en excès après 1,4 million de diagnostics de COVID-19.

    Quelles sont les implications cliniques ?
    • Les stratégies de prévention des événements vasculaires après le COVID-19 sont particulièrement importantes après un COVID-19 sévère entraînant une hospitalisation et doivent inclure un examen précoce des soins primaires et de la gestion des facteurs de risque.
    • Après un COVID-19 sévère, les personnes à haut risque d'événements vasculaires doivent se voir prescrire des thérapies préventives et être conseillées sur l'importance de les respecter.
    • De nouvelles stratégies de traitement simples pour réduire la thromboembolie veineuse associée à l'infection et les thromboses artérielles sont nécessaires.

    L'infection par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2), qui cause le COVID-19, induit un état prothrombotique et pro-inflammatoire qui peut augmenter le risque de troubles thrombotiques graves.

    La plupart des études antérieures suggèrent des augmentations marquées immédiates des événements thromboemboliques artériels (en grande partie infarctus du myocarde [IM] et AVC) et veineux (MTEV), bien que les chiffres puissent être exagérés en raison du dépistage universel du COVID-19 dans toutes les admissions à l'hôpital (y compris pour la thrombose), de la surveillance de la thrombose veineuse dans les cohortes COVID-19 ou de la sous-utilisation de la thromboprophylaxie.

    Cependant, peu d'études ont quantifié les risques vasculaires à long terme après le diagnostic de COVID-19 ou ont exploré comment ces risques diffèrent selon des caractéristiques clés telles que l'âge, le sexe, la race ou des comorbidités préexistantes.

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    Commentaire

    Les complications thrombotiques artérielles et veineuses post Covid-19 ont été fréquentes et multiples et le sont encore mais à degré moindre. Il faut noter ce qui est important pour la pratique, 
    l'incidence reste élevée jusqu'à 49 semaines après le diagnostic de COVID-19, soit 1 an.  C'est à partir de " mois que nle risque thrombotique décline. Mail il n'est pas rare d'être confronté  avec des patients qui présentent une MTEV sans facteur déclenchant et qui font état d'une infection Covid-19 il y a 3 mois, 6 mois, 9 mois. Au delà de 3 mois peux t'-on mettre en relation la MTEV avec la Covid-19 ? Cette étude a plusieurs limites citées par les auteurs, néanmoins elle apporte des messages importants.

    Récemment en RCP THROMBOSE nous avons examiné différents cas de MTEV (TPV/EP) survenues à distance la Covid-19, à chaque fois des cas Covid étiquetés graves mais non sévères. La question était la suivante : ces patients  ne présentaient aucun facteur déclenchant autre que la Covid-19 avec des délais de 1 mois à 6 mois. Doit on considérer ces MTEV liées uniquement à la Covid-19 ? Quels marqueurs pourraient permettre de les relier ? Existe - t-il une stratification de la gravité de la Covid-19 qui pourrait expliquer des complications thrombotiques au delà de 3 mois ? 

    Bien entendu la vaccination limite considérablement le risque de Covid-19 et notamment de Covid-19 grave de plus nombre de traitements sont maintenant efficaces comme le Paxlovid et d'autres.

    La prévention de la MTEV n'est toujours pas complétement réglée mais on y parvient progressivement.

    Cet article : Helms, J., Middeldorp, S. & Spyropoulos, A.C. Thromboprophylaxis in critical care. Intensive Care Med (2022). https://doi.org/10.1007/s00134-022-06850-7 nous donne des recommandations claires en réanimation 
     
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    Dans l'attente de Covi-Dose, l'Arlésienne finra-t-elle par se dévoiler , le plus tôt possible, on l'espère. C'est au Congrès de la SFMV de Cannes , il ya 1 an , que l'on nous a promis que la publication était iminente. L'est-elle encore à l'approche du Congrès de la SFMV à Toulouse? 

    Une 8° vague arrive, saurons nous la juguler rapidement et avec efficacité ? On l'espère car nous avons appris des 7 vagues précédentes.....exact ????

  • COVID-19 : les répercussion sur notre société

    "Il n'y a aucun mal à changer d'avis, pourvu que ce soit dans le bon sens" Winston Churchill

    Une telle pandémie va avoir et a déjà eu des répercussions sur notre société : vol de masques , vol de gel hydro alccolique, vols de cabinets médicaux, bagarre dans les supermarchés, vol de pharmacies,cyberattaques des hôpitaux,  une partie de la population réfractaire au confinement (amendes et garde à vue) , exercice du droit de retrait non justifé etc. Cela tient à deux phénomènes importants qui conjugués aggravent la situation : crise sanitaire et crise économique, une véritable crise universelle. Rien n'a été anticipé. On le voit sur le plan médical avec une multitude de dysfontionnements sur lesquels nous ne reviendrons pas. Sur le plan économique, il y a un risque de récession à moyen terme (1% du PIB en 2020) .Les bourses chutes, beaucoup d'entreprises ont déjà des difficultés.Le télé-travail concerne surtout les cadres, les bas salaires sont sur le terrain et en plus non protégés le plus souvent. Des écarts vont se creuser dans la population, tout le monde ne va pas s'en sortir de la même manière. Bref ça va déjà mal et cela risque de s'amplifier. Le Président a tout mélangé CONFINEMENT avec  CONTINUER à TRAVAILLER avec le "en même temps" qu'il affectionne, nouvelle boulette. Le CONFINEMENT est à l'origine d'un coût majeur mais indispensable . Je ne re parlerai pas de l'affaire des masques, du manque de lits de réanimation , du manque de respirateurs, et de la fatigue des équipes médicales avec le stress en plus. Côté économie, déficit de 3% autorisé par la CEE.......on va flirter si tous les pays de la CEE sont dans ce cas là vers un gros crash. Alors que faire pour stopper cette machine infernale? Tout d'abord équiper correctement les médecins et leur donner le pouvoir de faire reculer le virus par des mesures adpatées. Que les scientifiques prennent les choses en main. Au niveau économique cela va être très difficile, nous avons montré notre vulnérabilité économique,mondialisation aidante, il va falloir repenser le travail, halte à la métropolisation du travail par l'augmentation du télé-travail par exemple. On assiste à une injection de plusieurs centaines de milliards de Dollars dans l'économie aux USA, la BCE injecte des milliards d'Euros. Jusqu'à quand ? La planche à billets va t elle résister ? Ne soyons plus dépendants notamment de la Chine pour l'industrie du médicament et d'autres choses. Faisons de l'Europe une nation solidaire et non une collection hétéroclyte d'états. Ne jetons plus les rapports à la poubelle. En 2006 Michel Barnier, a écrit un rapport pour l'Europe, Pour une Force Européenne de Protection Civile : EUROPE AID.Tout avait été anticipé , pandémie comprise, résultat poubelle. Nous avons besoin de politique qui ont une vision et qui anticipe. Dites à notre Président ,n'est pas de Gaulle qui veut ! 

