Raffaele Bugiardini, Chris P. Gale, Martha Gulati, Sonia S. Anand, Angela H.E.M. Maas, Nick Townsend, Viola Vaccarino, Lina Badimon, Edina Cenko, Olivia Manfrini, Pooja Jha, Announcing The Lancet Regional Health-Europe commission on inequalities and disparities in cardiovascular health,
Annonce de la commission régionale Health-Europe du Lancet sur les inégalités et les disparités en matière de santé cardiovasculaire
The Lancet Regional Health - Europe, Volume 41, 2024,
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2666776224000930
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2666776224000930
Article libre d'accès
Les disparités persistantes et croissantes en matière de santé cardiovasculaire, malgré la baisse globale de la mortalité cardiovasculaire, mettent en évidence les inégalités dans la répartition des progrès en matière de soins cardiovasculaires.
Ces inégalités affectent de manière disproportionnée certains groupes de la population, soulignant la nécessité de déployer des efforts ciblés pour garantir un accès et des résultats équitables aux soins de santé pour tous les individus.
Les sous-groupes au sein de la population connaissant une augmentation relative des taux de mortalité ajustés selon l'âge dus aux maladies cardiaques de 2019 à 2022 comprennent les personnes âgées de 65 à 74 ans (7,6 %), celles âgées de ≥ 85 ans (9,2 %), les femmes (9,8 %). , Adultes noirs (10,6 %), Amérindiens ou natifs de l'Alaska (9,6 %) et originaires d'Asie ou des îles du Pacifique (12,2 %).
De plus, les personnes atteintes de maladies mentales graves telles que la dépression et la psychose ont un risque environ 35 % plus élevé de subir un événement cardiovasculaire majeur et sont confrontées à des risques jusqu'à cinq fois plus élevés de mortalité cardiovasculaire et de mort cardiaque subite.
S'attaquer aux disparités en matière de maladies cardiovasculaires dans ces sous-groupes de population (les femmes, les minorités ethniques, les personnes âgées et les personnes souffrant de problèmes de santé mentale) constitue l'un des défis les plus importants en matière de santé publique mondiale.
Principaux défis pour guider le travail de la commission régionale Santé-Europe du Lancet sur les inégalités et les disparités en matière de santé cardiovasculaire (fig. 1)
En s'attaquant aux principaux défis associés aux disparités en matière de santé cardiovasculaire dues aux différences de sexe et de genre, à l'état de santé mentale, au vieillissement, à l'origine ethnique et à la race, cette commission fera progresser l'objectif primordial d'atteindre les trois objectifs de développement durable des Nations Unies sur le bien-être. santé et bien-être (ODD 3), égalité des sexes (ODD 5) et réduction des inégalités (ODD 10).
ARTICLE qu'il faut lire ++++
Commentaire
Inégalité, disparité, rajoutons fragilité et un accès de plus en plus difficile aux médecins. Tout ceci engendre une population qui se sent rejetée, mise à l'écart. La manque de médecin aggrave la situation de manière importante. Les délais de rendez-vous aggravent la situation. L'hôpital vacille, une médecine à 2 vitesses s'installe progressivement . Il y a celles et ceux qui ont un accès aux soins rapidement et celles et ceux qui galèrent .
Les défis actuels sont multiples, défis pour lesquels les solutions manquent de plus en plus. Et c'est très dommage, car les plus fragiles cumulent le plus souvent des affections grave entrainant une disparité en matière de santé. "Les inégalités sociales de santé recouvrent les différences d’état de santé entre individus ou groupes d’individus, liées à des facteurs sociaux, et qui sont inéquitables, c’est-à-dire moralement ou éthiquement inacceptables, et qui sont potentiellement évitables." (Vie Publique). Le renoncement aux soins est de plus en plus fréquent et s'aggrave : ainsi, en 2019, dans un sondage réalisé par l’Institut Opinionway pour le journal Les Échos et Harmonie Mutuelle, 59% des personnes interrogées affirmaient avoir renoncé à des soins médicaux au cours des douze mois précédant l’enquête, dont 29% pour des raisons financières. Parmi les répondants, les jeunes actifs de 25 à 34 ans étaient les plus nombreux (37%) à invoquer ce motif. Ce renoncement aux soins touchait avant tout les personnes disposant des revenus les plus faibles ou qui avaient un pouvoir d’achat en baisse. Les soins qui faisaient l’objet de plus de renoncement étaient les soins dentaires (61%), le changement de montures (55%), les bilans de santé complets (34%) ou les consultations en cardiologie (22%). (Vie Publique) .
