ABSURDISTAN + BUREAUCRATISTAN

ABSURDISTAN + BUREAUCRATISTAN

"L'aberration est de se croire objet unique et de faire de sa petitesse infinitésimale une puissance que jamais l'univers ne pourra reconnaître." Yves Theriault

"Ce n'est pas en améliorant une absurdité qu'on prouve une certaine intelligence : c'est en la supprimant." Jean De Lattre De Tassigny

"Il est des idées d'une telle absurdité que seuls les intellectuels peuvent y croire." George Orwell....cas des énarques qui nous gouvernent"......

« La justice sans la force est impuissante ; la force sans la justice est tyrannique (...). Et ainsi, ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste ». Blaise Pascal

Dans un rapport indépendant demandé par l'OMS, des experts dressent un portrait au vitriol de notre réaction face au coronavirus.
 
Le constat est sévère, mais les experts ne rejettent clairement pas la faute sur un bouc émissaire, contrairement à Donald Trump qui accusait tantôt la Chine, tantôt l’OMS. “Nous comprenons que les gens soient en colère et bouleversés (...) mais il n’y a pas un seul individu ou nation responsable”, a dit Ellen Johnson Sirleaf. “Cette situation est due à une myriade d’échecs, de lacunes et de retards dans la préparation et la réponse”.

Le rapport le souligne aussi ,  “il est clair que la combinaison de mauvais choix stratégiques, d’un manque de volonté de s’attaquer aux inégalités et d’un système manquant de coordination a créé un cocktail toxique qui a permis à la pandémie de se transformer en une crise humaine catastrophique”.

Institué par le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus en application
d’une résolution adoptée en mai 2020 par les États membres de l’organisation, le panel
indépendant, constitué de 13 personnalités et experts, a passé les huit derniers mois à
étudier la riposte internationale à la pandémie, y compris de l’agence sanitaire.
Car depuis le début de la crise, l’OMS a été critiquée pour ses réponses à la crise, tardant
notamment à recommander le port du masque. Surtout, elle a été accusée par les États-
Unis d’avoir été extrêmement complaisante avec la Chine, où est apparu le coronavirus, et
d’avoir tardé à déclarer l’état d’urgence sanitaire mondiale. La Chine quant à quant à elle
est accusée d’avoir essayé de camoufler l’épidémie.

Certes, “nous pouvons dire qu’il y a eu clairement des retards en Chine, mais il y a eu des
retards partout”, a commenté l’ancienne Première ministre de la Nouvelle-Zélande Helen
Clark, qui copréside le groupe d’experts. “Alors que les informations commençaient à arriver à l’OMS, l’organisation n’était manifestement pas suffisamment habilitée à enquêter, puis confirmer rapidement qu’une épidémie dangereuse était en train de se produire”, a-t-elle observé.

Le constat est plus qu’amer : “Pendant que le virus se propageait, les informations
s’entassaient et les décisions étaient retardées dans l’attente de réponses à de laborieux
échanges de courriels officiels”.

Rappelons qu'en 2006 Michel Barnier rédige un rapport : Pour une force Européenne de protection civile : EUROPE AID . Si je parle de ce rapport c'est qu'il a été entéré, dans le cas contraire on aurait mieux  gérer  la COVID-19, les pandémies daisaient partie de ce rapport..................

Commentaires
Cette pandémie était imprévisible, totalement imprévisible,tous les pays ont été pris de court, le nôtre comme les autres. Que s'est il passé plus particulièrement en France. L'OMS est aussi en faute ne l'oublions pas, l'élection de Joe Biden  devrait booster l'OMS par les créditits qui seont aloués par les USA.

Du retard à l'allumage comme partout. Il ne s'agit pas d'un coupable ou des coupables. Le titre du Point cette semaine nous donne la clé du problème : 

E10vd TXEAM25hj
Une deuxième clef

absabsabs

ABSURDISTAN + BUREAUCRATISTAN  = la clef de la gestion de la pandémie en France.
France terre des USINES à GAZ avec comme conséquence une grande désorganisation dans la première phase de la pandémie. La pandémie est à l'origine de plus 100 000 morts  en France et en même temps du terrassement de l'économie. La France a "joué" la santé sur l'économie mais" en même temps"  et il faut saluer la décision du "quoi qu'il en coûte" ; qui à n'en pas douter nous coutera mais qui nous a sauvé sur le plan économique, car sans le quoi,qu'il en coûte où serions nous aujourd'huiMais en même temps la précarité, le chômage , la misère, la faim, la dépression sont les paramètres actuels de la 4° vague qui a débuté au tout début de la pandémie et qui enfle inexorablement.

Cela ne sert à rien de vouloir juger les uns ou les autres, mais il faut essayer de comprendre afin de ne pas réitérer les mêmes erreurs dans un avenir que l'on espère lointain mais qui peut être proche. Dans notre cher pays qui est merveilleux, il faut détruire le concept d'usines à gaz qui compliquent tout, qui freinent tout, qui reportent tout, qui bloquent tout, qui ne donnent plus envie de se battre, tellement tout est compliqué dans tous les domaines. L'économie, la santé, le travail en sont les premières victmes. Quand on veut créer quelque chos, quand on veut innover, tout est compliqué, on y arrive certes avec beaucoup de volonté et de déterminations.