    " Le choix appartiendra à ceux qui comprennent" Aurélie Jean
  • COVID-19 : les STATINES à la rescousse
    iconographie : https://www.erudit.org/fr/revues/ms/2004-v20-n6-7-ms753/008689ar/

    "Les batailles se perdent dans la précipitation." Daniel Pennac mais “La victoire aime l'effort.” Catulle


    Analyse articIe : nvestigating Lipid-Modulating Agents for Prevention or Treatment of COVID-19 JACC State-of-the-Art Review,Talasaz AH et Coll,  J Am Coll Cardiol . 2021 oct , 78 (16) 1635–1654
    https://www.jacc.org/doi/10.1016/j.jacc.2021.08.021,

    Résumé 

    La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est associée à une inflammation systémique, à une activation endothéliale et à des manifestations multiviscérales. Les agents modulateurs des lipides peuvent être utiles dans le traitement des patients atteints de COVID-19. Ces agents peuvent inhiber l'entrée virale par rupture du radeau lipidique ou améliorer la réponse inflammatoire et l'activation endothéliale. De plus, une dyslipidémie avec un cholestérol à lipoprotéines de haute densité plus faible et des taux de triglycérides plus élevés laissent présager de pires résultats chez les patients atteints de COVID-19. Lors d'une recherche systématique, 40 essais contrôlés randomisés (ECR) avec des agents modulateurs des lipides ont été identifiés, dont 17 essais sur les statines, 14 ECR sur les acides gras oméga-3, 3 ECR sur les fibrates, 5 ECR sur la niacine et 1 ECR sur le dalcetrapib pour la prise en charge ou la prévention de COVID-19. Sur ces 40 ECR, seuls 2 ont rapporté des résultats préliminaires, et la plupart des autres sont en cours

    Les agents modulateurs des lipides peuvent atténuer les dommages multiorganiques associés au COVID-19 par le biais d'effets anti-inflammatoires, antiviraux et pléiotropes. Les résultats d'ECR en cours, menés de manière rigoureuse et suffisamment puissants, peuvent évaluer l'efficacité possible des agents modulateurs des lipides dans la prévention ou le traitement de divers stades de la COVID-19 et peuvent ouvrir de nouveaux horizons pour la recherche et la pratique clinique.

    Synthèse
    lpideloduca

    Un tableau des études, parmi beaucoup d'autres

    1 s2.0 S0735109721059702 gr8 lrg
    Effets pléitropiques des statines

    PLEIO
    https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2002/10/medsci20021812p1257/medsci20021812p1257.html


    Synthése de toutes les études

    1 s2.0 S0735109721059702 fx1

    Commentaire
     
    Très bel article mais pas de précipitation, nous en sommes au stade des supputations. Aujourd'hui il ne faut encore se precipiter sur les hypocholestrolémaint en tout genre chez les patients atteints de Covid-19. Par contre toutes ces études sont à la fois passionnates et intéressantes. Il était d'ailleurs logique de les entreprendre.La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est associée à une inflammation systémique, à une activation endothéliale et à des manifestations multiviscérales. Les agents modulateurs des lipides peuvent être utiles dans le traitement des patients atteints de COVID-19. L'activité pléitropique des statine ca dans ce sens.Mais ne pas oublier comme le précise les auteurs : sur ces 40 ECR, seuls 2 ont rapporté des résultats préliminaires mais la traduction en termes de bénéfice clinique n'est pas assurée pour ces 2 études et la plupart des autres sont en cours. 

    Ne pas oublier que.........
    INSPISTATINE1
    INSPICOVID2


    Les agents modulateurs des lipides, nouveau couteau suisse de la Covid-19 ? 

    WAIT and SEE, as usual

    #VACCINE3.0
  • Covid-19 : réinfection, danger
    iconographie : https://cartoonmovement.com/cartoon/corona-6

    "L'erreur est constructive, elle corrige pour éviter la récidive." 
    Monique Moreau


    Outcomes of SARS-CoV-2 Reinfection,
    Ziyad Al-Aly, Benjamin Bowe, Yan Xie, 2022, https://www.researchsquare.com/article/rs-1749502/v1


    La première infection par le SRAS-CoV-2 est associée à un risque accru de décès aigu et post-aigu et de séquelles dans les systèmes d'organes pulmonaires et extrapulmonaires.

    Cependant, il n'est pas clair si la réinfection augmente le risque encouru après la première infectio
    n.

    @EricTopol
    Les réinfections de Covid ne sont pas bénignes : ~ 39 000 personnes avec des réinfections contre ~ 5,4 millions de témoins indiquent un risque étendu et persistant avec une « dose-réponse » (plus de risque avec des réinfections répétées)


    Ici, nous utilisons les bases de données nationales sur les soins de santé du Département américain des anciens combattants pour constituer une cohorte de personnes atteintes d'une première infection (n = 257 427), d'une réinfection (2 infections ou plus, n = 38 926) et d'un groupe témoin non infecté ( n = 5 396 855) pour estimer les risques et les charges sur 6 mo
    s de mortalité toutes causes confondues, d'hospitalisation et d'un ensemble de résultats d'incidents prédéfinis.

    Nous montrons que par rapport aux personnes ayant une première infection, la réinfection contribue à des risques supplémentaires de mortalité toutes causes confondues, d'hospitalisation, de et les effets néfastes sur la santé des systèmes pulmonaire et de plusieurs organes extrapulmonaires (troubles cardiovasculaires, troubles de la coagulation et hématologiques, diabète, fatigue, troubles gastro-intestinaux, troubles rénaux, troubles de santé mentale, troubles musculo-squelettiques et troubles neurologiques)
    ; les risques étaient évidents chez ceux qui n'étaient pas vaccinés, avaient reçu 1 injection ou 2 injections ou plus avant la deuxième infection ; les risques étaient les plus prononcés dans la phase aiguë, mais persistaient dans la phase post-aiguë de la réinfection, et la plupart étaient encore évidents 6 mois après la réinfection. Par rapport aux témoins non infectés, l'évaluation des risques cumulés d'infections répétées a montré que le risque et le fardeau augmentaient de façon progressive en fonction du nombre d'infections.


