« Il est interdit d'interdire ! » Jean Yanne
Philippe Blanchet : «Rejeter un accent, c’est toucher à l’identité de l’être»
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https://theconversation.com/fr/who-we-are
Référence
https://theconversation.com/trump-2-0-interdire-de-dire-pour-mieux-empecher-de-penser-252129 .......LIBRE D'ACCES
Article retranscrit sans modification
"Le New York Times a compilé plus de 200 mots que la nouvelle administration Trump aimerait bannir des documents et sites web officiels, dont « femme », « racisme » ou encore « pollution ».
Des mots liés au genre, aux minorités sexuelles ou ethniques, ainsi qu’au changement climatique. Cette liste bouleverse la communauté scientifique et universitaire mondiale, mais les attaques sur la langue font partie de l’arsenal habituel des totalitarismes.
Liste des mots que fait disparaître la nouvelle administration Trump, publiée, le 7 mars 2025, par le New York Times. TheNewYorkTimes, CC BY
Le 7 mars dernier, le New York Times publiait la liste des mots déconseillés « déconseillés » par l’administration Trump pour l’ensemble des acteurs publics des États-Unis, sans distinction.
En ces temps de sidération où les impérialismes et les totalitarismes reviennent à la mode, on pourrait prendre le risque confortable d’analyser cet épisode trumpiste en citant le fameux roman 1984, de George Orwell, et les liens qu’il y tisse entre langue et idéologie. Cette analogie est partiellement pertinente et montre surtout que nous avons plus que jamais besoin des sciences du langage pour comprendre les dérives populistes de nos démocraties.
L’arme du langage, un classique des régimes totalitaires
De nombreux travaux en sciences du langage, dans une grande variété d’approches et de domaines, ont assez largement montré que les attaques sur la langue font partie de l’arsenal habituel des totalitarismes : il s’agit en effet de s’attacher uniquement aux symboles et de leur faire prendre toute la place, pour effacer progressivement toute forme de nuance et de sens des mots. On préfère donc les références vagues et généralisantes, qui offrent une forme de « prêt à réagir » commode, en excitant les émotions et les affects, et qui ne s’embarrassent pas de complexité.
Bien sûr, les régimes totalitaires européens ont été maintes fois étudiés pour comprendre leur rapport au langage. En effet, il s’agit par le langage de transmettre l’idéologie du pouvoir en place, d’utiliser certains effets de style rhétoriques pour détourner l’attention et imposer une vision du monde par la force et, ce faisant, de créer une véritable ingénierie linguistique qui a ensuite pour but d’inhiber certains comportements et de favoriser la dissémination des croyances autorisées par le pouvoir en place. Ces éléments se vérifient un peu partout – que l’on parle d’Hitler, de Staline, de Mussolini, de Poutine ou bien encore de Trump.
La langue, instrument du pouvoir trumpien : mots interdits, livres interdits et langue nationale
Alors bien sûr, si l’on revient très précisément à la liste des mots interdits, et que l’on se focalise exclusivement dessus, force est de constater que l’on y retrouve une liste assez incroyable de notions : même des termes comme « genre », « femme », « pollution », « sexe », « handicap », « traumatisme » ou « victime » se retrouvent visés.
Mais s’en étonner, c’est ignorer la construction d’un véritable programme antiwoke qui anime les franges républicaines radicales depuis plusieurs années déjà.
Et cette réalité concerne tous les pays du monde, car il s’agit ici du programme d’une véritable internationale réactionnaire qui s’inscrit dans une patiente évolution politique et économique, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans le paradigme du capitalisme néolibéral international.
De ce fait, tout ceci n’est donc pas qu’une histoire de mots.
En réalité, dès le début du nouveau mandat de Trump, son administration s’est attaquée au langage sous toutes ses formes. Ainsi, l’interdiction d’une grande variété de livres dans les écoles et les bibliothèques a atteint de nouveaux sommets et, le 2 mars dernier, Trump a signé un décret pour faire de l’anglais la langue officielle des États-Unis – une manière claire d’affirmer la suprématie blanche et anglo-saxonne (une antienne classique des communautés WASP – pour White Anglo-Saxon Protestant, ndlr ) sur les autres communautés états-uniennes, en mettant ainsi de côté la langue espagnole et son essor considérable aux États-Unis, notamment.
Attaquer la langue, c’est attaquer la science
Si l’on revient à cette fameuse liste de mots, on remarque également qu’une grande majorité d’entre eux est en lien direct avec les sciences humaines et sociales et les sciences de l’environnement, et ce, de manière éclatante – sans parler des connexions évidentes avec les sphères militantes progressistes.
