Liberticide

Liberticide


"Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire ; c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques. "Jean Jaurès 

 "On ne prend pas sans danger des libertés avec la liberté." André Breton








Définition
Qui fait référence à la destruction des libertés.

Le port du masque serait liberticide, tel est l'argument des anti-masques.

Petite mise au point voici une succession de situations très liberticides concernant la Covid-19 lorsqu'une personne en est porteuse :

- Le confinement c'était liberticide

- Quatorzaine de confinement : c'est liberticide
- Une hospitalisation c'est liberticide
- Un séjour en réanimation de 3 semaines  : c'est liberticide
- Les complications de la réanimation : c'est liberticide
- Une intubation c'est liberticide
- Une embolie pulmonaire : c'est liberticide
- Une phlébite c'est liberticide
- La ré-éducation post réanimation (si on s'en sort) : c'est liberticide
- Les séquelles post Covid-19 : c'est liberticide

- La CHINE et la RUSSIE sont liberticides et bien d'autres pays........(cf BIELORUSSIE)...qu'il conviendrait aux antis-masques de visiter afin de mieux comprendre ce qu'est la "liberticidité" et la vivre au quotidien.

Mais c'est vrai que comparer au port d'une masque tout ceci n'est rien du tout.

Comme disait Einstein tout est relatif, dans la connerie aussi.

Je ne reviendrai pas sur l'utilité des masques, les preuves scientifiques sont légions.
 
Porter un masque c'est protéger les autres et se protéger, toujours le même problème entre le JE et le NOUS. Les anti-masques sont très égoistes, ils s'expriment par JE, celles et ceux qui portent un masque s'exprime par NOUS, les masqués sont inspirés par la SOLIDARITE. Les anti masques c'est l'EGOISME. caractérisé. C'est INSUPPORTABLE ! 

Alors à vous de choisir et lisez ce poème de Victor Hugo puis relisez 1984 d'Orwell........et vous verrez que votre liberté de ne pas porter le masque et un acte LIBERTICIDE !

                                                                     
 Liberté !

De quel droit mettez-vous des oiseaux dans des cages ?

De quel droit ôtez-vous ces chanteurs aux bocages,
Aux sources, à l'aurore, à la nuée, aux vents ?
De quel droit volez-vous la vie à ces vivants ?
Homme, crois-tu que Dieu, ce père, fasse naître
L'aile pour l'accrocher au clou de ta fenêtre ?
Ne peux-tu vivre heureux et content sans cela ?
Qu'est-ce qu'ils ont donc fait tous ces innocents-là
Pour être au bagne avec leur nid et leur femelle ?

Qui sait comment leur sort à notre sort se mêle ?
Qui sait si le verdier qu'on dérobe aux rameaux,
Qui sait si le malheur qu'on fait aux animaux
Et si la servitude inutile des bêtes
Ne se résolvent pas en Nérons sur nos têtes ?
Qui sait si le carcan ne sort pas des licous ?
Oh! de nos actions qui sait les contre-coups,
Et quels noirs croisements ont au fond du mystère
Tant de choses qu'on fait en riant sur la terre ?
Quand vous cadenassez sous un réseau de fer
Tous ces buveurs d'azur faits pour s'enivrer d'air,
Tous ces nageurs charmants de la lumière bleue,
Chardonneret, pinson, moineau franc, hochequeue,
Croyez-vous que le bec sanglant des passereaux
Ne touche pas à l'homme en heurtant ces barreaux ?

Prenez garde à la sombre équité.
Prenez garde !
Partout où pleure et crie un captif,

Dieu regarde.

Necomprenez-vous pas que vous êtes méchants ?

À tous ces enfermés donnez la clef des champs !
 Aux champs les rossignols, aux champs les hirondelles ;
Les âmes expieront tout ce qu'on fait aux ailes.
La balance invisible a deux plateaux obscurs.
Prenez garde aux cachots dont vous ornez vos murs !
Du treillage aux fils d'or naissent les noires grilles ;
La volière sinistre est mère des bastilles.
Respect aux doux passants des airs, des prés, des eaux !
Toute la liberté qu'on prend à des oiseaux
Le destin juste et dur la reprend à des hommes.
Nous avons des tyrans parce que nous en sommes.
Tu veux être libre, homme ? et de quel droit,
ayant Chez toi le détenu, ce témoin effrayant ?
Ce qu'on croit sans défense est défendu par l'ombre.
Toute l'immensité sur ce pauvre oiseau sombre
Se penche, et te dévoue à l'expiation.
Je t'admire, oppresseur, criant: oppression !
Le sort te tient pendant que ta démence brave
Ce forçat qui sur toi jette une ombre d'esclave
Et la cage qui pend au seuil de ta maison
Vit, chante, et fait sortir de terre la prison.

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