Back to  2022 , année violente

Back to 2022 , année violente

"Quand il n'est plus possible de parler, ni de comprendre, quand on ne veut plus subir, alors naît la violence, pour affirmer que l'on existe." Alain Peyrefitte

"La violence, l'agressivité sont les produits de la frustration de nos besoins, de frustrations refoulées. La violence est toujours le résultat de quelque chose qui n'a pas été entendu chez quelqu'un et qui veut se faire entendre." violence

«On ne naît pas violent, on le devient si on dénature l'énergie qui nous fait vivre» Nino Rizzo
 
" Nous rêvons de changer le monde , mails ils refusent de nous donner le code source " Anonymus


2022 année de la violence " URBI et ORBI" , Annus horribilis comme aurait pu dire The Queen

Une violence inouïe : la guerre, le déréglement climatique, les violences faites aux femmes,aux enfants, aux seniors, violences conjuguales, l'homophobie, violence des talibans, violence en Iran , aux USA, en Chine, en Syrie etc.,les attentats, les innondations, les tempêtes, les cyclones, la canicule, les gréves, violence verbale des politiques, violence des syndicats, violence gouvernementale, violence au sein de notre systéme de santé, violence dans le sport, j'en passe et des meilleurs.

On a l'impression que les turbulences de notre planète engendre les violences sur un mode crescendo

Rien ne va plus, ici et ailleurs

violence

La notion de violence

Par exemple, on parle de la violence de la tempête Xynthia. Mais on sait très bien, ou plutôt on devrait savoir que c’est là une métaphore. On fait comme si on attribuait une volonté à l’ouragan, une intention adverse. On raisonne comme le personnage imaginé par Spinoza qui, après être remonté de causes en causes, soutient in fine que la mort d’un promeneur sorti un jour de tempête causée par une pierre tombée sur sa tête était non pas le résultat d’un concours de circonstances indépendantes mais le fait de la « volonté de Dieu », « cet asile de l’ignorance » précise Spinoza (Éthique, I, Appendice).

Pourtant, une telle métaphore et cette pseudo-explication ne sont pas absurdes ; elles ne sont pas dénuées de sens. Elles nous permettent de comprendre que la violence s’exerce sur une personne, un esprit, et est exercée par une personne, un esprit. Dans la violence il y a une intention, celle de nous briser. Dans la force, il n’y a nulle intention. L’ouragan n’avait pas l’intention de déraciner le chêne, la pierre de tuer le passant.

Il faut, par conséquent, tenter de distinguer la violence de la force d’autant plus que les deux mots ont des points communs. À la racine du mot violence il y a la vis latine qui signifie force, et s’il y a deux mots, c’est qu’il n’y a pas exactement synonymie. Et, ensuite, puisque la violence réside dans l’intention, étudier quel est son sens et quel est son but".

"Alors, d’où vient le mal ?
 
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Récapitulons :


D’une part, l’homme violent éprouve sa liberté en aliénant la liberté de l’autre, en disposant absolument de son possible et de son avenir ;

D’autre part, sa victime voit que le possible est impossible, que la mémoire ruine l’avenir. Elle vit ainsi sa propre mort avant même de mourir.

Ainsi la violence est la catégorie qui gouverne les relations entre les personnes dès que l’une a le sentiment d’avoir son être, sa puissance, son effectivité dans les autres.

Dès lors d’où vient le Mal ?

On sait désormais qu’il ne réside pas dans les faits, ni dans l’acte qui préside à son effectuation. Il réside en l’homme, son auteur. Faut-il en conclure que l’homme est fondamentalement méchant ? On pourrait effectivement l’affirmer en soutenant que l’homme est mû par cette pulsion thanatique. Mais n’est-ce pas le lot naturel de tout individu vivant (homme ou animal) en tant qu’il est un prédateur qui lutte pour sa survie ?"

"Le voyou, le violeur, le maître chanteur, le tyran, le terroriste sont au fond des ignorants qui ignorent, en particulier les codes sociaux qui définissent le bien et le mal justement élaborés par le groupe pour canaliser les pulsions destructrices, et qui s’ignorent comme êtres de raison.
 
Telle semble être la source de cette « banalité du mal » décrite par Hannah Arendt. Eichmann qui, contrairement à Adam, n’avait fait, selon lui, que son devoir, n’avait rien compris à l’impératif kantien : Ose penser. Il est la personnification odieuse de cette banalité."

