« Pour parvenir à un état de complet bien-être physique, mental et social, l’individu, ou le groupe, doit pouvoir identifier et réaliser ses ambitions, satisfaire ses besoins et évoluer avec son milieu ou s’y adapter. La santé est donc perçue comme une ressource de la vie quotidienne, et non comme le but de la vie ; c’est un concept positif mettant l’accent sur les ressources sociales et personnelles, et sur les capacités physiques ». (Charte d’Ottawa – Organisation Mondiale de la Santé [OMS], 1986)
« la santé est une forme de bien-être » OMS
"Quoi qu'il en coûte" Emmanuel Macron
Dans le débat public, les relations entre la santé et l’économie sont le plus souvent conflictuelles : pour la santé, l’économie est un frein qui s’oppose à des dépenses incontestables et indispensables à l’amélioration de l’état de santé et du bien-être de la population ; pour l’économie, la santé est aussi un frein qui s’oppose à la croissance et à l’emploi en faisant peser une charge excessive sur les actifs. Ces deux points de vue, caricaturaux, du médecin et de l’économiste sont-ils condamnés à s’opposer ? (https://www.cairn.info/revue-les-tribunes-de-la-sante1-2005-3-page-23.htm).
On perçoit ainsi la difficulté des débats relatifs aux dépenses de santé qui doivent à la fois traiter les aspects micro et macroéconomiques de la dépense. À l’évidence, la question macroéconomique est la plus simple : l’acceptation d’une hausse programmée des prélèvements sur les ménages, qui ne modifie pas le coût salarial, permet de financer sans coût macroéconomique la hausse tendancielle des dépenses de santé. La question microéconomique est beaucoup plus complexe, impliquant la mesure de l’efficacité productive du secteur de la santé et celle de l’impact des dépenses sur le bien-être de la population. Il est vraisemblable que cette question ne pourra jamais être traitée de manière totalement satisfaisante.
Aujourd'hui COVID-19 aidant ,la question qui commence à se profiler à l'horizon est à la fois simple et grave : doit - on protèger la santé ou l'économie ou les deux ? Personne ne la pose directement mais elle est à l'état subliminal, elle est bien présente.
Rappel : l'article 25 de la Déclaration universelle des droits de l'homme dispose que « toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires…"
Le droit à la santé dans la Constitution française
L'alinéa 11 du Préambule de la Constitution de 1946, texte de droit positif français, est ainsi rédigé " La Nation garantit à tous, notamment à l'enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs"
« la santé est une forme de bien-être » OMS
"Quoi qu'il en coûte" Emmanuel Macron
Dans le débat public, les relations entre la santé et l’économie sont le plus souvent conflictuelles : pour la santé, l’économie est un frein qui s’oppose à des dépenses incontestables et indispensables à l’amélioration de l’état de santé et du bien-être de la population ; pour l’économie, la santé est aussi un frein qui s’oppose à la croissance et à l’emploi en faisant peser une charge excessive sur les actifs. Ces deux points de vue, caricaturaux, du médecin et de l’économiste sont-ils condamnés à s’opposer ? (https://www.cairn.info/revue-les-tribunes-de-la-sante1-2005-3-page-23.htm).
On perçoit ainsi la difficulté des débats relatifs aux dépenses de santé qui doivent à la fois traiter les aspects micro et macroéconomiques de la dépense. À l’évidence, la question macroéconomique est la plus simple : l’acceptation d’une hausse programmée des prélèvements sur les ménages, qui ne modifie pas le coût salarial, permet de financer sans coût macroéconomique la hausse tendancielle des dépenses de santé. La question microéconomique est beaucoup plus complexe, impliquant la mesure de l’efficacité productive du secteur de la santé et celle de l’impact des dépenses sur le bien-être de la population. Il est vraisemblable que cette question ne pourra jamais être traitée de manière totalement satisfaisante.
Aujourd'hui COVID-19 aidant ,la question qui commence à se profiler à l'horizon est à la fois simple et grave : doit - on protèger la santé ou l'économie ou les deux ? Personne ne la pose directement mais elle est à l'état subliminal, elle est bien présente.
Rappel : l'article 25 de la Déclaration universelle des droits de l'homme dispose que « toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires…"
Le droit à la santé dans la Constitution française
L'alinéa 11 du Préambule de la Constitution de 1946, texte de droit positif français, est ainsi rédigé " La Nation garantit à tous, notamment à l'enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs"
« La République protège la santé publique comme droit fondamental de l'individu et intérêt de la collectivité, et assure les soins gratuits aux indigents ».
