"Ces enfants doivent ressentir les mêmes choses que les autres enfants. Jouer, rire et pleurer, se faire des amis, profiter des expériences ordinaires de l'enfance. Se sentir aimé, nourri et intégré par le monde dans lequel il vit, sans la stigmatisation que le SIDA continue d'attirer." Lady Diana
"L'homophobie, c'est le SIDA des imbéciles. Le Syndrome IntelloDéficient Avéré."Jeffpaillat
"Si le sida ne s'attrapait qu'à travers des seringues, il n'intéresserait personne." Françoise Giroud
Un film qui m'a marqué sur le SIDA : une histoire vraie, celle d'un avocat américain qui, en 1987, avait traîné son puissant employeur en justice afin d'établir qu'il avait été licencié non pour faute professionnelle, mais parce qu'il était malade du sida. Première production hollywoodienne sur le sujet, Philadelphia surprend par sa tenue, tout en étant d'une imparable efficacité. Excellent travail du réalisateur Jonathan Demme et grande performance, oscarisée, de Tom Hanks.
En tant que médecin, dès que le mot SIDA est apparu, il y a eu à l'époque des réactions hors normes sur les patients atteints du SIDA. Ils étaient considérés comme des "pestiférés", il ne fallait pas s'en approcher, autant de réactions de défiances que je n'avais jamais connu à l'hôpital ou en cabinet. Ces patients étaient mis à l'index car honte suprême s'ils étaient malades c'était de leur faute. Ces réactions m'ont bouleversé et ont bouleversé mes croyances médicales. Un médecin doit considérer chaque malade comme un être humain, quel que soit la maladie qu'il présente et il doit le prendre en charge de la même manière. Au début on ne savait que peu de choses mais déjà les "vérités alternatives" ont proliféré sur le mode de la contamination. J'ai eu parmi mes proches des personnes HIV +, la famille totalement ignorante m'a critiqué, car cette nouvelle maladie a suscité rapidement la peur, vous savez celle qui est le message subliminal de la Covid 19 . La peur de la maladie entraîne la peur de l'autre, réaction "diabolique" car sortie de nul part mais oh combien réelle. Puis à force de discussions, d'explications ,les réactions vis à vis du SIDA se sont normalisées mais il y a fallu du temps. Pensez donc je côtoyais dans mon métier des personnes atteintes du SIDA, alors imaginez tout ce que les fausses croyances populaires peuvent engendrer. Je n'étais pas le bienvenue J'étais inconscient et un danger pour mes proches Le pire du pire de mes souvenirs, nous avions un ami âgé de 30 ans, séropositif post transfusion car hémophile, marié deux enfants. Nous l'avions invité à dîner avec d'autres amis (1987) ils se sont décommandés pour des motifs divers et "avariés". Nous étions sidérés car parmi eux des médecins.
Cette peur a été volontairement propagé à l'époque... par les "bien-pensants ".le pire des scénarios.
Tout ceci n'a fait qu'augmenter un ressenti péjoratif de la population vis à vis de ces patients.
Fort heureusement tout a changé........ tous les soignants , toute la population ont appris et la société a appris. Heureusement à cette époque les complotistes étaient peu nombreux et les réseaux sociaux étaient absents comme les informations en continue....envisagez le contraire !
Il ne faut pas banaliser le SIDA qui est une affection parml les affections, et les personnes qui en sont atteintes sont des malades parmi les malades qui ont droit à la même considération et à tous les soins possibles. Ceci est vrai pour toutes les nouvelles affections.
La recherche sur le SIDA doit être maintenue, et en plus elle a des effets collatéraux bénéfiques pour d'autres affections notamment virales et oncologiques.
Sur le plan médical, un article récent fait le point sur les thérapies anti VIV et leurs résultats : c'est la régle des 90
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH et le SIDA a fixé les objectifs `` 90-90-90 '' à atteindre d'ici 2020 (90% des personnes vivant avec le VIH diagnostiquées précocement, 90% liées et retenues dans les soins, et 90% reçoivent et adhèrent à une thérapie efficace). Lazarus et coll. soutiennent qu'il y a un besoin urgent de faire face à d'autres défis, y compris les maladies non transmissibles, la santé mentale ou la discrimination liée au VIH, et ont proposé un quatrième `` 90 '', celui de parvenir à une bonne qualité de vie liée à la santé chez 90% des ceux traités avec succès pour le VIH 270 . Adapté de la réf. 270 , CC BY 4.0 ( https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/ ).
