COVID 19. Le Masque la nouvelle amulette ?

COVID 19. Le Masque la nouvelle amulette ?


Signé : Dr Joelle Laffont, Médecin Vasculaire ,Toulouse

« Douter de l'efficacité d'un masque face à un virus à visée respiratoire, c'est discuter de l'utilité d'un parachute dans l'exercice de la chute libre. » Tweet de Serge Joncour, le 04/04/2020.


« Dans la catastrophe, il est bien rare que le malheur prenne le temps de nous fournir le vrai masque pour nos visages. » Jean Giraudoux (Pour Lucrèce).

Texte Partiellement inspiré et librement adapté de « le masque une nouvelle peau ? » Louis G. Lavoix Professeur de philosophie N. Robin chef de service de médecine polyvalente et de l'unité COVID ? président du comité d'éthique de l'hôpital de Montreuil s/mer).
 
Bientôt quinze semaines et, dans notre vie collective, l’irruption du masque est devenue évidence. En lui-même l'objet est innocent. Il est surtout salutaire. Rempart contre le péril microscopique, d'abord professionnel, vulgarisé ensuite.

Il se définit par sa fonction propre, ce que les Anciens appelaient l'ergon, c'est-à-dire la finalité qui en détermine la structure (Aristote). Le masque fait écran à la diffusion de microparticules dangereuses afin de mieux s'en préserver ou d’assurer une protection : protéger l’extérieur et/ou le porteur. Platon admettait que ce qui fait le bon outil, c'est la qualité, la vertu ou excellence propre qui le rend apte à accomplir avec bonheur sa fonction [Platon, République, livre I (352d-353e)]. Il en va ainsi du masque et de son adaptation à son usage.

Dès l’Antiquité, le masque s'exhibait au théâtre, au carnaval, puis de nos jours au cinéma (« The Mask » 1994). Depuis des millénaires, destiné à dissimuler, représenter ou imiter un visage, comme une seconde peau, il a assuré et assure de nombreuses fonctions, variables selon les lieux, les époques. Le masque fait partie de la vie et de l’expression des civilisations, de leurs rituels sociétaux et religieux. Il y recouvre le visage des acteurs, sur scène ou dans la rue, sur les places, il suscite des ressemblances, autorise des imitations, façonne de nouvelles apparences. Œuvre d'art ou produit normalisé, tantôt associé à des festivités (Halloween, Mardi gras, Losar ou Nouvel An), tantôt à une fonction – un rite (chamanisme, relique funéraire, rituel de passage), tantôt à un simple divertissement (théâtre, carnaval),
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En Afrique, Amérique, Asie, Europe ou Océanie, partout on le rencontre - ci-dessus dans l’ordre Masque de carnaval en Uruguay. Masque cobra et aigle au Sri Lanka. Masque de bois en Pologne. Il peut aussi figurer des animaux tels que le chat représentation de l'indépendance dans certains pays. Ainsi entendu, le masque devient symbole : il résulte d'une institution officialisée par l'usage, prenant la forme d'une " représentation concrète liée par une tradition, dans un contexte culturel déterminé, à une idée ou à une réalité mentale ou morale, avec une signification spécifique" (L-M. Morfaux, Vocabulaire de la philosophie et des sciences humaines.) On peut songer aussi au traditionnel "Kamen", attribut rituel et plus ou moins magique signifiant " visage passager ", lié depuis le VIIème siècle à la pratique de la danse et de la musique (Confessions d'un masque ("Kamen no Kokuhaku", 1949) de l'écrivain japonais Yukio Mishima).
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Le masque dans sa fonction esthétique ludique.
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Le masque, même lorsqu'il n'y exerce pas son rôle principal, constitue en lui-même une œuvre d'art faite de recherches formelles. Des artistes (ci-contre Camille Claudel par Auguste Rodin) en sculptent sans leur impartir une autre fonction. Des masques originellement dévolus à des pratiques magiques ou mystiques inspirent également des peintres comme Georges Braque ou Pablo Picasso (ci-contre à partir de l’art africain) au début du XXème siècle. Qu’il soit destiné à durer ou promis à une destruction rituelle immédiate, le masque est aussi un objet artisanal, dont les formes, les matériaux nobles ou ordinaires, le style réaliste ou symbolique, sans oublier une certaine aura magique fascinent. Des petits masques en papier mâché blanc, rouge et noir du pongsan coréen aux monstrueuses excroissances des kwagh-hir du Nigeria, les chhau de l’Inde aux coiffes richement enguirlandées, les goulong du Vanuatu en terre et toile d’araignée, les démons baroques et bariolés de Bali et de Bolivie, en passant par les makishi du Zambèze en jute et en bambou (ci-contre). (Françoise Gründ et Pierre Bois) (extrait dossier presse exposition « le pouvoir des Masques » Maison des cultures du monde - Vitré 2011). En architecture, masque se dit aussi des représentations de visages d'homme ou de femme, dont on se sert dans les ornements de sculpture et de peinture. Le mascaron (ci-contre), de même racine, désigne plutôt les visages grimaçants ou menaçants, à valeur supposée apotropaïque. Quant au masque de beauté, il permet d'embellir un visage pour une soirée, et parfois dans les soins de conservation de nos morts, il peut faire des miracles.

