https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2829238
Importance Les fractures ostéoporotiques sont associées à une détresse psychologique, à des fractures ultérieures, à une perte d’indépendance, à une capacité réduite à effectuer les activités de la vie quotidienne et à la mort.
Objectif Le groupe de travail des services de prévention des États-Unis (USPSTF) a commandé une revue systématique pour évaluer les preuves sur les avantages et les inconvénients du dépistage de l'ostéoporose pour prévenir les fractures chez les adultes de 40 ans ou plus sans diagnostic connu d'ostéoporose ou d'antécédents de fracture de fragilité.
Population Adultes de 40 ans ou plus sans ostéoporose connue ni antécédents de fractures de fragilité.
Évaluation des preuves L'USPSTF conclut avec une certitude modérée que le dépistage de l'ostéoporose pour prévenir les fractures ostéoporotiques chez les femmes de 65 ans ou plus présente un bénéfice net modéré. L'USPSTF conclut avec une certitude modérée que le dépistage de l'ostéoporose pour prévenir les fractures ostéoporotiques chez les femmes ménopausées de moins de 65 ans présentant un risque accru présente un bénéfice net modéré. L'USPSTF conclut que les preuves sont insuffisantes et que l'équilibre entre les avantages et les inconvénients du dépistage de l'ostéoporose pour prévenir les fractures ostéoporotiques chez les hommes ne peut être déterminé.
Recommandation L'USPSTF recommande le dépistage de l'ostéoporose pour prévenir les fractures ostéoporotiques chez les femmes de 65 ans ou plus. (Recommandation B) L'USPSTF recommande le dépistage de l'ostéoporose pour prévenir les fractures ostéoporotiques chez les femmes ménopausées de moins de 65 ans qui présentent un risque accru de fracture ostéoporotique tel qu'estimé par l'évaluation clinique du risque. (Recommandation B) L'USPSTF conclut que les preuves actuelles sont insuffisantes pour évaluer l'équilibre entre les avantages et les inconvénients du dépistage de l'ostéoporose pour prévenir les fractures ostéoporotiques chez les hommes. (Déclaration I)
D’après les données de l’enquête nationale sur la santé et la nutrition de 2017 à 2018, la prévalence de l’ostéoporose ajustée selon l’âge est de 12,6 % chez les résidents américains de 50 ans ou plus. La prévalence est plus élevée chez les femmes (19,6 %) que chez les hommes (4,4 %) et chez les personnes de 65 ans ou plus (27,1 % chez les femmes et 5,7 % chez les hommes) par rapport aux personnes âgées de 50 à 64 ans (13,1 % chez les femmes et 3,3 % chez les hommes)
Les hommes présentent des facteurs de risque associés aux fractures de fragilité similaires à ceux des femmes, notamment l’âge avancé, un faible IMC, une consommation excessive d’alcool, le tabagisme actuel, l’utilisation chronique de corticostéroïdes, des antécédents de fractures antérieures, des antécédents de chutes au cours de l’année écoulée, un hypogonadisme, des antécédents d’accident vasculaire cérébral et des antécédents de diabète .
Le groupe de travail des services de prévention des États-Unis (USPSTF) conclut avec une certitude modérée que le dépistage de l’ostéoporose pour prévenir les fractures ostéoporotiques chez les femmes de 65 ans ou plus présente un bénéfice net modéré .
L'USPSTF conclut avec une certitude modérée que le dépistage de l'ostéoporose pour prévenir les fractures ostéoporotiques chez les femmes ménopausées de moins de 65 ans à risque accru présente un bénéfice net modéré .
L'USPSTF conclut que les preuves sont insuffisantes et que l'équilibre entre les bénéfices et les inconvénients du dépistage de l'ostéoporose pour prévenir les fractures ostéoporotiques chez les hommes ne peut être déterminé .
La Food and Drug Administration américaine a approuvé plusieurs thérapies médicamenteuses pour le traitement ou la prévention de l’ostéoporose, notamment les bisphosphonates, le dénosumab, le romosozumab, l’hormone parathyroïdienne, le raloxifène, la calcitonine et l’œstrogène (avec ou sans progestérone).
Les cliniciens doivent être conscients que les recommandations de traitement basées sur des outils d’évaluation des risques avec des calculateurs spécifiques à la race (par exemple, FRAX) mais qui utilisent des seuils de traitement fixes du risque de fracture non spécifiques à la race et à l’origine ethnique peuvent être moins susceptibles d’identifier les personnes asiatiques, noires et hispaniques comme étant à haut risque et, par conséquent, peuvent être moins susceptibles de proposer un traitement par rapport aux personnes blanches du même âge, de la même DMO et du même profil de risque clinique. De même, les modèles de prédiction qui n’incluent pas les conditions associées à un risque accru de fracture et qui affectent de manière disproportionnée certains groupes raciaux et ethniques (par exemple, le diabète) peuvent entraîner des sous-estimations biaisées du risque. Pour ces raisons, il peut être raisonnable d’éviter une application stricte des seuils de traitement des outils d’évaluation des risques au niveau individuel pour tenir compte des risques supplémentaires (par exemple, le risque de chute) non pris en compte dans les outils d’évaluation des risques comme FRAX
La médecine "genrée" affirme : l'ostéoporose est une maladie de la femme ! NON
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