"L'homophobie, c'est le SIDA des imbéciles. Le Syndrome IntelloDéficient Avéré."Jeffpaillat
"Si le sida ne s'attrapait qu'à travers des seringues, il n'intéresserait personne." Françoise Giroud
Un film qui m'a marqué sur le SIDA : une histoire vraie, celle d'un avocat américain qui, en 1987, avait traîné son puissant employeur en justice afin d'établir qu'il avait été licencié non pour faute professionnelle, mais parce qu'il était malade du sida. Première production hollywoodienne sur le sujet, Philadelphia surprend par sa tenue, tout en étant d'une imparable efficacité. Excellent travail du réalisateur Jonathan Demme et grande performance, oscarisée, de Tom Hanks.En tant que médecin, dès que le mot SIDA est apparu, il y a eu à l'époque des réactions hors normes sur les patients atteints du SIDA. Ils étaient considérés comme des "pestiférés", il ne fallait pas s'en approcher, autant de réactions de défiances que je n'avais jamais connu à l'hôpital ou en cabinet. Ces patients étaient mis à l'index car honte suprême s'ils étaient malades c'était de leur faute. Ces réactions m'ont bouleversé et ont bouleversé mes croyances médicales. Un médecin doit considérer chaque malade comme un être humain, quel que soit la maladie qu'il présente et il doit le prendre en charge de la même manière. Au début on ne savait que peu de choses mais déjà les "vérités alternatives" ont proliféré sur le mode de la contamination. J'ai eu parmi mes proches des personnes HIV +, la famille totalement ignorante m'a critiqué, car cette nouvelle maladie a suscité rapidement la peur, vous savez celle qui est le message subliminal de la Covid 19 . La peur de la maladie entraîne la peur de l'autre, réaction "diabolique" car sortie de nul part mais oh combien réelle. Puis à force de discussions, d'explications ,les réactions vis à vis du SIDA se sont normalisées mais il y a fallu du temps. Pensez donc je côtoyais dans mon métier des personnes atteintes du SIDA, alors imaginez tout ce que les fausses croyances populaires peuvent engendrer. Je n'étais pas le bienvenue J'étais inconscient et un danger pour mes proches Le pire du pire de mes souvenirs, nous avions un ami âgé de 30 ans, séropositif post transfusion car hémophile, marié deux enfants. Nous l'avions invité à dîner avec d'autres amis (1987) ils se sont décommandés pour des motifs divers et "avariés". Nous étions sidérés car parmi eux des médecins.
Cette peur a été volontairement propagé à l'époque... par les "bien-pensants ".le pire des scénarios.
Tout ceci n'a fait qu'augmenter un ressenti péjoratif de la population vis à vis de ces patients.
Fort heureusement tout a changé........ tous les soignants , toute la population ont appris et la société a appris. Heureusement à cette époque les complotistes étaient peu nombreux et les réseaux sociaux étaient absents comme les informations en continue....envisagez le contraire !
Il ne faut pas banaliser le SIDA qui est une affection parml les affections, et les personnes qui en sont atteintes sont des malades parmi les malades qui ont droit à la même considération et à tous les soins possibles. Ceci est vrai pour toutes les nouvelles affections.
La recherche sur le SIDA doit être maintenue, et en plus elle a des effets collatéraux bénéfiques pour d'autres affections notamment virales et oncologiques.
Sur le plan médical, un article récent fait le point sur les thérapies anti VIV et leurs résultats : c'est la régle des 90
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH et le SIDA a fixé les objectifs `` 90-90-90 '' à atteindre d'ici 2020 (90% des personnes vivant avec le VIH diagnostiquées précocement, 90% liées et retenues dans les soins, et 90% reçoivent et adhèrent à une thérapie efficace). Lazarus et coll. soutiennent qu'il y a un besoin urgent de faire face à d'autres défis, y compris les maladies non transmissibles, la santé mentale ou la discrimination liée au VIH, et ont proposé un quatrième `` 90 '', celui de parvenir à une bonne qualité de vie liée à la santé chez 90% des ceux traités avec succès pour le VIH 270 . Adapté de la réf. 270 , CC BY 4.0 ( https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/ ).