    L'ensemble  des résultats montre que la réinfection ajoute des risques non négligeables de mortalité toutes causes confondues, d'hospitalisation et d'effets indésirables sur la santé dans la phase aiguë et post-aiguë de la réinfection.

    La réduction du fardeau global des décès et des maladies dus au SRAS-CoV-2 nécessitera des stratégies de prévention de la réinfection.

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    9550119594c7248c1572a91f

    En somme, dans cette étude portant sur 5 693 208 personnes, nous apportons la preuve que la réinfection contribue à des risques supplémentaires pour la santé au-delà de ceux encourus lors de la première infection, notamment la mortalité toutes causes confondues, l'hospitalisation et les séquelles dans le système pulmonaire et un large éventail de systèmes d'organes extrapulmonaires. Les risques étaient évidents dans la phase aiguë et post-aiguë de la réinfection. Les preuves suggèrent que pour les personnes qui ont déjà eu une première infection, la prévention d'une deuxième infection peut protéger contre des risques supplémentaires pour la santé.

    La prévention de l'infection et de la réinfection par le SRAS-CoV-2 doit rester l'objectif de la politique de santé publique.


    Viviane Armand
    @afao94
    Une étude sur 5693208 personnes apporte les preuves que la re infection #SARS2 augmente les risques de mortalité et d’effets indésirables sur la santé .Il est important de prévenir les reinfections

    Commentaire
    La pandémie n'est pas terminée, le ré infectrion est à surrisque. Alors faites vosu vacciner, n'oublier pas les rappels , continuez àvous protéger surtout en intérieur dès qu'il y a du monde, aérer les locaux, lavez ivus les mains, maquez vous  etc. Rien de nouveau si ce n'est QU'IL NE FAUT PAS BAISSER LA GARDE. La pandémie repart et la réinfection est à haut risque. Mais "qui qu'il vous en coûte" il faut apprendre à vivre avec le virus. Attention si vous présentez des facteurs de comorbidité vous êtes à sur risque, ne pas le sous estimer.

    Continuez à être prudent et..........



    pas de panique autocollant
  • COVID-19 : stress post - traumatique


    "Le stress modifie le tempérament d'une personne, il en fait un être désorienté." Amor Abbass

    Tous les fléaux, les pandémies, les inondations, les cyclones, les attentats ,les violences physiques, les viols etc. entrainent une situation de stress majeur. Pour le COVID-19 c'est un panique syndrome post COVID, un syndrome post traumatique.Il concerne à la fois la population générale, les personnes en état de faiblesse, les porteurs sains et les malades mais aussi les équipes médicales, médecins compris . Selon l’Institut de veille sanitaire (InVS), l’enquête Santé mentale en population générale, menée en France métropolitaine entre 1999 et 2003, a estimé la prévalence instantanée d’un état stress post-traumatique (ESPT) complet à 0,7 %. Bien évidemment, la prévalence de stress post-traumatique est généralement très importante chez les populations victimes d’événements catastrophiques (pays en guerre, zones touchées par une catastrophe naturelle...). Elle peut concerner 25 à 75 % des victimes directes au cours de l’année qui suit l’événement et 5 à 40 % des membres des équipes de secours intervenus sur l’événement (Annabelle Iglesias, site doctissimo,Journaliste, @annabelle_iglss).En médecine vasculaire le panic syndrom post thrombotique est maintenant bien connue ( @SimonNoble) . Il s'agit d'un état qui se développe après une thrombose veineuse profonde et ou une embolie pulmonaire, il dure environ 1 an. Son traitement repose sur une approche psychologique mais aussi l'EMDR(eye movement desensitization and reprocessing) . Il s'agit d'une thérapie psycho neurobiologique basée sur la stimulation sensorielle. Recommandée par l’Organisation Mondiale de la Santé, elle aide les patients à "ranger" leurs mémoires traumatiques en cas de stress post-traumatique. Cette technique surprenante est venue en aide à beaucoup de rescapés des attentats du 13 novembre 2015 ,http://www.emdr-france.org, , Doctissimo.fr,A Sousa et  J Le Borgne). Un sydrome post traumatique va survenir après la pandémie, l'EMDR pourra être une solution. L' EMDR est possible skype, whatsapp et autres moyens de connection.
    ns à distance. .Mais tout ceci sera après la période actuelle mais ce stress peut survenir rapidement pendant la pandémie.A ne pas sous estimer.Les derniers sondages (20/03/2020) montre que 84% des français sont très inquiets par le  Covid-19, le stress est en route....


    "La nature est notre meilleur anti-stress" . Keeping-fight

  • COVID-19 /Ischémie MI/Canicule
     iconographie : Covid/Thrombose
     
     "L'été, les vieux meurent de la canicule chaude et l'hiver de la canicule froide."Jérôme Duhamel

    Clinical course of patients with chronic limb-threatening ischemia developing COVID-19, Takayuki Ishihara et Coll, July 2022Journal of Cardiology DOI:10.1016/j.jjcc.2022.07.010,
     https://www.journal-of-cardiology.com/article/S0914-5087(22)00180-0/fulltext
    Évolution clinique des patients atteints d'ischémie chronique menaçant les membres développant le COVID-19
    Article libre d'accès

    ga1

    La pandémie de COVID-19, provoquée par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère, a submergé les systèmes de santé.

    Les patients atteints de maladie artérielle des membres inférieurs présentent un risque élevé d'événements cardiovasculaires, dont l'ischémie chronique menaçant les membres (CLTI) est la manifestation la plus grave de la maladie artérielle périphérique avec un risque accru de mortalité par rapport aux patients souffrant de claudication intermittente.

    Cependant, l'évolution clinique des patients CLTI atteints de COVID-19 n'a pas été rapportée.

    Méthodes

    Nous avons étudié rétrospectivement l'évolution clinique de 25 patients CLTI qui ont développé le COVID-19 au cours de la "sixième vague" de la pandémie au Japon, qui a débuté en janvier 2022. Le critère de jugement principal était la mortalité à 30 jours après le diagnostic du COVID-19. Nous avons également comparé le risque de mortalité des 18 patients COVID-19 ayant bénéficié d'un traitement endovasculaire initial avec celui de 1867 patients CLTI ayant reçu un traitement endovasculaire initial avant décembre 2019 (c'est-à-dire avant la pandémie de COVID-19) (groupe contrôle).

    Le modèle de régression à risque proportionnel de Cox a été utilisé pour évaluer l'effet du COVID-19 sur la mortalité. Pour confirmer la robustesse de ces résultats, nous avons ajouté l'analyse avec pondération de probabilité inverse (IPW) basée sur le score de propension au COVID-19.

