SCOOP : un vaccin contre la Covid-19 à l'horizon et les bourses explosent

SCOOP : un vaccin contre la Covid-19 à l'horizon et les bourses explosent


"Journalisme. La névrose du scoop." Pierre Assouline et Philippe Dampenon

Le Laboratoire Pfizer associé avec le fabricant de médicaments allemand BioNTech a pulbié hier sur son site internet  et dans le New York Times des pré-résultats prometteurs d'un vaccin anti Covid-19.

EmfTPMaXUAENkzD
Une merveilleuse HISTOIRE : Ugur Sahin et Ozlem Türeci, deux médecins d'origine turque, ont fondé BioNTech, la société allemande qui est en train de développer un vaccin prometteur avec l'Américain Pfizer.A eux deux, Ugur Sahin et Ozlem Türeci racontent un peu l’Allemagne d’aujourd’hui. Le père d’Ugur Sahin est venu de Turquie pour travailler à Cologne, dans une usine Ford. C’est dans cette ville que le jeune Sahin commence ses études de médecine. Il part ensuite travailler dans les hôpitaux universitaires de la petite ville de Homburg, où il rencontrera Ozlem Türeci. Elle aussi est originaire de Turquie : son père est un médecin d’Istanbul, venu exercer en Allemagne. L’agence Reuters raconte que les deux chercheurs étaient vissés dans leur labo le jour de leur mariage. Après leur rencontre, ces deux passionnés d’oncologie créeront Ganymed Pharmaceuticals en 2001, une société développant des anticorps dans le cadre de la lutte contre le cancer. Spécialiste en médecine moléculaire et immunologie et professeur universitaire à Mayence, Sahin n’a jamais arrêté la recherche et l’enseignement. Ozlem Türeci, elle, deviendra présidente de la Fédération européenne d’immunothérapie contre le cancer.

Le Monde a retenu son souffle, toutes les bourses se sont  emballées , l'optimisme a refait son apparition, une bulle d'air dans le marasme actuel, mais attention les bulles peuvent "exploser"

La société a déclaré que l'analyse a révélé que le vaccin était efficace à plus de 90% dans la prévention de la maladie chez les volontaires de l'essai qui n'avaient aucune preuve d'infection antérieure à coronavirus.

Si les résultats se maintiennent, ce niveau de protection le mettrait au même niveau que les vaccins infantiles très efficaces contre des maladies comme la rougeole.

Pfizer prévoit de demander à la Food and Drug Administration une autorisation d'urgence du vaccin à deux doses plus tard ce mois-ci, après avoir recueilli les deux mois recommandés de données de sécurité.

D'ici la fin de l'année il aura fabriqué suffisamment de doses pour vacciner 15 à 20 millions de personnes, ont déclaré les dirigeants de l'entreprise.

Rappel ARM messager : L'acide ribonucléique messager, ARN messager ou ARNm est une copie transitoire d'une portion de l'ADN correspondant à un ou plusieurs gènes. L'ARNm est utilisé comme intermédiaire par les cellules pour la synthèse des protéines.

Un vaccin à ARN, ou vaccin à ARNm, est un type de vaccin activant le système immunitaire adaptatif au moyen d'ARN messagers dont la séquence nucléotidique code une protéine identique ou semblable à un antigène d'agent pathogène ou à un antigène tumoral. Cette protéine est produite directement dans les cellules cibles par traduction de l'ARN messager contenu dans le vaccin, et est reconnue par le système immunitaire de l'organisme, qui réagit en produisant des anticorps dirigés contre l'agent pathogène ou le cancer qu'on cherche à neutraliser. L'ARN messager peut être nu, c'est-à-dire délivré directement en solution, ou bien vectorisé (en) dans des nanoparticules lipidiques ; des virus à ARN sont également étudiés comme vecteurs possibles de vaccins à ARN.

Le principal risque des vaccins à ARN est celui du déclenchement d'une réponse immunitaire excessive par activation du système immunitaire inné. De plus certains vaccins à ARN peuvent également produire une forte réponse immunitaire avec des interférons de type I, associés à l'inflammation ainsi qu'à des manifestations auto-immunes, ce qui fait des personnes sujettes aux maladies auto-immunes des sujets potentiellement à risque pour ces vaccins18.


Parce qu'il est fait avec de l'ARNm comme celui à venir de la Société US MODERNA, les doses devront être conservées à des températures ultra froides. Alors que Pfizer a développé une glacière spéciale pour transporter le vaccin, équipée de capteurs thermiques GPS, on ne sait toujours pas où les gens recevront les injections et quel rôle le gouvernement jouera dans la distribution. En plus du défi, les gens devront revenir trois semaines plus tard pour une deuxième dose pour terminer la vaccination.

La plupart des experts affirment que le monde aura besoin de nombreux traitements et vaccins pour mettre fin à la pandémie. «Il y a beaucoup en jeu pour l'humanité», a déclaré le Dr Bourla, PDG de PFIZER «Si nous faisons les choses correctement, le monde peut être sauvé.», carrément .....

Le MONDE sera sauvé par PFIZER, qui l'eut cru ? Un véritable jackpot pour PFIZER et le miracle pour notre civilastaion........Alléluia !, la messe est dite.

