“Il faut définir le cadre d'une longévité en bonne santé. Vieillir n'est pas une maladie.” Etienne-Emile Baulieu
“S'intéresser à beaucoup de choses, être entourée de gens que l'on aime est le secret de ma longévité. ” Michèle Morgan
“S'intéresser à beaucoup de choses, être entourée de gens que l'on aime est le secret de ma longévité. ” Michèle Morgan
Mikel Izquierdo et Coll, Global consensus on optimal exercise recommendations for enhancing healthy longevity in older adults (ICFSR),
Consensus mondial sur les recommandations optimales en matière d'exercice physique pour améliorer la longévité en bonne santé des personnes âgées (ICFSR)
The Journal of nutrition, health and aging, 2025, 100401, ISSN 1279-7707,
https://doi.org/10.1016/j.jnha.2024.100401.
(https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1279770724004895)
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1279770724004895
Article libre d'accès
Le vieillissement, un processus universel et inévitable, se caractérise par une accumulation progressive d’altérations physiologiques et d’un déclin fonctionnel au fil du temps, conduisant à une vulnérabilité accrue aux maladies et, à terme, à la mortalité à mesure que l’âge avance.
Les facteurs liés au mode de vie, notamment l’activité physique et l’exercice, modulent considérablement les phénotypes de vieillissement.
L’activité physique et l’exercice peuvent prévenir ou améliorer les maladies liées au mode de vie, prolonger l’espérance de vie en bonne santé, améliorer la fonction physique et réduire le fardeau des maladies chroniques non transmissibles, notamment les maladies cardiométaboliques, le cancer, les affections musculosquelettiques et neurologiques et les maladies respiratoires chroniques, ainsi que la mortalité prématurée.
Les facteurs liés au mode de vie, notamment l’activité physique et l’exercice, modulent considérablement les phénotypes de vieillissement.
L’activité physique et l’exercice peuvent prévenir ou améliorer les maladies liées au mode de vie, prolonger l’espérance de vie en bonne santé, améliorer la fonction physique et réduire le fardeau des maladies chroniques non transmissibles, notamment les maladies cardiométaboliques, le cancer, les affections musculosquelettiques et neurologiques et les maladies respiratoires chroniques, ainsi que la mortalité prématurée.
L’activité physique influence les facteurs cellulaires et moléculaires du vieillissement biologique, ralentissant ainsi le rythme de vieillissement, un aspect fondamental de la géroscience.
Ainsi, l’AP sert à la fois de médecine préventive et d’agent thérapeutique dans les états pathologiques. Des niveaux d’AP sous-optimaux sont corrélés à une prévalence accrue de maladies dans les populations vieillissantes. Les prescriptions d’exercices structurés doivent donc être personnalisées et surveillées comme tout autre traitement médical, en tenant compte des relations dose-réponse et des adaptations spécifiques nécessaires aux résultats escomptés. Les directives actuelles recommandent un programme d’exercices à multiples facettes qui comprend des exercices d’aérobic, de résistance, d’équilibre et de souplesse par le biais d’activités structurées et accessoires (mode de vie intégré).
Ainsi, l’AP sert à la fois de médecine préventive et d’agent thérapeutique dans les états pathologiques. Des niveaux d’AP sous-optimaux sont corrélés à une prévalence accrue de maladies dans les populations vieillissantes. Les prescriptions d’exercices structurés doivent donc être personnalisées et surveillées comme tout autre traitement médical, en tenant compte des relations dose-réponse et des adaptations spécifiques nécessaires aux résultats escomptés. Les directives actuelles recommandent un programme d’exercices à multiples facettes qui comprend des exercices d’aérobic, de résistance, d’équilibre et de souplesse par le biais d’activités structurées et accessoires (mode de vie intégré).
Les programmes d’exercices personnalisés se sont avérés efficaces pour aider les personnes âgées à maintenir leurs capacités fonctionnelles, à prolonger leur espérance de vie et à améliorer leur qualité de vie.