    Résultats

    La mortalité à 30 jours après le diagnostic de COVID-19 a atteint 20 % ;
    l'intervalle de confiance (IC) à 95 % de la proportion a été calculé comme étant de 7 % à 41 % par la méthode exacte de Clopper-Pearson. L'analyse de régression de Cox a démontré que le risque de mortalité était significativement plus élevé chez les patients développant la COVID-19 que dans le groupe témoin [risque relatif ajusté, 3,08 (IC à 95 %, 1,13–8,37) ; p  = 0,027]. L'analyse IPW a également confirmé l'association significative du COVID-19 avec le risque de mortalité [risque relatif, 3,97 (IC à 95 % 1,54–10,21, p  = 0,004)].

    Conclusion

    Chez les patients CLTI, la mortalité à 30 jours après le diagnostic de COVID-19 a atteint 20 % (IC 95 %, 7 % à 41 %) sous la pandémie en janvier 2022, et les patients développant COVID-19 avaient un risque de mortalité significativement plus élevé que ceux traités avant la pandémie.


    Points forts

    La mortalité à 30 jours après le diagnostic de COVID-19 a atteint 20% chez les patients atteints d'ischémie chronique menaçant les membres.

    Nous avons comparé le risque de mortalité des patients COVID-19 avec ceux d'avant la pandémie.

    Les patients développant le COVID-19 avaient un risque de mortalité significativement plus élevé.

    Le risque relatif ajusté était de 3,08 (intervalle de confiance à 95 % 1,13-8,37).

    Conséquences cliniques potentielles de la coagulopathie associée au COVID-19.

    41577 2022 762 Fig1 HTMLhttps://www.nature.com/articles/s41577-022-00762-9


    Commentaire


    La Covid-19 par ses propriétés thrombosantes artérielles et veineuses, ne peut qu'aggraver un état artériel dèjà précaire. Le risque est multiplié par 3 , donc important. L'effet de la Covid-19 s'est manifesté de manière différente vis à vis des patients atteints d'artériopathie chronique oblitérante des MI. Le confinement a été un facteur aggravant du fait de la restriction à la marche et du délais augmenté de consultation et une reprise du tabac pendant les confinements. La Covid devenant un FDRC sur ajouté.

    Mais ce qui est intéressant , si on peut faire un parallèle,  c'est l'impact de la canicule chez des artériopathies des MI évoluées. Les patients durant cette période ont réduit leurs activités physiques, ne sortent plus même pour consulter et sont très souvent déshydratés avec toutes sortes de conséquences.

    Quel est l'impact réel de la canicule chez les patients et notamment les artériopathies ?
    Question de circonstance
    Question pour demain 


    L'avis du Pr Martin Jueau, cardiologue à Montréal est très intéressante 
    Cardiologue et Directeur de la prévention, Institut de Cardiologie de Montréal. Professeur titulaire de clinique, Faculté de médecine de l'Université de Montréal. / Cardiologist and Director of Prevention, Montreal Heart Institute. Clinical Professor, Faculty of Medicine, University of Montreal.

    https://observatoireprevention.org/2018/08/03/les-dangers-des-coups-de-chaleur-durant-une-canicule/

    "Le coup de chaleur est une condition sérieuse et potentiellement mortelle, et définie comme une température corporelle supérieure à 40 °C, accompagnée de signes neurologiques comme la confusion, des convulsions ou la perte de conscience.
    Cinq mécanismes physiologiques perturbant sept organes vitaux ont été identifiés (cerveau, cœur, intestins, reins, foie, poumons, pancréas).
    L’exposition de la population mondiale à des vagues de chaleur augmentera considérablement dans l’avenir, que nous réduisions ou non les émissions de gaz à effet de serre.

     Facteurs de risque pour les coups de chaleur. Traduit de Yeo, 2004.
     
    Facteur de risque
    Alcoolisme
    Maladie cardiovasculaire
    Déshydratation
    Âge (moins de 15 ans, plus de 65 ans)
    Maladies de la peau (psoriasis, eczéma, brûlures)
    Absence de climatisation à la maison
    Résider dans un édifice à plusieurs étages
    Faible statut socioéconomique
    Obésité
    Métiers qui demandent un effort prolongé et une exposition environnementale à des températures extrêmes (par exemple, athlètes, militaires, mineurs, ouvriers de l’acier, pompiers, ouvriers d’usine, secouristes)
    Médicaments/drogues :
    · Altération de la thermorégulation (diurétiques, bêtabloquants, anticholinergiques, phénothiazines, alcool, butyrophénones)
    · Augmentation de la production de chaleur (benzotropine, trifluopérazine, suppléments contenant de l’éphédra, pilules pour maigrir, amphétamines, cocaïne, ecstasy)
    Antécédents de maladie liée à la chaleur
    Exposition prolongée au soleil
    Porter des vêtements trop chaud

    Mécanismes physiologiques

    Dans une revue de la littérature sur les causes de la mort lors de vagues de chaleur, 5 mécanismes physiologiques perturbant 7 organes vitaux ont été identifiés (cerveau, cœur, intestins, reins, foie, poumons, pancréas). Les auteurs ont identifié 27 différentes façons par lesquelles les mécanismes physiologiques activés par la chaleur peuvent mener à la défaillance d’un organe et ultimement à la mort.

    1- Ischémie
    Lorsque le corps humain est exposé à la chaleur, l’hypothalamus amorce une réponse cardiovasculaire en dilatant les vaisseaux sanguins afin de redistribuer le sang vers la surface du corps (la peau) où la chaleur peut être dissipée dans l’environnement. Ce processus compensatoire peut mener à un approvisionnement insuffisant de sang aux organes internes (l’ischémie) et par conséquent à un manque d’oxygène (l’hypoxie).

    2- Toxicité due au choc thermique
    La température corporelle élevée provoque un stress contre lequel le corps réagit en produisant des protéines de stress et des radicaux libres qui endommagent les cellules. Ces dommages, combinés à ceux causés par l’ischémie, affectent le fonctionnement de plusieurs organes.

    3- Réponse inflammatoire
    L’érosion de la muqueuse intestinale permet à des bactéries et des endotoxines d’entrer dans la circulation sanguine, ce qui mène à un sepsis (ou septicémie) et à l’activation d’une réponse inflammatoire systémique. Si l’hyperthermie persiste, la réponse inflammatoire exagérée cause des lésions à différents organes.