Le MASQUE DE PROTECTION.
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Pour diverses professions il est partie intégrante de l’Equipement de protection individuelle (EPI) à savoir masque de protection FFP, masque à gaz, masque à oxygène, masque chirurgical et autres masques médicaux, masque anti-mouches (ci-contre le cheval est protégé), masques et cagoules de soudage (Welding helmet), masques et demi-masques (jetables ou réutilisables), lunettes de protection...

Le masque de Combat peut se révéler très utile : le masque devient cagoule intégrale ou non « balaclava » dit masque de ski, « mempô » protection faciale du samouraï (ci-contre), masque balistique.


Le masque de sécurité ou de dissimulation dans les manifestations de part et d’autre et face à face, force de l’ordre et revendicateurs, parasités de casseurs professionnels de l’anonymat.

Le masque de sport quant à lui s’avère régulièrement indispensable : masque de plongée ; masque de lutte (gimmick) et au catch – lutte libre des luchadores du Mexique pour lesquels cacher son visage avec un masque est une tradition (ci-contre) ; casque de hockey sur glace à visière intégrée ou pas, masque des escrimeurs, heaumes des jouteurs, où la composante de la rivalité apparaît sans équivoque.
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Enfin les Masques de beauté, parmi lesquels on cite le masque facial de traitement, le Nilong fangshai toutao, (masque anti-soleil ou face-kini chinois ci-contre), le Cache-nez demi-masque français (XVIe siècle).

Les MASQUES RITUELS. On les rencontre sur tous les continents Asie Amérique Europe Océanie et en Afrique. Le continent africain est réputé comme « le continent des masques », particulièrement en référence à ceux de Côte d'Ivoire (Baoulé), du Gabon (Yoruba ci-contre) et du Mali. Le Sénégal n'est pas producteur de masques anciens mais il faut tout de même noter l'existence de masques semainiers dont l'origine est mal connue. Les masques zoomorphes sont encore plus variés comme chez les Baoulés (Côte-d'ivoire) le masque antilope lié aux cérémonies d'exorcisme et d'invocation des forces de la nature ou le masque bovidé dans les îles Bissagos (Guinée Bissau). Lors de cérémonies rituelles, le masque sert non seulement à cacher le visage mais aussi à représenter un autre être différent de celui qui le porte. Le porteur donne vie au prix d’un apprentissage, mieux d’une initiation, à un archétype social, dramatique ou religieux, tour à tour une force naturelle d'origine divine, un guérisseur ou un esprit, un ancêtre qui revient pour bénir ou pour punir, un esprit de la mort ou de la forêt : ici l’on touche presque toujours au monde des morts. Le masque, quel qu'il soit, se distingue des autres formes de représentations comme la statuette sculptée, du fait qu'il est souvent la figure anthropomorphe la plus représentée et la plus exotérique possible avec toutes les variantes possibles pour ce qui est du relief depuis la circonférence absolument plate jusqu'au relief le plus profond avec parfois un saisissant réalisme. L'aspect du visage a une signification précise à travers les traits faciaux : un regard avec des yeux fendus correspond à une expression de possession spirituelle alors que les traits faciaux saillants avec des yeux orbitaux se retrouvent sur les masques destinés à faire peur. Si la coloration blanche symbolise pour le masque la mort, le rouge représente le courage, la vie, et la santé. Certains masques sont polychromes ce qui donne au visage son maximum de qualité expressive. Le masque investit celui qui le porte de pouvoirs parfois terrifiants (ci-contre Losar Tibétain).
Laf6Parmi les masques rituels les masques funéraires et mortuaires ont une place spécifique.