Les exercices anaboliques, tels que l’entraînement en résistance progressive (PRT), sont particulièrement importants et sont indispensables pour maintenir ou améliorer les capacités fonctionnelles des personnes âgées, en particulier celles qui souffrent de fragilité, de sarcopénie ou d’ostéoporose, ou celles qui sont hospitalisées ou en établissement de soins pour personnes âgées. Les interventions d’exercices à composantes multiples qui incluent des tâches cognitives améliorent considérablement les caractéristiques de fragilité (faible masse corporelle, force, mobilité, niveau d’activité physique et énergie) et la fonction cognitive, prévenant ainsi les chutes et optimisant la capacité fonctionnelle au cours du vieillissement. Il est important de noter que l’activité physique/l’exercice présentent des caractéristiques dose-réponse et varient selon les individus, ce qui nécessite des modalités personnalisées adaptées à des conditions médicales spécifiques. La précision des prescriptions d’exercices reste un domaine de recherche important, compte tenu de l’impact mondial du vieillissement et des effets étendus de l’activité physique.
Les exercices anaboliques, tels que l’entraînement en résistance progressive (PRT), sont particulièrement importants et sont indispensables pour maintenir ou améliorer les capacités fonctionnelles des personnes âgées, en particulier celles qui souffrent de fragilité, de sarcopénie ou d’ostéoporose, ou celles qui sont hospitalisées ou en établissement de soins pour personnes âgées. Les interventions d’exercices à composantes multiples qui incluent des tâches cognitives améliorent considérablement les caractéristiques de fragilité (faible masse corporelle, force, mobilité, niveau d’activité physique et énergie) et la fonction cognitive, prévenant ainsi les chutes et optimisant la capacité fonctionnelle au cours du vieillissement. Il est important de noter que l’activité physique/l’exercice présentent des caractéristiques dose-réponse et varient selon les individus, ce qui nécessite des modalités personnalisées adaptées à des conditions médicales spécifiques. La précision des prescriptions d’exercices reste un domaine de recherche important, compte tenu de l’impact mondial du vieillissement et des effets étendus de l’activité physique.
Les analyses économiques soulignent les avantages financiers des programmes d’exercices physiques, justifiant une plus large intégration dans les soins de santé pour les personnes âgées. Cependant, malgré ces avantages, l’exercice physique est loin d’être pleinement intégré dans la pratique médicale pour les personnes âgées. De nombreux professionnels de la santé, y compris les gériatres, ont besoin de davantage de formation pour intégrer l’exercice physique directement dans les soins aux patients, que ce soit dans des contextes tels que les hôpitaux, les cliniques externes ou les soins résidentiels. L’éducation sur l’utilisation de l’exercice physique comme traitement isolé ou d’appoint pour les syndromes gériatriques et les maladies chroniques contribuerait grandement à atténuer les problèmes de polypharmacie et de prescription généralisée de médicaments potentiellement inappropriés. Cette intersection entre les pratiques prescriptives et l’AP/exercice offre une approche prometteuse pour améliorer le bien-être des personnes âgées. Une stratégie intégrée combinant les prescriptions d’exercices physiques à la pharmacothérapie optimiserait la vitalité et l’indépendance fonctionnelle des personnes âgées tout en minimisant les effets indésirables des médicaments.
Ce consensus fournit la justification de l'intégration de l'AP dans les stratégies de promotion de la santé, de prévention des maladies et de gestion des personnes âgées.
Des lignes directrices sont incluses pour des modalités et des dosages spécifiques d'exercice avec une efficacité prouvée dans des essais contrôlés randomisés.
Des descriptions des changements physiologiques bénéfiques, de l'atténuation des phénotypes de vieillissement et du rôle de l'exercice dans la gestion des maladies chroniques et de l'invalidité chez les personnes âgées sont fournies. L'utilisation de l'exercice dans les maladies cardiométaboliques, le cancer, les troubles musculo-squelettiques, la fragilité, la sarcopénie et la santé neuropsychologique est soulignée. Des recommandations visant à combler les lacunes existantes en matière de connaissances et de mise en œuvre et à intégrer pleinement l'AP dans le courant dominant des soins gériatriques sont fournies. Une attention particulière est accordée à la nécessité d'une médecine personnalisée telle qu'elle s'applique à l'exercice et à la géroscience, compte tenu de la variabilité interindividuelle de l'adaptation à l'exercice démontrée dans les cohortes de personnes âgées.
Dans l'ensemble, ce consensus fournit une base pour l'application et l'extension de la base de connaissances actuelle de l'exercice en tant que médecine pour une population vieillissante afin d'optimiser la durée de vie et la qualité de vie.
LES INFOGRAPHIES
Des lignes directrices sont incluses pour des modalités et des dosages spécifiques d'exercice avec une efficacité prouvée dans des essais contrôlés randomisés.