La santé est un droit inaliénable
La santé prime-t-elle alors sur l'économie ? Ce n'est pas forcément tout à fait exact . Un bon système de santé rime avec un système économique viable, l'un ne va pas sans l'autre. En terme de bénéfice-risque, la balance doit être équilibrée ou déséquilibrée en faveur de la santé. En tant que médecin la santé prime mais nous avons besoin aussi de l'économie pour faire de la médecine de qualité. Mais si la santé venait à s'altérer, c'est le cas actuellement, ne doit-on encore la privilégier ou doit-on se préoccuper que de l'économie ?
La santé est un droit inaliénable
La santé prime-t-elle alors sur l'économie ? Ce n'est pas forcément tout à fait exact . Un bon système de santé rime avec un système économique viable, l'un ne va pas sans l'autre. En terme de bénéfice-risque, la balance doit être équilibrée ou déséquilibrée en faveur de la santé. En tant que médecin la santé prime mais nous avons besoin aussi de l'économie pour faire de la médecine de qualité. Mais si la santé venait à s'altérer, c'est le cas actuellement, ne doit-on encore la privilégier ou doit-on se préoccuper que de l'économie ?
Devoirs du médecin :
Le médecin, au service de l'individu et de la santé publique, exerce sa mission dans le respect de la vie humaine, de la personne et de sa dignité. Le respect dû à la personne ne cesse pas de s'imposer après la mort.
"Le Covid-19 a plongé l’économie mondiale dans sa pire récession depuis la Seconde Guerre mondiale. Cette chute de l’activité est due en grande partie aux mesures de restriction sanitaires. Faut-il en conclure qu’il y a un choix à faire entre sauver des vies et sauver des emplois ? Eh bien non, les deux aspects vont en fait de pair. Cela dit, adopter des mesures sanitaires plus ciblées réduirait nettement le coût économique, pour autant que l’on parle bien de ciblage et pas de dilution des précautions." Cédric Tille, professeur d’économie à l'IHEID (GRADUATE INSTITUTE OF INTERNATIONAL AND DEVELOPMENT STUDIES.Genève).
https://www.heidi.news/sante/economie-ou-sante-faut-il-choisir
"L’épidémie accroît les inégalités, accroît la précarité : le coût économique de l’épidémie est non seulement substantiel, mais il affecte plus fortement les personnes à faibles revenus. Une première raison est que les travaux impliquant une proximité avec d’autres personnes sont plus fortement représentés dans les emplois à faible revenus. Ces personnes vont donc particulièrement souffrir d’une baisse de la demande dans ces secteurs. En outre, les personnes à faible revenus ont également peu de réserves financières et ne sont pas en mesure de traverser une période sans revenu aussi facilement que des personnes plus aisées. La manifestation la plus frappante de ce problème a été les longues files d’attente pour la distribution de nourriture, y compris en Suisse. Cet impact sur les inégalités n’est pas propre à la situation actuelle. Une situation similaire a été observée lors de l’épidémie de grippe espagnole de 1918, plusieurs travaux ayant montré que les personnes avec de faibles revenus avaient particulièrement souffert"
"Le Covid-19 a plongé l’économie mondiale dans sa pire récession depuis la Seconde Guerre mondiale. Cette chute de l’activité est due en grande partie aux mesures de restriction sanitaires. Faut-il en conclure qu’il y a un choix à faire entre sauver des vies et sauver des emplois ? Eh bien non, les deux aspects vont en fait de pair. Cela dit, adopter des mesures sanitaires plus ciblées réduirait nettement le coût économique, pour autant que l’on parle bien de ciblage et pas de dilution des précautions." Cédric Tille, professeur d’économie à l'IHEID (GRADUATE INSTITUTE OF INTERNATIONAL AND DEVELOPMENT STUDIES.Genève).
https://www.heidi.news/sante/economie-ou-sante-faut-il-choisir
"L’épidémie accroît les inégalités, accroît la précarité : le coût économique de l’épidémie est non seulement substantiel, mais il affecte plus fortement les personnes à faibles revenus. Une première raison est que les travaux impliquant une proximité avec d’autres personnes sont plus fortement représentés dans les emplois à faible revenus. Ces personnes vont donc particulièrement souffrir d’une baisse de la demande dans ces secteurs. En outre, les personnes à faible revenus ont également peu de réserves financières et ne sont pas en mesure de traverser une période sans revenu aussi facilement que des personnes plus aisées. La manifestation la plus frappante de ce problème a été les longues files d’attente pour la distribution de nourriture, y compris en Suisse. Cet impact sur les inégalités n’est pas propre à la situation actuelle. Une situation similaire a été observée lors de l’épidémie de grippe espagnole de 1918, plusieurs travaux ayant montré que les personnes avec de faibles revenus avaient particulièrement souffert"
Alors quelle est la solution ?
