« Tout arrive à qui sait attendre. La mort par exemple » (Bradley) .
Aux dernières nouvelles du monde, il y aurait au Brésil pas loin de 90 variants du SarsCov2 (voire une centaine pour les plus informés).
Autant de variants, autant de possibilités d’en mourir. L’épidémie là-bas est hors de contrôle nous dit-on. Les courbes de surveillance de l’évolution de la pandémie atteignent toutes des records. Le Brésil est actuellement le pays qui compte le plus de morts du Covid-19 chaque jour, jusqu’à 4 000, soit trois personnes par minute. Les services de santé sont saturés, débordés ; l’accès aux soins déjà précaire pour la majorité est encore plus restreint. À São Paulo, les hôpitaux sont au bord de la rupture, les malades priés de rester chez eux. Les secours multiplient les interventions dans les quartiers populaires de Rio de Janeiro, souvent pauvres. Dans un cimetière de São Paulo, les enterrements ont même lieu de nuit, faute de temps pour s’occuper de tous les morts pendant la journée.
Quant à la campagne nationale de vaccination lancée mi-janvier, elle avancerait trop lentement pour avoir un effet notable avant de longues semaines, voire des mois. À ce jour, ce serait moins de 10% de la population brésilienne qui a reçu une première dose de vaccin et seulement moins de 3% la seconde.
Cependant aucun confinement national n’a été décrété. À Rio, les restaurants, bars et plages ont même rouvert. Leur pilote d’état, le Bolso persistait ces jours derniers à ne pas vouloir reconfiner : « inutile » selon lui et les faits lui donnent évidemment raison. Peut-on tolérer tant d’aveuglement meurtrier et sous quel prétexte : être populaire ? être populiste ?
Le Christ du Corcovado ne pourra pas tout faire.
Paix aux disparus.........
Coronavirus, les mutants brésiliens sont-ils à nos portes … d’avion ?
En France serions-nous en train d’accueillir les variants brésiliens ?
En France nous peinons à circonvenir le variant anglais et maintenant le petit sud-africain pointe le bout de sa couronne. En France entre 50 et 100 passagers issus du Brésil sont accueillis chaque jour à Roissy Charles de Gaulle. Que demande-t-on à ces voyageurs ? Un test PCR négatif de moins de 72 heures et c’est tout. Pas de quarantaine par précaution (et pourtant nous sommes très bon en « mesure par précaution »). Si un test PCR réalisé sur place s’avère positif un confinement est requis sur déclaration de bonne foi de la personne concernée, sans contrôle ultérieur : c’est pourtant là une excellente occasion d’adopter le « dépister tracer isoler », si mal utilisé jusqu’à présent.
Et pourquoi ne pas interrompre les liaisons avec le Brésil comme l’ont fait le Portugal et l’Angleterre ? Mais non ici on attend et on surveille !!
BREAKING NEWS : la France interrompe les vols pour le Brésil
On accueille et "en même temps" on réfléchit en très haut lieu.....c'est de que l'on appelle le "temps de retard" dont l'unité est la mort !
L’attentisme sera-t-il meurtrier ? attendons pour voir …. .mais la messe est dite
A écouter pour nos Amis Brésiliens :https://www.youtube.com/watch?v=Dm03rocz_tk&list=PL9ZS7yOnTNx297N_3tcmSTVSUCJqvhniQ&index=2&ab_channel=TaylorDavis
et Gilberto Gil en concert : https://www.youtube.com/watch?v=C5Z-jyqf8ew&ab_channel=BiscoitoFino
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