Les cerveaux immigrent c'est simple à comprendre. La leçon de cette pandémie où l'anticipation a été absente, c'est de dépoussiérer les régles que nos parlementaires ,que les hauts fonctionnaires, que l'Europe touvent un main plaisir à rendre complexe, un plaisir à n'en pas douter pour celles et ceux qui nous gouvernent.

Si l'OMS a fait son rapport, l'Académie des Technologies aussi en avril 2021.
COVID-19 : Modélisations et données pour la gestion de crises sanitaires

modélisations
Objet du rapport 
La crise de la covid-19 a rapidement dépassé le domaine strictement médical pour impacter l’ensemble de l’économie et des activités françaises . Le système « France » a été soumis à une série de chocs majeurs successifs (santé , confinements , économie , psychologie …) , qui ont mis en évidence les multiples interactions entre des composantes qui fonctionnaient habituellement dans un équilibre invisible et qui a été gravement perturbé . Ceci vaut également pour les autres pays européens . Relever le défi de la santé dans un environnement fortement perturbé s’est imposé au gouvernement et aussi à tous les acteurs de l’économie : comprendre le présent , anticiper le futur ,comprendre les leviers d’actions possibles , étudier des scenarii sont devenus des éléments clés pour chacun à son échelle . La modélisation et la simulation ont ainsi acquis une nouvelle visibilité liée à ces besoins Des limitations sont cependant apparues dans la seule prise en compte de la dynamique de l’épidémie . D’autres facteurs se sont révélés essentiels (industriels , économiques , sociétaux , psychologiques) . Il faut jeter les bases d’une véritable politique de gestion de crise en France et en Europe , fondée sur les données et les modèles . La France et l’Europe sont richement dotées en ressources scientifiques et industrielles pour mener une telle politique . Les approches pluridisciplinaires en matière de modélisation sont indispensables et à encourager , y compris autour de l’épidémiologie et nos forces en mathématique et informatique, tant académiques qu’industrielles, doivent être mobilisées dans ce but .

Les solutions proposées : 

1. Il faut donc disposer d’une plate-forme permettant l’intégration rapide et à coût réduit de modélisations d’origines et de natures différentes et des données associées — en quelque sorte un “Crisis Model Hub” . Cela peut être envisagé, soit sur une base nationale, soit au niveau européen .
2. La déclinaison de ce type de plateforme pour la gestion de crises sanitaires suppose l’accès à des données publiques, une restitution publique des résultats fournis par ces plateformes, ainsi qu’une certaine forme de publication des modèles invoqués, prolongeant et approfondissant vers d’autres domaines le concept de Health Data Hub existant pour le domaine de la santé. Pour assurer la souveraineté et l’indépendance de l’exploitation des données et des prédictions proposées par les modèles, l’initiative Franco- Allemande GAIA-X constitue un cadre naturel à vocation européenne.
3. Là comme pour bien d’autres situations, il faut garantir et organiser l’accès aux données d’intérêt général .
4. Il convient de mener, après la crise, une étude (benchmark) sur comment d’autres pays se sont organisés pour gérer l’épidémie . Il convient d’archiver les expériences de crises achevées (par exemple en s’appuyant sur les plates-formes intégratives de modélisation) .
5. Il faut favoriser l’émergence d’une « nouvelle » école de modélisation d’épidémiologie humaine, qui produira des modèles mélangeant les dimensions de comportements sociaux culturels, les anticipations, et l’épidémiologie classique dont l’objet est la propagation du virus .
6.
 Il faut développer la formation dans les domaines suivants : gestion de crise, théories d’aide à la décision, modélisation et systèmes complexes . Les niveaux de formation peuvent aller de la sensibilisation à l’expertise
7.
 Nous recommandons la mise sur pied de formations permettant à des non-experts en modélisation de faire un usage correct des résultats de ces modèles .
 
Commentaires :
ABSURDISTAN + BUREAUCRATISTAN  : combattus par la modélisation et les exemples du passés le tout avec un désir d'anticipation. Why not ? Un rapport prometteur, c'est un bon début pour rebondir et prendre de la distance avec le couple ABSURDISTAN + BUREAUCRATISTAN. Mais attention voulons nous du tout numérique, des algorithmes, de l'intelligence artifielle ? Il ne faut pas déshumaniser ce que sera demain.

La modélisation c'est surtout  maîtriser la complexité, c'est aussi  abstraire la réalité pour mieux comprendre le système à réaliser.

Maîtriser la complexité , voilà quelque chose d'intéressant dans le monde dans lequel on vit. On croise les doigts........mais attention chassez le naturel, il revient au galop.....ça reste vrai.



Source
#VACCINE2.0