Une rapide analyse par le logiciel Tropes, notamment, permet de mettre en lumière les grands champs thématiques ciblés par cette liste, à savoir l’environnement, la diversité, la justice et les inégalités sociales, la santé et le handicap, la dimension psychoaffective, la sexualité, les discriminations et, bien sûr, le langage.
On retrouve dans cette liste, outre des généralités confondantes de stupidité (comment simplement éliminer le mot « féminin » des politiques publiques), les thématiques centrales des recherches en sciences humaines et sociales et en sciences de l’environnement – thématiques qui ont à la fois été partagées par les sphères activistes et par des décisions politiques progressistes.
Le plus intéressant est ce que cette liste nous dit du logiciel idéologique du musko-trumpisme : un masculinisme raciste, sexiste, transphobe, suprémaciste et climaticide qui se moque des inégalités sociales et de leurs conséquences économiques et communautaires, tout en étant antiscience et pro-ingénierie.
En effet, le concept de « matière noire sémantique » montre que les mots absents nous disent autant de choses que les mots présents. Une mise en miroir commode qui montre donc que si la liste évacue le mot « féminin (female) », c’est que le mot « masculin (male) » semble considéré comme important et central. Ce petit exercice peut se faire avec n’importe quel terme et montre l’étendue du programme idéologique de ce nouveau mandat du président Trump.
Mais il ne s’agit pas que de mots ; en lien avec cette liste, des actions politiques très concrètes sont menées. Par exemple, le fait que cette liste de mots interdits soit suivie du licenciement de la scientifique en chef de la Nasa, à savoir la climatologue Katherine Calvin, n’est pas une coïncidence.
« Aucune chance que ça arrive en France » – vraiment ?
Vu de France, l’accélération dystopique que représente la présidence de Trump pourrait paraître lointaine, si elle ne s’accompagnait pas d’une progression des thèmes de l’extrême droite partout en Europe, ainsi que d’une influence croissante de Poutine sur les vies de nos démocraties (et sur l’avenir de l’Europe, bien évidemment).
Et pourtant, sans aller jusqu’à une interdiction langagière officielle, on entend les mêmes petites musiques s’élever doucement, lorsque le président Macron rend les sciences sociales coupables « d’ethnicisation de la question sociale », quand l’ancien ministre Blanquer nourrit une obsession pour l’« islamogauchisme » qui serait partout tout en restant indéfinissable – ou quand certains intellectuels, non spécialistes mais forts de leurs opinions, confondent science et sentiment personnel dans un colloque contre le wokisme, tout en ciblant délibérément les travaux des sciences humaines et sociales, en se vautrant dans la création d’un think tank qui se donne des airs d’observatoire scientifique.
Si l’Histoire des États-Unis et celle de la France n’ont pas grand-chose en commun, mis à part le creuset idéologique des Lumières et le sentiment d’avoir une mission universaliste à accomplir auprès du reste du monde, il n’en reste pas moins que le modèle républicain, dans sa version la plus homogénéisante de l’universalisme, est souvent tentée d’interdire – surtout quand il s’agit de femmes ou de personnes issues de la communauté musulmane, comme cela a été le cas avec la désolante polémique du burkini.
S’attaquer aux mots est donc tout à fait à notre portée – surtout pour un pays qui a longtemps maltraité ses langues régionales et dont les représentants s’enfoncent régulièrement dans la glottophobie, pour reprendre les travaux de Philippe Blanchet sur le sujet. En tout état de cause, la cancel culture ne vient pas toujours de là où l’on croit – et interdire de dire les termes, c’est empêcher d’accéder au réel."
Commentaire
TRUMP se dirige vers une démocratie illibérale............
Voilà donc le monde réel de TRUMP et de MUSK, une hérésie à chaque ligne, c'est un enfermement dans un vocabulaire qui va se réduire progressivement . Interdire un mot c'est augmenter l'inaccessibilité aux sciences, à la littérature. Hitler brulait les livres, Trump brule les mots afin d'interdire les maux . Rien qu'interdire le mot CLIMAT c'est vouloir faire disparaitre la crise climatique et tout ce qui en découle. Mais le réchauffement climatique est bien réel etc. Trump fonctionne avec un nombre réduit de mots ce qui le limite intellectuellement car il est très limité, quant à la science n'en parlons pas, il en a horreur à part d'aller sur Mars avec Musk. Son capital mot est si réduit qu'il ne peut faire passer que des mensonges, il a le don de parler de n'importe quoi sans un mot précis. Tout est dans l'a peu prés, jamais dans la précision puisqu'il manque de mots. Les polticiens d'extême droite ont un capital de mot très réduit, à se demander s'ils comprennent le sens des mots qu'ils utilisent. L'extrême gauche c'est pareil. Vouloir supprimer les mots c'est refuser d'accéder au réel (Philippe Blanchet), mais cette suppression ne résoud rien et ne résoudra jamais rien. Plus le vocabulaire est riche et sans exclusion, plus la réfléxion est aboutie et pertinente. Trump supprime des mots qu'il ne veut plus entendre ou lire et il pense que cela va transformer la civilisation dans laquelle il vit pour discriminer, grave erreur, au contraire, interdire séme la révolte. Il rêve d'une dystopie US, mais les Etats Unis c'est la liberté. ..........................en théorie, mais de moins en moins, sauf si le peuple se révolte, suite logique de cette lamentable histoire.Mais, allons plus loin, Trump va demandee à EMusk de mettre au point un système IA qui va faire disparaître les mots qu'il interdit dans tous les livres....Pendant ce temps on aura peut être la PAIX, la PAIX des maux !