MAIS pause réflexion

Tout d'abord c'est une bonne nouvelle, mais comme toujours avec un nouveau vaccin pas de précipition, la bourse n'est pas un organisme médical , sa validation est une validation purement financière, dénuée de toute empathie et compassion.

deray gilbert
@GilbertDeray
Vaccin Pfizer les questions en suspens :
Confirmer les premiers résultats. Combien de temps dure l’immunité ? point très important
Quels sont les effets secondaires, ? autre point important 
Les formes sévères sont-elles aussi évitées ?
Les plus fragiles sont-ils immunisés ?
On reste prudent même si l’espoir est la. La prudence est le prélable nécessaire devant tout nouveau vaccin

Jean-Jacques Fraslin - No #FakeMed
@Fraslin
Avantages du vaccin anti #SARSCoV2 de Pfizer:
Facile à produire en masse
Efficacité de l'ordre de 90%
Désavantages :
Nouvelle technologie à ARN messager non éprouvé.
Efficacité dans le temps ++++++
Stockage entre -70 et -80° (peut être conservé au frigo quelques jours)

Si le virus mutte, le vaccin sera-t-il efficace? 
 
"Tout le monde se réjouit. Mais tout le monde dans le monde scientifique prend du recul", ajoute Jean-Paul Stahl, professeur de maladies infectieuses et tropicales au CHU de Grenoble.
Stahl. Cela veut dire que les données qu'ils ont engrangées à travers les effets cliniques sont assez prometteuses". Mais pour le professeur, "il reste pas mal de questions en suspens auxquelles il faudra répondre dans les semaines ou mois qui viennent".

Des interrogations sur le public visé pour l'infectiologue, il faut parvenir à savoir si "c'est un vaccin qui protège uniquement une personne infectée, ou si c'est un vaccin qui empêche le portage du virus". Car ce ne sont pas du tout les mêmes populations qui seraient visées, alerte-t-il. Dans le cas d'une inhibition du portage, c'est l'ensemble de la population. Si c'est juste protéger des individus, ce sont essentiellement les personnes à risque. On n'est pas du tout dans les mêmes stratégies."

Si 100% des gens sont vaccinés, il suffit d'avoir une efficacité de vaccin de 60%. Par contre, si à peine 70% à 75% de la population se fait vacciner il faut que l'efficacité du vaccin atteigne 80%. Alain Astier qui a dirigé pendant près de 40 ans le département de pharmacie du groupe hospitalier Henri-Mondor à Créteil.

Toutefois, modère Odile Launay, professeure en maladie infectieuse à l'Université de Paris, l'efficacité de ce vaccin dépendra, comme le soulignait le Pr Stahl, de l'objectif poursuivi : "Si ce vaccin évite la transmission, effectivement, on pense qu'aujourd'hui il faut qu'il y ait 70% de la population qui soit immunisée pour que le virus arrête de circuler. Mais on peut aussi avoir une approche différente, une vaccination pour une protection individuelle. Dans ce cas-là, il faudra vacciner le plus grand nombre possible de personnes qui sont susceptibles de faire des formes graves"

Un élément retient l'attention d'Alain Astier, "Pfizer dit que dans l'essai clinique, qui compte 45 000 personnes, il y a une variété ethnique, c'est important parce qu'un sujet d'origine africaine ou européenne ou latino-américaine ne répond de la même manière". Cependant pour Alain Astier, "on ne sait pas, si des personnes à risques plus jeunes et très âgées sont incluses également parce que le caractère de dangerosité dépend de l'âge de la personne. Donc, 90% cela semble intéressant mais il faut être prudent.

On a besoin d'avoir des données sur la sécurité de ce vaccin, sur la sécurité, non pas immédiate, mais aussi dans les mois qui suivent, avant que ce vaccin puisse avoir une autorisation d'utilisation. Pr Odile Launay, membre du comité scientifique vaccin Covid-1


Avoir un vaccin efficace c'est le "gold standard" en matière de pandémie. Une bouffée d'oxygène. Le but des vaccins est d'obtenir l'IMMUNITE COLLECTIVE, le graal absolu, c'est à dire que 70% de la population soit vaccinée. On a besoin d'un vaccin sûr, efficace, disponible au plus grand nombre , à un coût modique. De plus la discussion sur ce vaccin aura grandement avancé dès lors qu'il y  aura une AMM en France.  Les personnels de santé devraient obligatoirement se faire vacciner (avis prersonnel)  pour la population  ce doit être une démarche personnelle ,responsable et solidaire......

Une enquête IPSOS vient de montrer que 54% des français ne se feront pas vacciner par un vaccin anti Covid-19  !!!!!!!!!...C'est pas gagné, les antis vaccins font des émules...à tord !

Affaire à suivre.....de près , de très près car ce vaccin pourrait être la sortie du tunnel, mias il faut rester prudent comme toujours en médecine, que les commentateurs se calment et ne pésentent pas ce vaccin comme quelque chose d'aquis, il est en DEVENIR .

Emdhns XEAM5TbA
Emhk9pGW8AEuxEc