    4— Coagulation intravasculaire disséminée (CIVD)
    L’inflammation systémique et les lésions à l’endothélium vasculaire causées par l’ischémie et le choc thermique peuvent initier ce mécanisme nocif. Les protéines responsables du contrôle de la coagulation deviennent suractivées et cela peut mener à la formation de caillots qui bloquent l’approvisionnement en sang aux organes vitaux. La déplétion en protéines de la coagulation sanguine peut mener ultérieurement à des hémorragies (même en l’absence de blessure) qui peuvent être fatales.

    5- Rhabdomyolyse
    C’est la dégradation rapide des cellules des muscles squelettiques provoquée par le choc thermique et l’ischémie. Des protéines musculaires telles la myoglobine sont alors relarguées dans la circulation sanguine et sont toxiques pour les reins et peuvent entraîner l’insuffisance rénale.

    Le cœur durement touché

    Dans le cœur, la combinaison de l’ischémie, de la cytotoxicité due au choc thermique et de l’hypokaliémie (carence en potassium causé par la sudation excessive) peut mener à la dégradation du muscle cardiaque. Cette atteinte au myocarde augmente les risques d’arrêt cardiaque à cause de la perte de myofibrilles et de la réduction de l’efficacité du corps à contrôler le rythme cardiaque et la pression artérielle. Le stress sur le cœur peut être exacerbé par la déshydratation qui épaissit le sang et cause une vasoconstriction, ce qui augmente le risque de thrombose des coronaires et d’accident vasculaire cérébral. Dans le pancréas, l’érosion de la paroi endothéliale permet aux leucocytes d’infiltrer le tissu, exacerbant l’inflammation. Dans le cerveau, la perméabilité de la barrière hémato encéphalique permet aux toxines et aux pathogènes d’entrer, ce qui augmente le risque de dommages neuronaux. Toutes ces réponses physiologiques sont interreliées de telle façon que la défaillance d’un seul organe peut entraîner des effets négatifs sur les autres, initiant un cycle vicieux de détérioration qui conduit souvent à des dommages permanents, à une longue convalescence, ou à la mort."

    Si la Covid-19 de par ses propriétés, altère et complique l'AOMI,il en est de même du changement climatique et notamment de la CANICULE...aujourd'hui et demain.

    La Covid-19 est une pandémie exceptionnelle à priori et que l'on maîtrise maintenant, quid de la chaleur, de la canicule...... est-on prêt pour les affronter ? Il est urgence de prendre en considération tous les phénomènes climatiques à venir et leurs conséquénces sur TOUTES les PATHOLOGIES.

    Anticipons !!!


  • Covid-19 anti pollution : cqfd
    « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. La nature, mutilée, surexploitée, ne parvient plus à se reconstituer, et nous refusons de l'admettre" Jacques Chirac....si VRAI!
     
    "La force des sorciers n'est pas ce que l'on pense, c'est la crédulité qui fait toute leur science :" Nostrdamus
     
    " La liberté d'opinion est une farce si l'information sur les faits n'est pas garantie et si  ce n'est pas les faits eux-mêmes qui font l'objet du débat" Hannah Arendt

    "Un jour, l'homme devra combattre le bruit aussi férocement que le choléra et la peste" prédit le prix Nobel Robert Koch en 1910.

    " Un mensonge peut faire le tour de la Terre, le temps que la Vérité mette ses chaussures " Marc Twain


    La pollution de l'air ambiant contribue à 8,8 millions de décès dans le monde, dont plus de 50% sont attribuables à des causes cardiovasculaires.

    Maltraiter la planète engendre les zoonoses, ou quand l'écologie deviendra SCIENCE.Dans les régions à forte pollution on constate une incidence plus importante de la contamination ; Inversement en cas de confinement sévère la pollution est fortement réduite.
     
    Les émissions mondiales de CO 2au moins au début pendant la pandémie ont chuté, avec une baisse de 7%, à l'échelle mondiale.  Cette baisse sans précédent des émissions de CO 2 est la plus importante depuis la Seconde Guerre mondiale. Cependant, la reprise de l'activité économique et la suppression des restrictions dans de nombreuses régions du monde commencent déjà à atténuer ces gains impressionnants, ce qui suggère que sans les changements structurels dans les secteurs de l'énergie motivés par la politique, ces baisses sont probablement éphémères.
     
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    La Covid-19 est extraordinaire s'il on peut dire, car elle nous a apporté une simulation grandeur "nature" d'un assainissement transitoire de la planète.On a assisté à une réduction temporaire des émissions mondiales quotidiennes de CO 2 pendant le confinement forcé par la Covid-19.
     
    Les politiques gouvernementales pendant la pandémie de COVID-19 ont radicalement modifiéles modèles de demande d'énergie dans le monde.De nombreuses frontières internationalesont été fermées et les populations confinées chez elles, ce qui a réduit les transports et modifiéles modes de consommation.

    En effet tous les polluants classiques ont fontionné au ralentie.Le tableau présenté illustre parfaitement les conséquence de la réduction de la pollution : production d'énergie (power) , l'industrie, les transports terrestres, l'aviation , l'habitation, les services publiques.
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    La diminution estimée des émissions quotidiennes de CO2 fossilerésultant du confinement sévère et forcé des populations mondiales est de –17% (–11 à –25%) est très importante, probablement jamais vue auparavant. Tout ceci démontre pour les plus septiques l'impact de la réduction de la pollution en limitant toutes les émissions de CO2, l'impact est fortement positif. On peut extrapoler sur le plan médical , car cette pollution réduite à impacter aussi la santé en diminuant cancers, accidents cardiovasculaires etc. On nous parle de l'après Covid-19 , le confinement nous démontre s'il en était encore besoin de l'action sur le CO2. Cela ne veut pas dire que l'on doit vivre confiné avec une économie au ralenti. Par contre cela signifie que l'on doit changer nos ressources d'énergie, nos moyens de transports, nos habitudes qui restent très polluantes. Retenons qu'en 2020, la Covid-19 a démontré quels étaient les polluants les plus actifs et contrôlables. Vaste sujet, mais on doit s'y pencher très sérieusement. Cette simulation transitoire grâce au Covid-19 ouvre des perspectives majeures. Affaire à suivre.......

    C'est la responsabilité de tout le monde, c'est en enjeu planétaire dont il faut se préoccuper chaque jour. Quel a été l'impact de la pollution et du changement climatique sur la propagation de la Covid-19 ? Il serait important.....
     
    popolu44
    La communauté médicale et environnementale doit unir leurs forces pour souligner que la réduction de la pollution atmosphérique et des émissions est bonne pour la santé humaine et planétaire. La COVID-19 est un appel aux armes pour la création d'une nouvelle économie zéro émission comme dernière frontière pour une santé et une prospérité mondiales durables.