"Complément d'enquête par Philippe Blanchet
La GLOTTOPHOBIE
https://shs.cairn.info/revue-langage-et-societe-2021-HS1-page-155?lang=fr
Le terme « glottophobie » désigne les discriminations à prétexte linguistique et inclut le processus de stigmatisation qui conduit à ces discriminations.
On entend par stigmatisation le fait de péjorer un trait supposé caractéristique d’une personne ou d’un groupe et de l’ériger ainsi en stigmate. Une stigmatisation prend souvent la forme de remarques indirectes, d’apparentes plaisanteries, de moqueries, de propos et de comportements condescendants voire méprisants, humiliants, haineux ou injurieux.
On entend par discrimination le fait de traiter différemment, de façon illégitime, une personne ou un groupe, notamment dans l’accès à un droit, une ressource ou à un service, au prétexte arbitraire d’un trait stigmatisé, ce prétexte étant inacceptable sur le plan éthique et/ou illégal sur le plan juridique. Une discrimination aboutit concrètement à un rejet ciblé lors, par exemple, d’une embauche par entretien ou par concours, de l’accès à une formation, à un logement, à des soins, à des financements ou encore à l’exercice de la parole publique, de la citoyenneté, de la liberté d’expression.
Il s’agit, en l’occurrence, de traits linguistiques : usage de variations ou variété(s) d’une certaine langue (par exemple une certaine prononciation du français appelée « accent ») ou usage d’une langue distincte (exemple fréquent : une variété ou une langue stigmatisée, considérée comme « inférieure »).
Le terme « glottophobie » a été proposé par Philippe Blanchet (1998, 2016) sur la matrice de « xénophobie, homophobie, judéophobie... », pour l’inscrire dans un paradigme sociopolitique de rejet des personnes et pas seulement de langues ou variétés linguistiques en elles-mêmes.
L’élaboration du concept de glottophobie s’inscrit dans la continuité de la conceptualisation, en sociolinguistique, de la diglossie, de la minoration ou satellisation sociolinguistiques, de l’auto-odi ou haine de soi, de l’insécurité linguistique.
Elle fait écho aux premiers travaux de William Labov critiquant les interprétations en termes maladroits de « handicap » proposées par Basil Bernstein à propos des pratiques linguistiques de jeunes de milieux dits populaires. Plus largement, cette élaboration participe à l’analyse de la langue comme moyen et objet de pouvoir, à l’analyse des rapports de pouvoir, des processus de colonisation, de domination et d’hégémonie. Cette analyse a été initialement développée en sociolinguistique autour de Jean-Baptiste Marcellesi, Robert Lafont ou Louis-Jean Calvet (1974 [2001]), en sociologie autour de Pierre Bourdieu dans son célèbre ouvrage Ce que parler veut dire (1982) réédité en 2001 sous le titre explicite Langage et pouvoir symbolique, en sociologie de l’école autour de Bernard Lahire, par exemple. On en trouve des synthèses éclairantes dans les ouvrages de Josiane Boutet (2010 [2016]) ou de Jean-Marie Klinkenberg (2001).
Au Brésil, Marcos Bagno a développé une analyse équivalente en termes de préjugés linguistiques. Des travaux parallèles, au Québec, ont proposé de nommer le même phénomène linguicisme (sur le modèle de racisme), terme proposé en anglais dès les années 1980 par Tove Skuttnab Kangas. La question y a également été abordée sur le plan de l’hygiène verbale (Cameron).
L’établissement du caractère illégitime des disparités de traitement à prétexte linguistique rejoint les perspectives d’analyse des langues et variétés comme attributs catégoriels contribuant à l’identification individuelle ou collective. En ce sens, les discriminations glottophobes croisent les discriminations au prétexte de l’origine réelle ou supposée, de la situation économique, du genre, par exemple.
La confirmation du caractère illégal du traitement différencié à prétexte linguistique a permis d’identifier l’existence de droits linguistiques affirmés par la plupart des grands textes de protection des droits humains, des libertés fondamentales et d’interdiction des discriminations, droits souvent méconnus, corrélés aux droits culturels.