Le masque mortuaire est un moulage du visage de la personne morte : celui de Blaise Pascal ou de Napoléon 1er. Il est traditionnellement de coloration blanche, la couleur de la mort ; il est pendant les funérailles ou les cérémonies de fin de deuil : ils représentent l'esprit du défunt. Le masque funéraire est un masque déposé de manière définitive sur le visage d'une personne décédée, il peut revêtir la couleur de l’or. Masque funéraire à plastron du pharaon Psousennès Ier ; Masques d'or de Kalmakareh, Louristan, Iran. (entre moins 999 et moins 500). Néanmoins, le masque apparaît souvent comme l'élément d'un costume, un accessoire destiné à changer l'allure de son porteur, et sa signification se précise alors à la lumière d'événements particuliers. Il en va ainsi du Masque chamanique, revêtu par l'officiant dans sa tenue cérémonielle. Ci-contre Chuonnasuan, le dernier chaman du peuple Oroqen (en 1994).
mamammortMasque de la honte. Certaines sociétés font revêtir un masque d'infamie à ceux qu'elle veut discréditer, comme une sorte de peine afflictive et infamante, au même titre que le pilori. Citons Schandmaske ou Scold's bridle, masque de châtiment, d'humiliation publique, particulièrement en Europe de l'Ouest au XVIIe siècle. (ci-contre Masque de la honte médiéval au Musée de la Fortification de Salzburg, Autriche) ou Klapperstein en Alsace.


MASQUES DE CARNAVAL. Il est compliqué de distinguer les masques pour le théâtre, ceux pour la danse et ceux du carnaval ou de toute fête participative, ou cérémonie de type culte à mystères, rite de passage, initiation.
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Des masques purement ludiques comme la bauta vénitienne l’un des plus célèbres. En cachant son visage aux personnes qu'il rencontre, le masque autorise son porteur à jouer un rôle tout différent de sa propre personnalité, avantage notamment recherché à l'occasion des carnavals et bals masqués. Ils peuvent aller du simple loup aux constructions les plus élaborées, en cuir, en papier mâché, en bois, peints, ornés de plumes et de joyaux. (Carnaval de Venise – Carnaval d’Oruro Bolivie)


MASQUES DE THEATRE Le masque apparaît souvent comme l'élément d'un costume, un accessoire destiné à changer l'allure de son porteur « Persona » - Prosopon, prosopion (avec volonté de dissimulation). Symbole d’un groupe ou d’un genre – catégorie professionnelle, société secrète, gente féminine ; un personnage de théâtre, d’opéra ou de ballet. On décrira Les masques du théâtre extra-européen (Bali Japon Corée Inde Kathakali, Theyyam (en), Buta Kola).Bouthan) : ces créatures mythiques du barong balinais prises dans l’éternel combat du bien et du mal,) ou encore ce personnage féminin de nô (toujours joué par un homme !) mourant abandonné puis resurgissant sous les traits d’un démon vengeur (Masques du théâtre japonais, Kabuki, Nô, Kyōgen, Nōgaku ces bonzes libidineux ou ces aristocrates imbéciles que les villageois coréens s’amusent à brocarder lors des t’alchum. Quant aux masques du théâtre européen, ce sont ceux de la tragédie grecque (acteurs masqués), du théâtre grec antique et son héritier le théâtre latin, la commedia dell'arte (ci-contre).

