COVID-19 : pas de transmission sexuelle confirmée à ce jour

COVID-19 : pas de transmission sexuelle confirmée à ce jour

 "Toute vie est amère parce qu'elle se termine par la mort. La vie est une maladie mortelle, à transmission sexuelle, dont on se guérit un peu chaque jour et qui finit par nous emporter. La vie est un prêt gratuit que nous ne pouvons pas refuser, que nous devons toujours rembourser, qui nous est successivement consenti et retiré, et auquel nous tenons plus qu'à tout. Au moins tant que nous vivons." Jean, d'Ormesson

Le point de départ :
une étude chinoise a détecté le virus dans le sperme de plusieurs personnes infectées, ce qui soulève la question d’une maladie sexuellement transmissible (1,2) . Il a été confirmé que le COVID-19 présente les caractéristiques de la transmission interhumaine, principalement par le biais de gouttelettes respiratoires et par contact. D'autres itinéraires nécessitent une vérification complémentaire. Le virus responsable de COVID-19, coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère 2 (SRAS-CoV-2) a été détecté dans les selles, le tractus gastro-intestinal, la salive et les échantillons d'urine..Cependant, on sait peu sur le SRAS-CoV-2 dans le sperme.Dans cette étude de cohorte, nous avons constaté que le SRAS-CoV-2 peut être présent dans le sperme des patients atteints de COVID-19, et que le SRAS-CoV-2 peut toujours être détecté dans le sperme des patients en convalescence. En raison des barrières imparfaites testicules sanguines / déférents / épididymes, le SRAS-CoV-2 peut être semé dans l'appareil reproducteur masculin, en particulier en présence d'une inflammation locale systémique. Même si le virus ne peut pas se répliquer dans le système reproducteur masculin, il peut persister, résultant peut-être de l'immunité privilégiée des testicules. Jusqu'à présent, les chercheurs ont trouvé 27 virus associés à la virémie dans le sperme humain. Mais la présence de virus dans le sperme peut être plus courante qu'on ne le pense actuellement, et les virus traditionnels non sexuellement transmissibles ne doivent pas être supposés totalement absents dans les sécrétions génitales.Compte tenu de la faible taille de l’échantillon testé en Chine , la portée de l’étude est limitée, comme le soulignent d’ailleurs les auteurs eux-mêmes. Ceux-ci indiquent que d’autres études seront nécessaires pour mieux comprendre la durée de vie du virus dans le sperme et les conditions de sa transmission. Dans le cas présent, le sperme analysé avait été prélevé en janvier et février. Les chercheurs n’ont pas fait un suivi sur les patients, et ne savent donc pas combien de temps le virus est resté dans le sperme, ni s’il a pu être transmis à un partenaire sexuel.

Cette nouvelle étude contraste avec une autre étude, américano-chinoise cette fois, parue le mois dernier dans la revue Fertility and Sterility. Les résultats de celle-ci ne suggéraient pas de présence du Sars-Cov-2 dans le sperme ni les testicules des patients. Mais là encore, l’échantillon testé (34 hommes) était trop faible pour être vraiment pertinent (3) .

Comme toujours avec le COVID-19, affaire à suivre, discordance entre les études, collectif de patients failes, donc pour l'instant continuez à vivre NORMALEMENT !!!!!!
 
MAIS #1MASQUEPOURTOUS !!!!!!!!!