    Pollution : impact sur la santé

    KILLER
    impact poll
    santpopopopfx1cvz134f1https://www-ncbi-nlm-nih-gov.proxy.insermbiblio.inist.fr/pmc/articles/PMC6803814/figure/cvz134-F1/

    La réduction de l'impact de la pollution sur notre santé est une réalité . Nous avons besoin de le démontrer ce fait et c'est le virus qui l'a fait. Effet paradoxal s'il en est , effet positif. Le lien causal POLLUTION/SANTE est bien réel, s'il fallait encore le démontrer aux septiques et  aux climato-septiques qui sont encore légion. 

    Les facteurs non traditionnels de l'athérosclérose - tels que les troubles du sommeil, l'inactivité physique, le microbiome, la pollution de l'air et le stress environnemental sont parties prenantes dans l'athérosclérose (NATURE, 2021). Négliger ces nouveaux facteurs de risque serait une erreur(https://www-nature-com.proxy.insermbiblio.inist.fr/articles/s41586-021-03392-8

    Nous devons convaincre les décideurs politiques que la pollution de l'air et le bruit représentent des facteurs de risque cardiovasculaires importantsqui peuvent être influencés de manière significative non par les médecins ou le patient, mais plutôt par les politiciens abaissant les limites de bruit et de pollution atmosphérique à des niveaux où presque aucun effet secondaire cardiovasculaire ne doit être. attendu.

    La pollution de l'air et la santé méritent une attention renouvelée et une attention particulière pour éliminer ce facteur de risque archaïque.

    Nous avons besoin d'éco-science, une écolologie basée sur les preuves scientifiques est indispensable.

    La politique c'est autre chose, mais s'engager dans le combat "vert" ne pourra se faire sans la science et aussi l'éco-responsabilité. Or aujourd'hui avec les élections en point de mire on est dans l'éco-irresponsabilité et en plus "on chasse les boomers".....c'est dire, ils ont tout compris.

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    La pollution devient lentement mais surement un facteur de risque de CANCER, de risque CARDIAQUE, de risque VASCULAIRE etc. Les confinements successifs ont montré l'impact positif sur la pollution, cela veut dire que si on s'engage vers une dépollution de la planète, les gains attendus notamment sur la SANTE et la QUALITE de VIE seront énormes. Tout cela on le sait :  les " y'a plus qu'à "..... vont s'en occuper.....

    " Tous les hommes se transmettent leur angoisse comme une épidémie" Epicure
     
    Source : 
    #VACCINE2.0
  • COVID-19 et AOD ?
    iconographie controversehttps://exploreur.univ-toulouse.fr/nicolas-herve-militant-des-controverses-lecole

    “Aucun progrès n'a jamais été réalisé dans les sciences, la religion, la politique sans qu'il y ait eu controverse.” Lyman Beecher

    “Les controverses les plus furieuses ont pour objet des matières où il n’y a aucune sorte de preuve.” Bertrand Russel


    Analyse article
    : Direct-acting oral anticoagulants use prior to COVID-19 diagnosis and associations with 30-day clinical outcomes
    , Josse Miguel Rivera-Caravaca , Benjamin J.R. Buckley , Stephanie L. Harrison, Elnara Fazio-Eynullayev, Paula Underhill , Francisco Marín , Gregory Y.H. Lip,Thrombosis Research 205 (2021) 1–7,
    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34218058/

    Utilisation d'anticoagulants oraux à action directe avant le diagnostic de COVID-19 et associations avec des résultats cliniques à 30 jours.

    Contexte : l'utilisation d'anticoagulants oraux à action directe (AOD) avant l'hospitalisation en raison d'un diagnostic de COVID-19 aurait un impact potentiel sur la gravité et les résultats cliniques par la suite. Nous avons comparé l'hospitalisation/la réhospitalisation de 30 jours et les résultats cliniques entre les patients sous traitement chronique par AOD et les patients ne recevant pas de traitement par anticoagulation orale (OAC) au moment du diagnostic de COVID-19.

    MéthodesNous avons utilisé les données de TriNetX, un réseau mondial fédéré de recherche en santé. Les patients âgés de ≥ 18 ans qui ont été traités avec des AOD au moment du diagnostic de COVID-19 entre le 20 janvier 2020 et le 28 février 2021 ont été inclus et appariés avec des patients non sous traitement par OAC de la même période. Tous les patients ont été suivis 30 jours après le diagnostic de COVID-19. Les principaux critères de jugement étaient la mortalité toutes causes confondues, l'hospitalisation/réhospitalisation, la thromboembolie veineuse (TEV) et l'hémorragie intracrânienne (ICH).

    Résultats738 423 patients ont été inclus. Après appariement par score de propension (PSM), 26 006 patients sont restés dans l'étude (13 003 sous AOD ; 13 003 non sous OAC). Les patients traités par AOD (âge moyen 67,1 ± 15,4 ans, 52,2 % d'hommes) présentaient des risques relatifs (RR) plus élevés et une survie sans événement à 30 jours plus faible que les patients ne prenant pas d'OAC pour la mortalité toutes causes confondues (RR 1,27, 95 % IC 1,12 à 1,44 ; test du Log-Rank p = 0,010), hospitalisation/réhospitalisation (RR 1,72, IC à 95 % 1,64 à 1,82 ; test du Log-Rank p < 0,001) et MTEV (RR 4,51, IC à 95 % 3,91 à 5,82 ; Test du Log-Rank p < 0,001), mais pas pour l'ICH (RR 0,90, IC à 95 % 0,54-1,51 ; Test du Log-Rank p = 0,513).

    Conclusion :chez les patients COVID-19, un traitement antérieur par AOD au moment du diagnostic n'était pas associé à une amélioration des résultats cliniques ou à un taux d'hospitalisation/réhospitalisation inférieur par rapport aux patients ne prenant pas de traitement ACO.

     Controverse : 

    Anticoagulation prior to hospitalization is a potential protective factor for COVID‐19: insight from a French multicenter cohort study
    L'anticoagulation avant l'hospitalisation est un facteur de protection potentiel pour la COVID-19 : aport d'une étude de cohorte multicentrique française
    Critical COVID-19 France Investigators, étude puliée par Chocron R en auteur 1 et dirigée par D Samdja , https://medvasc.info/1117-covid19-et-anticoagulants-news

    La thérapie anticoagulante  (MTEV/FA) utilisée avant l'hospitalisation dans les services médicaux était associée à un meilleur pronostic par rapport à l'anticoagulation initiée pendant l'hospitalisation. La thérapie anticoagulante (AOD ou AVK)  introduite au stade précoce de la maladie pourrait mieux prévenir la coagulopathie, l'endothéliopathie et le pronostic associé à la Covid-19.