Des descriptions des changements physiologiques bénéfiques, de l'atténuation des phénotypes de vieillissement et du rôle de l'exercice dans la gestion des maladies chroniques et de l'invalidité chez les personnes âgées sont fournies. L'utilisation de l'exercice dans les maladies cardiométaboliques, le cancer, les troubles musculo-squelettiques, la fragilité, la sarcopénie et la santé neuropsychologique est soulignée. Des recommandations visant à combler les lacunes existantes en matière de connaissances et de mise en œuvre et à intégrer pleinement l'AP dans le courant dominant des soins gériatriques sont fournies. Une attention particulière est accordée à la nécessité d'une médecine personnalisée telle qu'elle s'applique à l'exercice et à la géroscience, compte tenu de la variabilité interindividuelle de l'adaptation à l'exercice démontrée dans les cohortes de personnes âgées.
Dans l'ensemble, ce consensus fournit une base pour l'application et l'extension de la base de connaissances actuelle de l'exercice en tant que médecine pour une population vieillissante afin d'optimiser la durée de vie et la qualité de vie.
LES INFOGRAPHIES
Résumé graphique
Les données montrent qu'une activité physique et une alimentation saine (associées à l'absence de tabac et à une consommation modérée d'alcool) sont essentielles au maintien de la santé et du bien-être à tous les âges. Le côté gauche montre une voie probable pour les non-sportifs. Ces personnes sont susceptibles de développer des maladies associées à l'exercice et des maladies non associées à l'activité physique. Divers processus pathologiques provoquent des perturbations physiologiques.
L’exercice comme thérapie peut potentiellement inverser certains déclins, mais les problèmes liés à une faible capacité cardiorespiratoire (pic de VO2 ) , à la force/puissance/masse musculaire et aux valeurs de capacité fonctionnelle peuvent persister. Le côté droit illustre le rôle de l’AP comme médecine préventive, en mettant l’accent sur la préservation des fonctions physiologiques efficaces, bien que progressivement décroissantes. Elles sont partiellement protégées des maladies associées à l’exercice, mais sont également sujettes aux maladies non liées à l’exercice. L’exercice/l’AP n’aura aucun effet direct sur les maladies qui ne dépendent pas directement de l’exercice. Cependant, il existe des preuves que l’exercice a un effet protecteur sur les maladies dont les étiologies dépendent de l’exercice. L’exercice et l’AP procurent des avantages immédiats sur la fonctionnalité dans un large éventail de maladies, indépendamment des changements du pic de VO2 . Alors que les améliorations du pic de VO2 peuvent contribuer à la protection cardiovasculaire, d’autres résultats de l’exercice, tels que la réduction du risque de chutes, de fractures et de mortalité, ne dépendent pas uniquement de l’amélioration du pic de VO2 . Chez les personnes très âgées, cela peut ne pas jouer un rôle crucial, mais chez de nombreux autres patients, les valeurs de pointe de VO2 , en raison de leur lien inextricable avec la mortalité toutes causes confondues, peuvent être cruciales. Bien que les changements dans la force de préhension soient généralement associés à la fragilité, à la malnutrition et au risque de mortalité, plutôt que d'être un résultat direct ou une cible de la thérapie par l'exercice, ils peuvent servir de marqueur supplémentaire pour évaluer l'état physiologique global pendant les interventions d'exercice. Les deux cohortes connaissent des changements décrémentiels constants en raison du processus de vieillissement inhérent, mais à un rythme différent en raison de leur engagement dans l'AP. Le centre contient les modérateurs importants des processus pathologiques et physiologiques. AP = Activité physique, pic V̇O2 = Consommation maximale d'oxygène.
La programmation d'exercices séquentiels pour les personnes présentant une fragilité grave doit être conforme aux exigences physiques nécessaires à la mobilité. Le processus commence par un entraînement de résistance progressive, qui met l'accent sur les mouvements de base tels que se lever d'une position assise ou négocier des marches, car ils sont fondamentaux pour soulever le poids du corps et initier le mouvement. Après un développement suffisant de la force, l'accent est mis sur les exercices d'équilibre pour maintenir des positions verticales. Enfin, un entraînement d'endurance est introduit pour soutenir la marche et d'autres activités quotidiennes sur des périodes prolongées. Cette progression reflète les exigences naturelles du mouvement, minimisant le risque de chute et favorisant une marche en toute sécurité. Entraînement de résistance progressive = entraînement de résistance progressive.