En 2020, rien de ludique ou d’esthétique, plutôt un événement socio-sanitaire.
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Aujourd’hui l'influx allégorique est désamorcé : l'instrument de métamorphose le cède à l'accessoire de protection, le masque anti-projections est relégué à un simple écran. Avant même sa démultiplication massive, le port du masque anti-projections appelle un dédoublement : il impose les termes d'une réciprocité, car il s'agit autant de se protéger de l'autre que de protéger l'autre de soi. Chacun est tenu de porter le masque, autant pour sa propre sécurité que pour celle des autres, dans les lieux publics où les uns et les autres sont amenés à se côtoyer : conditions minimales qui établissent le lien social, à savoir l'intérêt et l'échange. La relation à autrui strictement extériorisée, est à la fois superficielle et transitoire Il ne s'agit pas d'un simple rapport de proximité, mais bien d'un exercice réciproque de droits et de devoirs. L’impérieuse nécessité liée aux tristes circonstances de cette pandémie, ne signifie pas la consécration soudaine d'un objet qui n'aurait qu’une valeur éphémère parce qu'il est actuellement vital et irremplaçable. Mais déjà sa fonction de protection vient en concurrencer d'autres : le masque fait un avec le visage qu'il recouvre, il se fond sur lui, avec lui. Cette fonctionnalité de l'enveloppe, suspend les autres finalités de l’« enveloppé » qui gît en dessous. On dit bien de la peau ou d'une plaie qu'elle ne respire pas sous le pansement. Puisque le masque dissimule le visage, ce sont les fonctions ordinaires du visage qui sont remises en cause, et avec elles le visage lui-même. Or le visage n'est autre qu’une vivante incarnation, une modélisation plastique, c’est-à-dire le modelé du peintre. Conjoncture sans précédent dans l'histoire qui observe que l’usage du masque autrefois épisodique circonstanciel et exceptionnellement esthétique, passe à une relation commune, banale, systématique, couramment sociale. Le masque incite au retranchement derrière le paravent, derrière le rempart. De par sa forte composante de méfiance et défiance, il mine le lien social à peine esquissé.

Nouvelle « fashion » mascotte de notre société de l’apparence ?

LLaf9e port du masque impose un surcroît d'extériorité. Nouvelle mascotte de nos sociétés du paraître, le masque emboîte le pas du conformisme dominant (docilité de masse) dans nos sociétés, en généralisant une apparence qui ne distingue plus comme jadis de rares spécialités professionnelles. Initialement l'apanage du chirurgien ou du chimiste, il est aujourd'hui arboré dans les magasins, sur les places, dans les voitures. Les Chinois ou les Japonais s'affublaient depuis longtemps du "masuku" suscitant nos sarcasmes…. à l'avenir, gare à celui qui ne portera pas son museau/ sa muselière de tissu !

