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"J'en garde des séquelles mais je sais qu'elle sait
Que le silence est d'or, et dort, alors je me tais"
MC Sollar
Multi-organ assessment in mainly non- hospitalized individuals after SARS-CoV-2 infection: The Hamburg City Health Study COVID programme, Elina Larissa Petersen et Coll,European Heart Journal (2021) 0, 1–14
https://academic.oup.com/eurheartj/advance-article/doi/10.1093/eurheartj/ehab914/6499078
Objectifs de cette étude
Des séquelles à long terme peuvent survenir après une infection par le SARS-CoV-2s . Il a été évalué de manière exhaustive les fonctions spécifiques aux organes chez les individus après une infection légère à modérée par le SRAS-CoV-2 par rapport aux témoins de la population générale.
Quatre cent quarante-trois personnes, principalement non hospitalisées, ont été examinées dans les 9,6 mois médians après le premier test positif au SRAS-CoV-2 et appariées pour l'âge, le sexe et l'éducation avec 1328 témoins d'une cohorte allemande basée sur la population.
Ont évalué l'état pulmonaire, cardiaque, vasculaire, rénal et neurologique, ainsi que les résultats liés aux patients. La pléthysmographie corporelle a documenté un volume pulmonaire total légèrement inférieur (coefficient de régression -3,24, P ajusté = 0,014) et une résistance spécifique des voies respiratoires plus élevée (coefficient de régression 8,11, P ajusté = 0,001) après une infection par le SRAS-CoV-2. L'évaluation cardiaque a révélé des mesures légèrement inférieures de gauche (coefficient de régression pour la fraction d'éjection ventriculaire gauche sur l'échocardiographie transthoracique -0,93, P ajusté = 0,015) et fonction ventriculaire droite et concentrations plus élevées de biomarqueurs cardiaques (facteur 1,14 pour la troponine à haute sensibilité, 1,41 pour le peptide natriurétique de type pro-B N-terminal, P ajusté ≤ 0,01) chez les patients post-SARS-CoV-2 comparés avec des témoins appariés, mais aucune différence significative dans les résultats d'imagerie par résonance magnétique cardiaque. Les veines fémorales non compressibles à l'échographie, suggérant une thrombose veineuse profonde, étaient nettement plus fréquentes après une infection par le SRAS-CoV-2 (odds ratio 2,68, P ajusté < 0,001). Taux de filtration glomérulaire (coefficient de régression −2,35, P ajusté = 0,019) était plus faible dans les cas post-SARS-CoV-2. Le volume cérébral relatif, la prévalence des microhémorragies cérébrales et les résidus d'infarctus étaient similaires, tandis que l'épaisseur corticale moyenne était plus élevée dans les cas post-SARS-CoV-2. La fonction cognitive n'était pas altérée. De même, les résultats liés aux patients ne différaient pas.
Conclusion
Les sujets qui se sont apparemment rétablis d'une infection légère à modérée par le SRAS-CoV-2 présentent des signes d'affection subclinique multi-organique liée à la fonction pulmonaire, cardiaque, thrombotique et rénale sans signes de lésions cérébrales structurelles, d'altération neurocognitive ou de qualité de vie. Le dépistage respectif peut guider la prise en charge ultérieure du patient.
La question clé est la suivante : comment une évolution légère à modérée de l'infection par le SRAS-CoV-2 chez des personnes principalement non hospitalisées a-t-elle un impact sur les fonctions spécifiques à un organe à moyen terme par rapport à la population générale ? Les principales conclusions sont (i) une évolution légère à modérée de l'infection par le SRAS-CoV-2 est associée à des signes ultérieurs d'affection subclinique multi-organes ; (ii) les associations touchent principalement les systèmes pulmonaire, cardiaque, de coagulation et rénal ; et (iii) aucune association systématique avec des lésions cérébrales structurelles, la neurocognition ou la qualité de vie n'a été observée. Le message à retenir est qu'un dépistage systématique de la fonction multi-organes, même après une infection légère à modérée par le SRAS-CoV-2, est recommandé pour identifier les personnes à risque et initier des thérapies préventives appropriées.
Examen clinique standardisé suggéré après une évolution légère à modérée de l'infection par le SRAS-CoV-2. (NT-pro)BNP, peptide natriurétique de type (N-terminal pro-)B.
Commentaires
Cette étude ne cible pas le Covid-Long, mais des patients qui ont présenté la Covid, la cible c'est la recherche d'une atteinte viscérale subclinique entrant dans le cadre de l'ateinte d'une atteinte multisystémique qu'il convient de rechercher et de traiter si ceal est possible. La Covid-19, dénommée "grippette" en mars 2020 est une affection potentiellement grave . Une suveillance de tous les patients contaminés, symptomatiques, asymptomatiques eu peu symptomatiques est une nécessité. Vue le nombre de patients contaminés, des structures POST COVID sont nécessaires avec une prise en charge des Covid-longs. Des structures médicales dédiées devront voir le jour avec des médecins généralistes et tous les spécialistes concernés. Ces patients devront être suivis très régulièrement car on se sait pas tout de ce virus. Avons nous à faire avec une endothélite multi organe qui reste ou pas asymptomatique ? Quelle est son évoltion à moyent et long terme ?
#VACCINE3.0 + grippe