Efficacité comparative de l'exercice et des traitements pharmacologiques dans les différents domaines de la santé. Cette figure décrit l'efficacité de l'exercice et des traitements pharmacologiques dans divers domaines liés à la santé, classés en quatre sections principales : Optimisation de la composition corporelle et de la forme physique maximales, Prévention des facteurs de risque de maladies chroniques, Traitement des maladies chroniques et Prévention des changements physiologiques et fonctionnels liés à l'âge. Chaque état de santé répertorié dans ces catégories est évalué en fonction de l'efficacité de l'exercice et des traitements pharmacologiques disponibles, clairement indiqués pour indiquer si l'exercice, les médicaments ou les deux se sont révélés efficaces. La comparaison vise à aider les prestataires de soins de santé à élaborer des plans de traitement complets et fondés sur des données probantes qui intègrent l'activité physique et les interventions pharmacologiques selon les besoins. La présence de deux graduations indique un niveau d'efficacité plus élevé, tandis qu'une seule graduation reflète un niveau d'efficacité plus faible. Cette différenciation est utilisée pour représenter visuellement différents degrés de force des résultats.
Illustration graphique des considérations pour la prescription de prévention secondaire et tertiaire (expression et progression de la maladie).
Gestion intégrée de l'exercice, de la pharmacothérapie et des interventions nutritionnelles dans les soins aux personnes âgées.
Conclusions
Compte tenu de la prévalence croissante des personnes âgées dans le monde, des interventions efficaces qui favorisent la capacité fonctionnelle et prolongent le nombre d’années vécues sans handicap sont essentielles pour évaluer l’impact des interventions visant à prolonger la vie sur la santé des personnes âgées.
Une activité physique insuffisante et des comportements sédentaires sont des facteurs de risque puissants pour toute une série de problèmes de santé liés à l’âge, notamment la mortalité toutes causes confondues et cardiovasculaire, l’obésité, la sarcopénie, la fragilité et l’invalidité, ainsi que d’autres maladies chroniques. D’autre part, adopter une alimentation saine, pratiquer une activité physique régulière, éviter de fumer, consommer de l’alcool avec modération et maintenir un indice de masse corporelle approprié peuvent contribuer de manière significative à la santé et au bien-être général dans tous les groupes d’âge. Une activité physique régulière et des exercices structurés peuvent aider à contrer le déclin de la santé physique, cognitive et psychologique lié à l’âge, prolongeant ainsi la durée de vie en bonne santé et améliorant la qualité de vie.
La participation à l’exercice influence divers mécanismes biologiques, tels que l’inflammation chronique, le dysfonctionnement mitochondrial, la libération de myokine, l’autophagie, les dommages oxydatifs et la signalisation du facteur de croissance analogue à l’insuline.
La pratique d’une activité physique et d’exercices physiques peut améliorer la fonction physique et réduire le fardeau des maladies non transmissibles et de la mortalité prématurée, notamment la mortalité par cause spécifique due aux maladies cardiovasculaires, au cancer et aux maladies chroniques des voies respiratoires inférieures.
Une activité physique insuffisante et des comportements sédentaires sont des facteurs de risque puissants pour toute une série de problèmes de santé liés à l’âge, notamment la mortalité toutes causes confondues et cardiovasculaire, l’obésité, la sarcopénie, la fragilité et l’invalidité, ainsi que d’autres maladies chroniques. D’autre part, adopter une alimentation saine, pratiquer une activité physique régulière, éviter de fumer, consommer de l’alcool avec modération et maintenir un indice de masse corporelle approprié peuvent contribuer de manière significative à la santé et au bien-être général dans tous les groupes d’âge. Une activité physique régulière et des exercices structurés peuvent aider à contrer le déclin de la santé physique, cognitive et psychologique lié à l’âge, prolongeant ainsi la durée de vie en bonne santé et améliorant la qualité de vie.
La participation à l’exercice influence divers mécanismes biologiques, tels que l’inflammation chronique, le dysfonctionnement mitochondrial, la libération de myokine, l’autophagie, les dommages oxydatifs et la signalisation du facteur de croissance analogue à l’insuline.
La pratique d’une activité physique et d’exercices physiques peut améliorer la fonction physique et réduire le fardeau des maladies non transmissibles et de la mortalité prématurée, notamment la mortalité par cause spécifique due aux maladies cardiovasculaires, au cancer et aux maladies chroniques des voies respiratoires inférieures.