Alain Billecoq

Dans L’Enseignement philosophique 2018/2 (68e Année), pages 59 à 64
https://www.cairn.info/revue-l-enseignement-philosophique-2018-2-page-59.htm


Christmas card cartoon world.1Quelle est la parade à toute cette violence? 
L'éducation parentale puis scolaire, l'éducation religieuse quand elle n'est pas extrémiste, la tolérance restant la base de la non violence comme le respect des autres......comme le partage du savoir....comme la mixité raciale et sociale et le sens civique et le respect de la laïcité. Des valeurs qui sont la base d'une société apaisée.
 
Des mots qui peuvent sembler creux mais si importants.
 
La non-violence c'est aussi des réseaux sociaux non violents ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.

Alors pour 2023 essayons d'aborder cette nouvelle année avec la non-violence au coeur, le respect des autres, la tolérance, le partage et l'amour !  

Ne pas oublier que des sentiments comme l'amour, la tendresse, l'affection font partie du bagage anti-violence.
 
En fait ce sont des mots  contre les maux de la société.
 
Est-ce suffisant ? Non bien sûr. Mais il faut ré-apprendre le mieux vivre ensemble, qui s'étiole d'année en année.

Le respect de l'autre, ce n'est pas compliquer !.....à priori .....mais ça reste difficile .

Bonne et Heureuse Année, 2023, vous connaissez les régles, alors appliquons les .......c'est du domaine des possibles.

blois journeeluttecontreviolencesfaitesfemmesenfants 202011 nlierre stop poemehttps://www.blois.fr/info/2020/11/poeme-stop

Fall AUTUMNLEAF

Violence

Depuis l’aube de notre existence, nous avons chassé,
Nous sommes des êtres faits pour tuer.
Cependant, depuis une cinquante d’années,
Notre droit a la violence a été brimée.

Passivité, non-violence et apathie,
Sont, d’après Étienne de La Boétie,
Les armes dont dispose le Tyran
Dont parle Machiavel si longuement

L’homme rationnel est méchant,
L’homme rationnel est violent,
L’homme instinctif est un animal
Qui jouit à faire le mal

Grâce à la société d’aujourd’hui
On vit dans une violence refoulée
Si non, comment expliquer
Les sports de contact et les jeux de tueries.

L’homme est le plus affecté
Car c’était son travail de chasser
Le garçon dans la cour d’école
Qui plaque son confrère au sol

Est, pour moi une vision normale
De ce que la vie devrait être
Mais ce pauvre petit enfant
Se fait punir pour son geste violent

Lui qui fait ce qui lui semble normal
Se fait inculquer une nouvelle normalité.
Le petit garçon est conditionné, réadapté
Pour ne plus se défendre ou se rebeller.

S’il ne veut pas se soumettre,
On l’envoi dans l’armée
Où on lui enlève toute individualité,
Pensée critique et liberté

S’il se laisse assimiler,
Deux vies prennent suite.
L’une de dominé,
L’autre d’hypocrite.

On assiste à la naissance
D’une société lâche et corrompue
Juste parce qu’il est trop mal vu
D’exprimer un peu de violence......

https://www.bonjourpoesie.fr/vospoemes/poemes/fall_autumnleaf/violence#:~:text=Depuis%20l'aube%20de%20notre,la%20violence%20a%20%C3%A9t%C3%A9%20brim%C3%A9e.

Prière du Mahatma Gandhi
 
Prends ton sourire
et donne-le à celui qui n'en a jamais eu.
Prends un rayon de soleil
et fais-le percer les ténèbres
qui enveloppent la terre.
Découvre une source
et purifie celui qui est dans la boue.
Prends une larme
et dépose-la sur le visage de celui qui n'a jamais pleuré.
Prends ton courage
Et mets-le dans le cœur de celui qui ne peut plus lutter.
Découvre un sens à la vie,
et partage-le avec celui qui ne sait plus où il va.
Prends dans tes mains l'espérance
et vis dans la lumière de ses rayons.
Prends la bonté,
et donne-la à celui qui ne sait pas donner.
Découvre l'amour,
et fais-le connaître à l'humanité.