L’analyse du développement des attitudes et comportement glottophobes dans les sociétés a permis d’en montrer les dimensions fondamentalement sociopolitiques. La société française apparaît typique à cet égard. L’établissement progressif d’une hiérarchie sociolinguistique par la sélection du français comme langue unique du pouvoir contre les autres langues de France, puis l’élaboration par l’Académie française d’un français de distinction entre les classes supérieures et les autres, la sacralisation du français comme symbole actif de l’identité nationale à partir du régime révolutionnaire dit « de la terreur » mis en place en 1793 après la victoire des jacobins sur les girondins fédéralistes, la politique assimilationniste de stigmatisation et de tentative d’éradication des autres langues (d’abord celles dites « régionales » puis celles dites « immigrées ») depuis le xixe siècle, le rejet de toute variation locale ou sociale ou individuelle du français, considérée comme fautive par rapport à une norme survalorisée, tout cela a installé dans la société la représentation d’une légitimité de cette domination. L’école a été et reste l’instance glottopolitique principale par laquelle l’État, aux mains des groupes dominants, a inculqué une idéologie linguistique qui a transformé leur domination en hégémonie. L’école est en effet souvent le lieu principal où est cultivée, inculquée, justifiée l’hégémonie d’une certaine langue (rarement plusieurs) et d’une certaine norme (idem) de cette langue. On peut, dès lors, considérer qu’il existe dans certaines sociétés une glottophobie structurelle, institutionnalisée, corrélée à un rapport difficile au plurilinguisme et à la pluralité linguistique en particulier, ainsi qu’à la diversité sociale en général (Blanchet & Clerc Conan, 2018).
De ce point de vue, l’analyse sociolinguistique permet l’analyse de la société à partir de sa facette linguistique, ce qui engage à des croisements interdisciplinaires avec la sociologie, les sciences politiques, les sciences juridiques, l’histoire...
Le concept de glottophobie a connu une forte diffusion, à la fois scientifique et sociale, à partir de la publication en 2016 du livre de Blanchet qui a connu un large écho médiatique en France et dans d’autres pays francophones (Belgique, Canada). Il a favorisé une sorte de prise de conscience, surtout en ce qui concerne les variations régionales de la prononciation du français, au point que les médias français se sont emparés de plusieurs « affaires de glottophobie » en 2018 et 2020 à propos de personnalités politiques. Fin 2016, le prétexte linguistique (sous la forme « capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français ») a été ajouté dans le code pénal français comme constituant une discrimination. Plusieurs projets de loi ont également tenté d’y ajouter « l’accent » bien que l’on puisse considérer qu’il est déjà couvert par l’interdiction des discriminations au motif de « l’origine ». Des ouvrages grand public ont été publiés sur la glottophobie notamment au prétexte de « l’accent ». Le milieu des médias, mis en cause, a commencé à modifier ses positions (J’ai un accent, et alors ?, publié en 2020 par deux journalistes célèbres).
L’idée même de discrimination glottophobe a été remise en question, de façon ponctuelle, par des linguistes qui considèrent que la langue est un outil dont la personne peut librement changer ou, plus souvent, par des personnes qui soutiennent un fonctionnement social pyramidal et une hiérarchisation des langues.
À l’inverse, ce concept a été bien accueilli dans les autres champs d’études des discriminations et des inégalités, subaltern and postcolonial studies, comme contribuant à la compréhension des cumuls de discriminations dits intersectionnels.
La remise en question radicale de toute hiérarchie établie entre langues ou entre variétés (y compris normative) d’une même langue, posée comme idéologique et arbitraire, aux services des groupes dominants, a fait l’objet de contestations politiques révélatrices des enjeux sociétaux profonds de la question."
A LIRE
Il faut échapper à la démocratie ILLIBERALE
1° Gagner une élection en ne promettant rien de concret, sinon les vieilles gloires,
2° démantelez les contrôles constitutionnels chargés de vous avoir à l’œil,
3° prenez le contrôle des médias publics et tenez serrés les médias privés,
Et on peut ajouter interdisez les étrangers en situation régulière et irrégulière, un soupçon d'antisémitisme, bloquez TOUS les migrants, être anti LGBT et j'en passe et des meilleurs, une liberté "à la carte' , "sous cloche", où interdire pour interdire est un slogan réactualisé enfin , l'arme suprême dicisionnel le référendum qui passe outre les institutions mais qui séduit la popilation acr elle a ainsi l'impression de décider, grave erreur.
https://www.franceculture.fr/emissions/le-tour-du-monde-des-idees/democraties-illiberales-5-le-cas-viktor-orban
https://medvasc.info/archives-blog/il-faut-%C3%A9chapper-%C3%A0-la-d%C3%A9mocratie-illiberale
La dernière de TRUMP
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