En s'attaquant aux principaux défis associés aux disparités en matière de santé cardiovasculaire dues aux différences de sexe et de genre, à l'état de santé mentale, au vieillissement, à l'origine ethnique et à la race, cette commission fera progresser l'objectif primordial d'atteindre les trois objectifs de développement durable des Nations Unies sur le bien-être. santé et bien-être (ODD 3), égalité des sexes (ODD 5) et réduction des inégalités (ODD 10).
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Commentaire
Inégalité, disparité, rajoutons fragilité et un accès de plus en plus difficile aux médecins. Tout ceci engendre une population qui se sent rejetée, mise à l'écart. La manque de médecin aggrave la situation de manière importante. Les délais de rendez-vous aggravent la situation. L'hôpital vacille, une médecine à 2 vitesses s'installe progressivement . Il y a celles et ceux qui ont un accès aux soins rapidement et celles et ceux qui galèrent .
Les défis actuels sont multiples, défis pour lesquels les solutions manquent de plus en plus. Et c'est très dommage, car les plus fragiles cumulent le plus souvent des affections grave entrainant une disparité en matière de santé. "Les inégalités sociales de santé recouvrent les différences d’état de santé entre individus ou groupes d’individus, liées à des facteurs sociaux, et qui sont inéquitables, c’est-à-dire moralement ou éthiquement inacceptables, et qui sont potentiellement évitables." (Vie Publique). Le renoncement aux soins est de plus en plus fréquent et s'aggrave : ainsi, en 2019, dans un sondage réalisé par l’Institut Opinionway pour le journal Les Échos et Harmonie Mutuelle, 59% des personnes interrogées affirmaient avoir renoncé à des soins médicaux au cours des douze mois précédant l’enquête, dont 29% pour des raisons financières. Parmi les répondants, les jeunes actifs de 25 à 34 ans étaient les plus nombreux (37%) à invoquer ce motif. Ce renoncement aux soins touchait avant tout les personnes disposant des revenus les plus faibles ou qui avaient un pouvoir d’achat en baisse. Les soins qui faisaient l’objet de plus de renoncement étaient les soins dentaires (61%), le changement de montures (55%), les bilans de santé complets (34%) ou les consultations en cardiologie (22%). (Vie Publique) .
Triste réalité, chaque semaine je retrouve dans ma salle d'attente des patients que je suis mais que j'ai vu il y a 3 mois et revoir 1 fois / an. Leur demande "renouvelez moi mon ordonnance " sinon j'arrête les traitements . Il s'agit de patients les plus souvent diabétiques, hypertendus etc. Le renoncement au traitement se fait aussi pour des problèmes d'argents, petites retraites etc.
"Il faut don réguler les dépenses, afin qu’elles ne pèsent pas de manière excessive sur l’économie, sachant qu’elles sont financées en France par des cotisations, des contributions ou des prélèvements sociaux qui alourdissent le coût du travail et le poids de la dette à rembourser ;
* qu’elles puissent être affectées de manière pertinente et ainsi contribuer à la mise en œuvre d’un système de soins efficient, c’est-à-dire apte à délivrer des services de qualité au meilleur coût ;
"Il faut don réguler les dépenses, afin qu’elles ne pèsent pas de manière excessive sur l’économie, sachant qu’elles sont financées en France par des cotisations, des contributions ou des prélèvements sociaux qui alourdissent le coût du travail et le poids de la dette à rembourser ;
* qu’elles puissent être affectées de manière pertinente et ainsi contribuer à la mise en œuvre d’un système de soins efficient, c’est-à-dire apte à délivrer des services de qualité au meilleur coût ;
- * qu’elles permettent de rendre le système de soins équitable, c’est-à-dire apte à couvrir l’ensemble de la population et éviter ainsi les phénomènes de non-accès et de non-recours aux soins, facteurs qui aggravent les inégalités. (Santé Publique) "
https://www.vie-publique.fr/fiches/37862-quest-ce-que-le-renoncement-aux-soins
Et pendant ce temps là le "quoi qu'il en coute" continue d'être la solution actuelle, la très mauvaise solution.
Enfin il faut que la presse arrête de se lamenter sur la poussée du RN et des extrêmes en tout genre, pourquoi? comment ?
La disparité, les inégalités , l'exclusion, les petites retraites, la faim, un accès aux soins difficiles etc. créent le terreau du RN et c'est tout !
Regardez les queues aux Restos du Cœur, ayez conscience de la pauvreté des étudiants pour se nourrir......
Ecoutez les patients en consultation et vous aurez toutes les clefs de ce qui ne va plus et ce qyui vas se passer aux prochaines élections.