NATIONS UNIES
Assemblée générale
A/RES/53/25
19 novembre 1998 - Cinquante-troisième session Point 31 de l’ordre du jour
RÉSOLUTION ADOPTÉE PAR L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
 
53/25. Décennie internationale de la promotion d’une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde (2001-2010)


Rappelant sa résolution 52/15 du 20 novembre 1997 et la résolution 1997/47 du Conseil économique et social, en date du 22 juillet 1997, proclamant l’an 2000 Année internationale de la culture de la paix 1 , ainsi que sa résolution 52/13 du 20 novembre 1997, relative à une culture de la paix,
Tenant compte de la résolution 1998/54 de la Commission des droits de l’homme, en date du 17 avril 1998, intitulée «Vers une culture de la paix»2
 
Rappelant les résolutions pertinentes de l’Assemblée générale et de la Commission des droits de l’homme concernant la Décennie des Nations Unies pour l’éducation dans le domaine des droits de l’homme (1995-2004),
 
Tenant compte du projet de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture intitulé «Vers une culture de la paix»,
 
Consciente que la tâche de l’Organisation des Nations Unies consistant à préserver les générations futures du fléau de la guerre exige une transition vers une culture de la paix caractérisée par des valeurs, attitudes et comportements qui reflètent et inspirent une interaction sociale et un esprit de partage fondés sur les principes de liberté, de justice et de démocratie, sur tous les droits de l’homme et sur la tolérance et la solidarité, une culture qui rejette la violence et s’emploie à prévenir les conflits en s’attaquant à leurs causes profondes pour résoudre les problèmes grâce au dialogue et à la négociation et qui garantit le plein exercice de tous les droits et les moyens de participer pleinement au processus de développement de la société,
 
Constatant qu’un préjudice et des souffrances énormes sont causés aux enfants par différentes formes de violence à chaque niveau de nos sociétés partout dans le monde et qu’une culture de la non-violence et de la paix favorise le respect de la vie et de la dignité de chaque être humain sans préjugé ni discrimination d’aucune sorte,
 
Reconnaissant que l’éducation a un rôle à jouer dans l’édification d’une culture de la non-violence et de la paix, particulièrement en enseignant aux enfants la pratique de la non-violence et de la paix, ce qui contribuera à la réalisation des buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies,
Soulignant que la promotion d’une culture de la non-violence et de la paix devrait émaner des adultes et être inculquée aux enfants, qui apprendront ainsi à vivre ensemble en harmonie, ce qui contribuera à renforcer la paix et la coopération internationales,
 
Soulignant que la décennie internationale de la promotion d’une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde qu’il est proposé de lancer contribuera à la promotion d’une culture de la paix fondée sur les principes énoncés dans la Charte et sur le respect des droits de l’homme, la démocratie et la tolérance, la promotion du développement, l’éducation au service de la paix, la libre circulation de l’information et une plus grande participation des femmes, dans le cadre d’une démarche intégrée visant à prévenir la violence et les conflits et favoriser l’instauration et la consolidation de la paix,
Convaincue que cette décennie, au début du nouveau millénaire, contribuerait sensiblement aux efforts que déploie la communauté internationale en vue de promouvoir la paix, l’harmonie, le respect de tous les droits de l’homme, la démocratie et le développement partout dans le monde,
  1. Proclame la période 2001-2010 Décennie internationale de la promotion d’une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde;

  2. Invite le Secrétaire général à lui présenter, à sa cinquante-cinquième session, en consultation avec les États Membres, les organismes des Nations Unies et les organisations non gouvernementales concernés, un rapport et un projet de programme d’action visant à promouvoir la mise en œuvre de la Décennie aux niveaux local, national, régional et international, et à coordonner les activités de la Décennie;

  3. Invite les États Membres à prendre les mesures nécessaires pour que la pratique de la non-violence et de la paix soit enseignée à tous les niveaux de leurs sociétés respectives, y compris dans les établissements d’enseignement;

  4. Invite les organismes compétents des Nations Unies, en particulier l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, ainsi que les organisations non gouvernementales, les institutions et groupes religieux, les établissements d’enseignement et les artistes et les médias à appuyer activement la Décennie pour le bien de chaque enfant du monde;

  5. Décide d’examiner à sa cinquante-cinquième session la question de la Décennie internationale de la promotion d’une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde (2001-2010) au titre du point de l’ordre du jour intitulé «Culture de la paix».
55 e séance plénière

"Le gouvernement avisé, lit-on dans « Le Prince » ne doit avoir d’autres pensées que la guerre, et les institutions et sciences de la guerre. Mais qu’est-ce alors que la paix ? Machiavel répond : la violence en puissance, celle qui n’a pas besoin de s’exercer sinon par les effets d’une menace insidieuse, d’autant plus efficace qu’elle demeurera vague, incertaine, informulée. »

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/un-ete-avec-machiavel/la-violence-en-politique-9226120

“Un acte de justice et de douceur a souvent plus de pouvoir sur le coeur des hommes que la violence et la barbarie.” Nicolas Machiavel


" L'instant est béni, tout le reste est souvenir " Jim Morrison

"Il est grand temps de rallumer les étoiles" Virginie Grimaldi
 
BONNE ANNEE 2023