    Ces deux articles apportent la controverse sur une protection éventuelle ou non de la Covid-19 chez les patients préalablement anticoagulés pour une raison médicale (FA/MTEV) ou autre.
     
    Commentaires

    Ne jamais se laisser "embarquer" par le titre d'un article en général et en particulier par celui - ci  "Utilisation d'anticoagulants oraux à action directe avant le diagnostic de COVID-19 et associations avec des résultats cliniques à 30 jours". En effet et c'est la constante des articles "per Covid-19" , les populations étudiées sont chaque fois très différentes, avec des populations hétérogènes,des patients à des stades différents de la maladie, des données qui correpondent à des stratégies thérapeutiques différentes et des outils statistiques différents. Ces deux articles sont très intéressants mais en fait à leur lecture ils ne parlent pas exactement  de la même chose.

    J'ai donc interrogé le Dr Nicolas Gendron ( @GendronNico) 
    pour avoir son avis compte-tenu de sa participation à l'article "L'anticoagulation avant l'hospitalisation est un facteur de protection potentiel pour la COVID-19 : aport d'une étude de cohorte multicentrique française". 

    Voici sa réponse (NG): 
    "Dans ce travail, les auteurs ne regardent que les données des patients sous AOD, dans le notre nous prenions AOD + AVK. Est-ce que les AVK tireraient l'effet pronostique vers le haut ?
    Dans leur travail, on a aucune donnée sur la prise en charge anticogulante de ces patients une fois admis.
    De plus , dans notre travail, il s'agit que de patients admis d'abord en service médical COVID-19. Ici on ne connait pas l'état de gravité des patients ni la durée des symptômes ? En effet, au stade de la réanimation, on pense que l'anticoagulation n'apporte plus d'effet bénéfique, la COVID-19 est trop avancée."
    Réponse aussi argumentée par le Dr Richard Chocron (auteur numéro 1 de l'article)(@RichardChocron), "Nicolas a fait une bonne analyse de l’article. J’ajouterai que les auteurs ne donnent pas de précisions sur les facteurs inclus dans le score de propension pour matcher les deux populations (AOD + vs AOD -). Car lorsque l’on regarde les facteurs de risques connus pour faire un COVID19 grave (age, IMC,…) ils sont différents entre les deux populations (p<0.05). De plus aucune information n’est donné sur la gravité des patients (nombre d’intubation, de VNI, d’Optiflow,…)

    Merci à eux , tout ceci illustre le fait que l'on ne peut comparer des études proches mais en même temps très différentes. La pandémie a accéléré les publications de manière vertigineuse avec des articles "free". Chacun de ces articles a un intérêt mais on comprend aisément que l'on ne peut avoir de recommandations fermes pour "thrombose et Covid-19", mais uniquement des avis d'experts. L'avenir permettra sans doute de digérer toutes ces publications, en faire des méta-analyses afin, enfin...., d'avoir une approche de prise en charge  plus pragmatique des thromboses en  généra, l provoquées par la Covid-19 

    Rappelons qu'en cas de MTEV "classique" , TVP et ou EP  au cours de la Covid-19 , tous les anticoagulants  "sont permis" y compris les AOD.

    L'essai CoviDose tant attendu sur la prévention de la MTEV au décours de la Covid-19  , fera t il avancer les choses ?  On l'espère vivement +++ et c'est urgent ! 

    Source : 
    https://medvasc.info/1117-covid19-et-anticoagulants-news

    #VACCINE2.0 


  • COVID-19 et thrombose artérielle : recommandations
     
    Covid-19        Thrombose Artérielle      CHEST 2023      Recommandations
  • COVID-19 et Vaccin

    "Les vaccins de la vie sur les bleus de nos coeurs ont la mélancolie des sols bémols mineurs." Hubert Félix Thiéfaine

    Les vaccins représentent la meilleure façon de se prémunir contre des maladies potentiellement dangereuses : poliomyélite, coqueluche, rougeole, tuberculose, méningites, grippe… Soumis à de nombreux contrôles, ils sont fabriqués à partir d’agents infectieux rendus inoffensifs. La vaccination est capable de prévenir 28 maladies infectieuses, dont la grippe. ( https://www.leem.org) . Pour le COVID-19 c'est une urgence mais un peu moins urgent que le traitement dont nous avons parlé. PLusieurs équipes travaillent sur la mise au point d'un vaccin dans le monde entier. En France c'est l'Institut Pasteur qui en est le maître d'oeuvre.Mais il est souhaitable que tous les pays impliqué dnans cette recherche partage leurs informations. Le PARTAGE du SAVOIR est ma devise. Celles et ceux qui ne partagent pas le savoir doivent déménager dans une autre planète. A signaler que la majorité des grandes maisons d'édition scientifique dans le monde ont ouverts leurs portes avec des articles free en pdf, BRAVO et MERCI. J'ose espérer que les anti - vaccins, ces sombres crétins, ne vont pas apporter leurs réflexions néfastes et contre-productives.Le jour où le vaccin sera validé , efficace et sûr, nous aurons enfin une arme de prévention comme pour beaucoup d'autres maladies.Mais le traitement ,c'est une urgence au risque de me répéter.

    "On ne lit pas, ni écrit de la poésie, parce que c'est joli. On lit et écrit de la poésie car on fait partie de l'humanité. Et l'humanité est faite de passion. La médecine, le droit, le commerce sont nécessaires pour assurer la vie, mais la poésie, la beauté, la romance, l'amour, c'est pour ça qu'on vit." Le Cercle Des Poètes Disparus - John Keating

  • COVID-19 Explication des "COURBES"
    Spanish flu death chart
     
    "C'est pareil pour tout. On tire des lignes droites et la vie fait des courbes" Katherine Pancol
     