Il existe une solution.
Les différents corps de l'état au niveau départemental et régional doivent agir ensemble. La remontée des informations par tous les élus ne peut qu'être bénéfique. Chaque région devrait avoir un conseil scientifique. Le pouvoir centralisé ignore tout de l'état des régions, des départements et des communes. Les élus doivent reprendre leurs pouvoirs et AGIR en synergie avec les uns et les autres pour le bien de la population, c'est une URGENCE. Il faut des mesures ciblées ce qui restaurera l'économie tout en respectant tous les gestes barrières et en préservant la santé.
La territorialisation des mesures sanitaires, voilà la bonne solution (https://dr-gomi.blog4ever.com/point-de-situation-au-31-janvier-2021-quelle-strategie-pour-le-mois-de-fevrier-et-qu-avons-nous-rat)
Le mot de la fin : la territorialisation des mesures sanitaires pour les mois à venir.... Responsabiliser la population plutôt que de "l'enfermer" dans un faux paradis, illusoire et délétère.
#complétementvacciné
#vaccinezvous
Il existe une solution.
Les différents corps de l'état au niveau départemental et régional doivent agir ensemble. La remontée des informations par tous les élus ne peut qu'être bénéfique. Chaque région devrait avoir un conseil scientifique. Le pouvoir centralisé ignore tout de l'état des régions, des départements et des communes. Les élus doivent reprendre leurs pouvoirs et AGIR en synergie avec les uns et les autres pour le bien de la population, c'est une URGENCE. Il faut des mesures ciblées ce qui restaurera l'économie tout en respectant tous les gestes barrières et en préservant la santé.
La territorialisation des mesures sanitaires, voilà la bonne solution (https://dr-gomi.blog4ever.com/point-de-situation-au-31-janvier-2021-quelle-strategie-pour-le-mois-de-fevrier-et-qu-avons-nous-rat)
Ce n'est pas une révolution mais une adaptation du pouvoir à l'urgence du terrain. L'armée spécialiste des situations à risque doit nous aider non pas avec des fusils mais avec leur sens de l'organisation notamment sur le plan sanitaire où l'armée excelle. Elle devrait gérer la vaccination avec tous les soignants, les mairies ....à la condition d'avoir des vaccins.
Aujourd'hui la vaccination est inorganisée et inadaptée totalement, et c'est peu de le dire, mais il faut le dire
Une politique anti Covid-19 bien ciblée pourrait refaire partir l'économie tout en préservant la santé.Cela doit s'inscrire dans une politique de reprise de la vie .
"Quoi qu'il en coûte" ,oui au moment du premier confinement. Mais cela ne peut durer, car "il en coûte de plus en plus", le moral de la population est au plus bas. comme l'économie.Quant à la santé on sait mieux aujourd'hui qu'hier contrôler la pandémie. La recherche est hyperactive, de nouvelles solutions thérapeutiques voient le jour. De plus l'arrivée des vaccins est une délivrance.
Préservons la santé par un respect renforcé des gestes barrières et dans le même temps il faut se faire vacciner.
Aujourd'hui la vaccination est inorganisée et inadaptée totalement, et c'est peu de le dire, mais il faut le dire
Une politique anti Covid-19 bien ciblée pourrait refaire partir l'économie tout en préservant la santé.Cela doit s'inscrire dans une politique de reprise de la vie .
"Quoi qu'il en coûte" ,oui au moment du premier confinement. Mais cela ne peut durer, car "il en coûte de plus en plus", le moral de la population est au plus bas. comme l'économie.Quant à la santé on sait mieux aujourd'hui qu'hier contrôler la pandémie. La recherche est hyperactive, de nouvelles solutions thérapeutiques voient le jour. De plus l'arrivée des vaccins est une délivrance.
Préservons la santé par un respect renforcé des gestes barrières et dans le même temps il faut se faire vacciner.
Le mot de la fin : la territorialisation des mesures sanitaires pour les mois à venir.... Responsabiliser la population plutôt que de "l'enfermer" dans un faux paradis, illusoire et délétère.
#complétementvacciné
#vaccinezvous