Nouveau critère de la discrimination sociale, il va vite drainer l'opinion publique, si friande de catégorisation ; après le " FFP2 " du médecin et de l'infirmière, le masque chirurgical pour tous est apparu. Maintenant qu’il n’y a plus de pénurie, seuls les « essentiels », comme on appelle ceux qui ont continué à se rendre au travail pendant l’épidémie, portent encore aujourd’hui le masque chirurgical. S’ils ont bien été nos héros, leur masque fait désormais moins envie. Vient le masque artisanal simple (respectant les normes Afnor) mais coloré, ou plus stylisé, voire l’imprimé camouflage, fleuri, en chutes de tissus Caravane ou hyper-pros rigides, molletonné avec trous de respiration sur le côté. Très vite ce sera l'empreinte avec logo de la boutique, le brodé polychrome de la nouvelle collection haute couture ou prêt-à-porter (ici Vuitton) … ou encore le « petit modèle bleu marine ultra-rare et ultra-chic flanqué dans un coin d’un petit drapeau tricolore discrètement cocardier » très présidentiel. La mode a frappé les usages sanitaires. … En trois mois, le masque est devenu l’équivalent de la coque d’iPhone, produit supposé générique mais qui se décline et se choisit avec soin, comme s’il était chargé de parler de nous. Au début nous déchiffrions fébrilement des tableaux comparatifs des mérites de la protection des masques FFP2 et des N95 ! Aujourd’hui, les fashionistas (qu’ils soient hommes ou femmes) préfèrent être protégées approximativement plutôt que d’avoir le nez qui ressemble à un filtre à café ; quand ces fans de style rentrent chez eux, ils s’empressent de fourrer leur masque dans leur sac ou leur poche avec leurs clés, au milieu d’un fourbi hygiéniquement répréhensible… Deux travers de la société du paraître se trouvent soulignés : la culture de la distinction, et la culture de la consommation. Comme nos pantalons, nos robes ou nos chemises, le masque fera partie de la tenue vestimentaire ; il sera propre ou sale, classique ou moderne, avec ou sans wifi.

Le masque accessoire révélateur de personnalité ? À noter que ceux qui portent leur masque au-dessous du menton, portent aussi généralement leur pantalon au-dessous de la ceinture ou leurs lunettes dans les cheveux. Les porteurs de masque militants sont reconnaissables au fait qu’ils se servent de leur accessoire comme d’une pancarte, d’une banderole ou d’un tee-shirt du monde d’avant. Aux États-Unis, « I can’t breath », en signe de solidarité avec George Floyd et les Noirs américains victimes de la police. « Made in », imprimé en lettres énormes, précède souvent « La REcyclerie », un pied de nez au « made in China ».

Qu’en sera-t-il avec l'usage, avec le temps ? Dissimuler le visage n'est pas seulement le soustraire à la vue des autres, c'est le nier, le néantiser dans sa vocation même. Le visage arbore un privilège dans la totalité du corps humain ; il en est la seule partie qui accepte la nudité, et même la requiert, car elle est le siège de l'expressivité ; cette tribune de chair où l'âme se laisse entrevoir. Avec le masque, le son est coupé, on ne peut plus lire sur les lèvres. Ces lèvres avec lesquelles nous embrassons.
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Cette partie du corps qui se caresse avec la langue lorsqu'on s'efforce de ne pas perdre une goutte de ce chocolat fondu, dégoulinant. On ne voit plus les dents, et on se demande comment on va manger. Fini les ventes de sucettes. Et il faudra fumer par les oreilles, pas gagné. Occulter délibérément le visage n'est pas un geste innocent ; c'est bien plus qu'un simple geste. C'est un acte : un acte qui n'engage pas que soi mais aussi autrui, et tous les autres. Le masque en occultant partie du visage organe si mobile, nous entraîne à revoir notre approche de l’autre dans une autre configuration, en exploitant ce que le reste du visage non caché exprime : le regard. Alors allons-nous enfin nous regarder !

« Oh les-masques, on a toujours trop tendance à penser au visage qu’ils cachent ; en réalité c’est le masque qui compte, que ce soit celui-là et non un autre. Dis-moi quel masque tu mets, je te dirai quel visage tu as. » « Julio Cortázar) « Vous qui entrez au bal de la vie, choisissez bien votre masque. » (André Maurois). « Tu apprendras à tes dépens, que tu rencontreras chaque jour des millions de masques, et très peu de visages. » (Luigi Pirandello)

Source : 
https://www.ethique-hdf.fr/detail-article-covid-19/?tx_news_pi1[news]=701&cHash=4e6b4e7df000a5dd6556fba8b04d1a42
https://www.ledifice.net/6004-5.html (le symbolisme des masques) https://sites.google.com/site/olivierdouvilleofficiel/articles/presence-du-visage-pouvoirs-des-masques

https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2020/06/05/le-masque-signe-exterieur-de-personnalite_6041903_4500055.html https://headtopics.com/fr/le-masque-signe-exterieur-de-personnalite-13485518

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