Les aspects vasculaires périphériques du VIH
Quelques exemples
- Maladie Thrombo-Embolique Veineuse :
Les patients atteints du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) sont plus à risque de développer une thrombose que la population générale. Il existe plusieurs mécanismes croisés associés à l'infection par le VIH et au traitement antiviral qui émergent, ce qui peut entraîner une vasculopathie et une hypercoagulabilité chez ces patients. La thrombose chez les patients VIH est plus fréquente chez les patients masculins en ambulatoire d'âge moyen. L'atteinte du membre inférieur gauche avec atteinte de la veine poplitée est la plus courante. Une carence en protéine S et une hyperhomocysténémie ont été notées chez ces patients. (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2443659 )
- Athérothrombose :
Chez les personnes séropositives, une population avec une charge d'athérosclérose et un risque cardiovasculaire accrus, les modifications individuelles de la plaque coronaire varient au sein d'un individu donné. HIV égale accélérateur d'athérome comme toutes les affections inflammatoires. Les artères des membres inférieurs ne sont pas épargnées. De fortes augmentations des plaques proximales caractérisent la progression et les statines agissent en partie en stabilisant les plaques en progression en réduisant les composants de la plaque graisseuse et fibreuse, sans influencer la partie calcifiée.( https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31451438/)
- Athérothrombose et inflammation :
Pour la première fois, une étude prospective, menée avec le canakinumab, un inhibiteur de l'IL-1, en complément d'un traitement standard intensif démontre qu'agir de manière ciblée sur l'inflammation réduit de 15% le risque de survenue de nouveaux événements cardiovasculaires majeurs chez des patients victimes d'un premier infarctus et présentant un taux élevé en hsCRP. Une indiaction pour le HIV cardiovasculaire : opportunité ? (https://www.cardio-online.fr/Actualites/A-la-une/CANTOS-La-preuve-de-l-efficacite-du-traitement-de-l-inflammation-en-prevention-secondaire)
- Anévrismes artériels :
Les anévrismes liés au VIH se caractérisent par leur prédilection pour les jeunes patients, leur multiplicité, atypiques emplacement et leurs caractéristiques histologiques distinctes. Leur fréquence croissante reflète l'avancée incontrôlée du VIH. Ces anévrismes sont de type mycotiques. (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/10986021/)
- Atteintes carotidiennes :
La prévalence de l'infection à VIH parmi les personnes subissant une intervention carotidienne est en augmentation. L'infection par le VIH est indépendamment associée à un âge plus jeune au moment de la chirurgie, et les tendances montrent qu'il y a une augmentation de la comorbidité et de la probabilité d'avoir une maladie athéroscléreuse carotidienne symptomatique chez les personnes infectées par le VIH par rapport à la population générale. Nos résultats mettent en évidence le besoin d'une meilleure prévention ou détection de l'athérosclérose carotidienne chez les personnes vivant avec le VIH, et d'une meilleure compréhension des risques et avantages uniques de l'endartériectomie carotidienne ou de la pose d'un stent de l'artère carotide dans cette population ( https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6380352/)
Pour ces exemples les thérapeutiques habituelles sont la règle , mais il faut noter dans certains cas de thrombose veineuse un échappement au traitement anticoagulant est possible mais rare.- Athérothrombose :
Chez les personnes séropositives, une population avec une charge d'athérosclérose et un risque cardiovasculaire accrus, les modifications individuelles de la plaque coronaire varient au sein d'un individu donné. HIV égale accélérateur d'athérome comme toutes les affections inflammatoires. Les artères des membres inférieurs ne sont pas épargnées. De fortes augmentations des plaques proximales caractérisent la progression et les statines agissent en partie en stabilisant les plaques en progression en réduisant les composants de la plaque graisseuse et fibreuse, sans influencer la partie calcifiée.( https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31451438/)
- Athérothrombose et inflammation :
Pour la première fois, une étude prospective, menée avec le canakinumab, un inhibiteur de l'IL-1, en complément d'un traitement standard intensif démontre qu'agir de manière ciblée sur l'inflammation réduit de 15% le risque de survenue de nouveaux événements cardiovasculaires majeurs chez des patients victimes d'un premier infarctus et présentant un taux élevé en hsCRP. Une indiaction pour le HIV cardiovasculaire : opportunité ? (https://www.cardio-online.fr/Actualites/A-la-une/CANTOS-La-preuve-de-l-efficacite-du-traitement-de-l-inflammation-en-prevention-secondaire)
- Anévrismes artériels :
Les anévrismes liés au VIH se caractérisent par leur prédilection pour les jeunes patients, leur multiplicité, atypiques emplacement et leurs caractéristiques histologiques distinctes. Leur fréquence croissante reflète l'avancée incontrôlée du VIH. Ces anévrismes sont de type mycotiques. (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/10986021/)
- Atteintes carotidiennes :
La prévalence de l'infection à VIH parmi les personnes subissant une intervention carotidienne est en augmentation. L'infection par le VIH est indépendamment associée à un âge plus jeune au moment de la chirurgie, et les tendances montrent qu'il y a une augmentation de la comorbidité et de la probabilité d'avoir une maladie athéroscléreuse carotidienne symptomatique chez les personnes infectées par le VIH par rapport à la population générale. Nos résultats mettent en évidence le besoin d'une meilleure prévention ou détection de l'athérosclérose carotidienne chez les personnes vivant avec le VIH, et d'une meilleure compréhension des risques et avantages uniques de l'endartériectomie carotidienne ou de la pose d'un stent de l'artère carotide dans cette population ( https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6380352/)
Le HIV réalise une atteinte systémique comme la Covid-19, virus à tropismes multiples qui gardent encore aujourd'hui leur mystère mais qui son biens différentes. De nombreuses célébrités soutiennent la lutte sontre le SIDA, quelles sont celles qui soutiennent la lutte contre la Covid-19 , où sont-elles et on aura besoin d'elles pour la vaccination, "faites comme moi, faites vous vacciner ".
Source:
(https://www.nature.com/articles/s41572-020-0181-1#:~:text=The%20mechanisms%20of%20fat%20alterations,the%20adaptive%20immune%20milieu%20after)
Les associations qui soutiennent la cause du SIDA
https://www.sidaction.org/
http://www.linerenaud.com/humanitaire.php
https://www.sidaction.org/
http://www.linerenaud.com/humanitaire.php
#1MASQUEPOURTOUS