    Vous avez pu voir dans de nombreux journaux les fameuses courbes d'évolution de la pandémie COVID-19. En fait il s'agit de deux courbes . La première représente le nombre de contaminations sans mesure préventive, avec un pic, largement au dessus du seuil de saturation du systéme de santé représenté par une ligne en point tillé.La deuxième émoussée reste en de ça des capacités de santé du fait de la mise place de mesures permettant de ralentir la propagation du virus. Les mesures mises en place peuvent être de 2 types, le CONFINEMENT total ou le DEPISTAGE SYSTEMATIQUE de la population comme en Corée , et CONFINEMENT des sujets positifs. En Italie et en France c'est le confinement qui a été choisi dans le but d'être opérationnel en fonction de nos capacités sanitaires. Mais pour la région de Mulhouse le confinement initial n'a aps été réalisée donc explosions du nombre de cas, qui n'ont pas permis de passer sous le seuil d'efficacité de la pandémie, d' ou  difficulté de traitement (pas assez de lits etc) et l'évacuation de patients par l'armée, espérons que le prolongement du confinement sera plus efficace. Voyons maintenant la deuxième figure (bas de page) proche de la première, mais qui concerne la grippe espagnole sur Paris, New York, Londres et Berlin en 1918/1919. Rappelons que cette pandémie a fait de 20 à 50 millions de morts selon l'Institut Pasteur, et peut-être jusqu'à 100 millions selon certaines réévaluations récentes, soit 2,5 à 5 % de la population mondiale. Ce qui est intéressant c'est qu'en 2020 on a utlisé le même principe de graphiques qu'en 1918.Certes c'est le taux de mortalité, mais s'il on prend le profil de Paris il est superposable à la situation actuelle de la France.Etonnant non ! En fait on n'a rien inventé en 2020 et l'on s'est inspiré largement des travaux de 1918. L'histoire est un perpétuel recommencent....les leçons du péssé, ne jamais oublier ! 


    "Le temps est une invention, ou il n'est rien du tout" Henri Bergson

  • D'où vient le VIRUS ?

       Pangolin : "Malais, penggoling, l'animal qui s'enroule, ce qu'il fait à la manière du hérisson"
       "La chauve-souris n'est pas un oiseau mais elle ne le sait pas et elle continue de voler et de  pondre des oeufs." Cavanna


    Le nouveau virus SARS-CoV2 à l’origine de la maladie Covid-19 a été identifié en Chine en janvier 2020. Il fait partie de la famille des coronavirus
    qui provoquent des maladies pouvant aller du simple rhume au syndrome respiratoire aigu sévère. On ne sait pas encore exactement d’où il provient mais la piste de l'origine animale est privilégiée .Le nouveau coronavirus SARS-Cov2 à l’origine de la maladie Covid-19 a été découvert pour la première fois en Chine, dans la ville de Wuhan. Les coronavirus sont une famille de virus affectant principalement les animaux. Certains infectent l’Homme et occasionnent le plus souvent des rhumes et des syndromes grippaux bénins. Des scientifiques affirment qu’il ressemble beaucoup à des coronavirus prélevés sur des chauve-souris. La chauve-souris serait probablement l’animal réservoir du virus. Toutefois, le virus retrouvé chez la chauve-souris ne peut pas se transmettre à l’homme. Le SARS-Cov2 aurait été transmis à l’homme par l’intermédiaire d’un autre animal également porteur d’un coronavirus ayant une forte parenté génétique avec le SARS-Cov2. Il s’agit du pangolin, un petit mammifère menacé d’extinction dont la chair, les os, les écailles et les organes sont utilisés dans la médecine traditionnelle chinoise. Des recherches sont en cours en Chine pour confirmer cette hypothèse. Source , copier/coller(https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/Fiche.aspx?doc=coronavirus-d-ou-vient-le-covid-19)

    Le Pangolin est un mamifère retroiuvé en Chine et en Afrique, il s'agit d'un animal protégé.  Également appelés fourmiliers écailleux, les pangolins sont des mammifères insectivores édentés, dont le corps est plus ou moins totalement recouvert d'écailles. Leur morphologie les apparente aux oryctéropes et aux tatous.Classé dans la famille des Manidae, le genre Manis se subdivise en cinq sous-genres, composés de huit espèces.Le sous-genre Manis décline deux espèces :- Manis crassicaudata (pangolin indien) que l'on observe sur l'ensemble du sous-continent indien et au Sri Lanka ; - Manis pentadactyla (pangolin chinois) qui vit sur l'ensemble du sud-est asiatique depuis le Bangladesh jusqu'au Myanmar et dans le sud de la Chine .Source , copier/colle (https://www.futura-sciences.com/planete/definitions/animaux-pangolin-14174/) ; La pangolin est chassé pour ses écailles (qui ont une vertu curative et aphrodisiaque) et sa chaire.Ceci explique sont attractivié mais aussi il est à l'origine de traffics en tout genre. Ceci peut expliquer cela.

  • Dexaméthasone

    Avec le Convid-19 on fait du neuf avec du vieux......la Dexaméthasone a eu sa première autorisation de Mise sur le Marché  (AMM)  en 1974.Cette molécule est donc très bien connue, largement utilisée et en plus on connaît ses effets secondaires que l'on sait maîtriser. La Dexaméthasone appartient aux corticoïdes synthétiques, qui sont  utilisés principalement pour leur effet anti-inflammatoire. A forte dose, ils diminuent la réponse immunitaire. Son utilisation pourrait ainsi calmer la réaction immunitaire excessive des patients atteints d’une forme grave de Covid-19, appelée orage cytokinique.Avantage de ce médicament : il n’est pas cher, et il est immédiatement accessible dans la plupart des pays.
    recoirecoreco
    L'étude récente RECOVERY  a testé plusieurs molécules dans la Covid-19, dont la Dexaméthasone, celle-ci  réduirait d’un tiers la mortalité chez les malades les plus gravement atteints. Nous ne disposons pas encore des résultats publiés de l'étude RECOVERY, il s'agit d'une première annonce. La Dexaméthasone est « déjà utilisée à grande échelle » dans les hôpitaux français, selon l’infectiologue Karine Lacombe.  « La dexaméthasone fait partie de la famille des corticoïdes. (…) En France, on a très rapidement donné très tôt des corticoïdes chez des patients qui avaient le Covid-19 parce que ça diminue l’inflammation au niveau des poumons », a déclaré sur la Radio France Inter la cheffe du service des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine (AP-HP), à Paris. Donc attendons "calmement " les résultats complets de RECOVERY, ce qui permettra de finaliser cet article rapidement .Mais c'est une avancée certaine, prudence , recommandations numéro 1 en matière de Covid-19 , car nous avons trop souvent été échaudés.L 'utlisation de la Dexaméthasone dans la Covid-19 n'est pas une surprise, ce qui sera intéressant ce sont les modalités de prescription dans RECOVERY (dose, durée, médicaments associés).

    Coût : DECTANCYL (Dexaméthasone)  : comprimé sécable , boîte de 30, sur ordonnance (Liste I) - Remboursable à 65 % - Prix : 3,69 € 

    Source :
     

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