L’exercice doit être considéré comme une forme de traitement, avec des prescriptions adaptées à des résultats spécifiques, tels que la prévention primaire, l’amélioration de la condition physique ou de l’état fonctionnel, ou le traitement d’une maladie. Comme pour toute autre intervention médicale, il est essentiel de personnaliser, d’ajuster et de gérer ces prescriptions, en tenant compte des facteurs externes (variables d’exercice) et internes (réponse aiguë à l’exercice) influencés par des facteurs personnels, génétiques, fonctionnels, psychosociaux et environnementaux.
Les recommandations d’exercice pour atteindre les résultats liés à la santé doivent tenir compte de la relation entre la dose et la réponse, le volume, l’intensité et les adaptations spécifiques nécessaires aux résultats souhaités.
Par exemple, l’entraînement en résistance, en aérobic, en équilibre et en mobilité peut cibler spécifiquement les déficits liés à l’âge.
Les programmes d’exercices à composantes multiples qui intègrent des tâches cognitives améliorent efficacement les caractéristiques de fragilité, telles qu’une faible masse musculaire, la force, l’endurance, la mobilité, le niveau d’activité physique et l’énergie, tout en améliorant la cognition pour optimiser la capacité fonctionnelle pendant le vieillissement.
Les recommandations d’exercice pour atteindre les résultats liés à la santé doivent tenir compte de la relation entre la dose et la réponse, le volume, l’intensité et les adaptations spécifiques nécessaires aux résultats souhaités.
Par exemple, l’entraînement en résistance, en aérobic, en équilibre et en mobilité peut cibler spécifiquement les déficits liés à l’âge.
Les programmes d’exercices à composantes multiples qui intègrent des tâches cognitives améliorent efficacement les caractéristiques de fragilité, telles qu’une faible masse musculaire, la force, l’endurance, la mobilité, le niveau d’activité physique et l’énergie, tout en améliorant la cognition pour optimiser la capacité fonctionnelle pendant le vieillissement.
Le développement de la technologie portable a facilité les programmes d’exercices personnalisés en surveillant les réponses physiologiques en temps réel. Les technologies omiques, qui englobent des domaines de la biologie tels que la phénomique, la métagénomique, la métabolomique, la protéomique et la génomique, permettent des approches multi-omiques. Ces méthodes sont essentielles pour identifier les transducteurs moléculaires de l’exercice, révéler une variabilité interindividuelle substantielle et suggérer des doses fondées sur des preuves lors du traitement de populations saines et malades. Les recherches futures devraient explorer la manière dont la diversité des réponses varie selon les groupes de population chez les personnes âgées et développer une médecine de style de vie personnalisée adaptée pour optimiser les résultats cliniques.
La polypharmacie et les médicaments potentiellement inappropriés (MPI) chez les personnes âgées négligent souvent l’importance de la prescription d’exercices physiques.
Le lien entre l’utilisation de médicaments et l’activité physique/l’exercice offre une approche prometteuse pour améliorer le bien-être des personnes âgées.
En combinant les prescriptions d’exercices physiques à la pharmacothérapie, une stratégie globale peut optimiser la vitalité et la fonctionnalité des personnes âgées tout en minimisant les effets indésirables des médicaments.
L’exercice physique peut constituer une meilleure alternative pour gérer les effets secondaires des médicaments, car il offre souvent des avantages au-delà de la condition ciblée et déplace le rapport risque-bénéfice en faveur de l’exercice. L’exercice peut entraîner une diminution des doses ou remplacer certains médicaments potentiellement dangereux chaque fois que cela est possible, car il offre souvent des avantages plus larges au-delà de la condition ciblée, améliorant le rapport risque-bénéfice en faveur de l’exercice.
Le lien entre l’utilisation de médicaments et l’activité physique/l’exercice offre une approche prometteuse pour améliorer le bien-être des personnes âgées.
En combinant les prescriptions d’exercices physiques à la pharmacothérapie, une stratégie globale peut optimiser la vitalité et la fonctionnalité des personnes âgées tout en minimisant les effets indésirables des médicaments.
L’exercice physique peut constituer une meilleure alternative pour gérer les effets secondaires des médicaments, car il offre souvent des avantages au-delà de la condition ciblée et déplace le rapport risque-bénéfice en faveur de l’exercice. L’exercice peut entraîner une diminution des doses ou remplacer certains médicaments potentiellement dangereux chaque fois que cela est possible, car il offre souvent des avantages plus larges au-delà de la condition ciblée, améliorant le rapport risque-bénéfice en faveur de l’exercice.
Malgré les nombreux avantages de l’exercice physique, son intégration dans la pratique médicale des personnes âgées reste limitée.
De nombreux professionnels de la santé, notamment les gériatres, ont besoin de davantage de formation pour intégrer l’exercice physique directement dans les soins aux patients. Bien que des progrès aient été réalisés dans ce domaine, l’approche des conseils en matière d’exercice physique dans les établissements de santé est souvent réservée aux personnes sans limitations physiques ou mentales importantes et comprend des activités légères telles que la marche à des doses et intensités non étayées par les données probantes actuelles. Cette approche prudente des conseils en matière d’exercice physique semble découler d’une crainte infondée de blessures liées à l’exercice ou des risques perçus d’activités plus vigoureuses pour les personnes âgées, alors qu’en réalité, le plus grand danger réside dans la sédentarité. L’intégration de programmes d’exercices fondés sur des données probantes, complets et adaptables aux conditions de santé individuelles, est essentielle dans tous les établissements de santé, y compris les milieux communautaires et institutionnels. Ce faisant, il est possible de promouvoir un vieillissement en bonne santé et de s’attaquer au fardeau croissant des maladies non transmissibles associées à l’inactivité.
De nombreux professionnels de la santé, notamment les gériatres, ont besoin de davantage de formation pour intégrer l’exercice physique directement dans les soins aux patients. Bien que des progrès aient été réalisés dans ce domaine, l’approche des conseils en matière d’exercice physique dans les établissements de santé est souvent réservée aux personnes sans limitations physiques ou mentales importantes et comprend des activités légères telles que la marche à des doses et intensités non étayées par les données probantes actuelles. Cette approche prudente des conseils en matière d’exercice physique semble découler d’une crainte infondée de blessures liées à l’exercice ou des risques perçus d’activités plus vigoureuses pour les personnes âgées, alors qu’en réalité, le plus grand danger réside dans la sédentarité. L’intégration de programmes d’exercices fondés sur des données probantes, complets et adaptables aux conditions de santé individuelles, est essentielle dans tous les établissements de santé, y compris les milieux communautaires et institutionnels. Ce faisant, il est possible de promouvoir un vieillissement en bonne santé et de s’attaquer au fardeau croissant des maladies non transmissibles associées à l’inactivité.
La promotion de l’activité physique chez les personnes âgées est un enjeu sociétal à multiples facettes qui concerne non seulement les gériatres, mais aussi les médecins de famille, les entraîneurs de conditionnement physique et les physiothérapeutes, les décideurs politiques, les organismes de santé, les compagnies d’assurance et les urbanistes.
La promotion efficace de l’activité physique nécessite une approche collaborative et le développement d’environnements et de politiques qui encouragent les modes de vie actifs chez les personnes âgées. Ainsi, ce consensus appelle à des programmes d’exercices fondés sur des données probantes et adaptés aux besoins et aux capacités des personnes âgées, en veillant à ce que ces programmes soient complets et adaptables aux conditions de santé individuelles. L’objectif ultime est d’améliorer la qualité de vie, quel que soit l’âge ou l’état initial de forme physique ou de fragilité.
Commentaire
Excellent article à lire in extenso
Ce qu'il faut retenir : l'activité physique et un MEDICAMENT et en plus très EFFICACE !
L’espérance de vie sans incapacité a 65 ans est de 12 ans pour les femmes et de 10,5 ans pour les hommes en 2023.
Le record du cycliste centenaire Robert Marchand (centenaire) impressionne les chercheurs. La réduction de ses performances est assez limitée pour son âge.
La promotion efficace de l’activité physique nécessite une approche collaborative et le développement d’environnements et de politiques qui encouragent les modes de vie actifs chez les personnes âgées. Ainsi, ce consensus appelle à des programmes d’exercices fondés sur des données probantes et adaptés aux besoins et aux capacités des personnes âgées, en veillant à ce que ces programmes soient complets et adaptables aux conditions de santé individuelles. L’objectif ultime est d’améliorer la qualité de vie, quel que soit l’âge ou l’état initial de forme physique ou de fragilité.
Commentaire
Excellent article à lire in extenso
Ce qu'il faut retenir : l'activité physique et un MEDICAMENT et en plus très EFFICACE !