"La musique mérite d'être la seconde langue obligatoire de toutes les écoles du monde." Paul Carvel
"La mort, c'est tellement obligatoire que c'est presque une formalité." Marcel Pagnol
Obligatoire ou non, le bonheur reste une « indépassable énigme », comme le souligne
G. Lipovetsky, et c'est peut-être ce qui en garde tout l'attrait !
NEJM Journal Watch
@JWatch
"The bottom line is that it is a privilege to be in the position of taking care of patients, and with that privilege comes the responsibility of keeping them as safe as possible," writes
@PaulSaxMD on requiring #COVID19 #vaccination in hospital employees.
Un excellent article qui arrive au bon moment : COVID-19 Vaccination of Health Care Personnel as a Condition of Employment A Logical Addition to Institutional Safety Programs ou Vaccination ou COVID-19 du personnel de santé comme condition d'emploi Un ajout logique aux programmes de sécurité en établissement , JAMA NetWork, Juin 7, 2021
Un article de Thomas R. Talbot (Centre médical universitaire Vanderbilt, Nashville, Tennessee), qui pose les bonnes questions celui de la vaccination anti-Covid-19 chez le personnel de santé (PersSanté) .
"La mort, c'est tellement obligatoire que c'est presque une formalité." Marcel Pagnol
Obligatoire ou non, le bonheur reste une « indépassable énigme », comme le souligne
G. Lipovetsky, et c'est peut-être ce qui en garde tout l'attrait !
NEJM Journal Watch
@JWatch
"The bottom line is that it is a privilege to be in the position of taking care of patients, and with that privilege comes the responsibility of keeping them as safe as possible," writes
@PaulSaxMD on requiring #COVID19 #vaccination in hospital employees.
Un excellent article qui arrive au bon moment : COVID-19 Vaccination of Health Care Personnel as a Condition of Employment A Logical Addition to Institutional Safety Programs ou Vaccination ou COVID-19 du personnel de santé comme condition d'emploi Un ajout logique aux programmes de sécurité en établissement , JAMA NetWork, Juin 7, 2021
Un article de Thomas R. Talbot (Centre médical universitaire Vanderbilt, Nashville, Tennessee), qui pose les bonnes questions celui de la vaccination anti-Covid-19 chez le personnel de santé (PersSanté) .
Avant d'aller plus loin je suis pour l'obligation en France de toute vaccination des personnels de santé (PersSanté), cet article tombe à pic.
"Les conséquences de la pandémie de SRAS-CoV-2 ont été considérables, en particulier parmi le personnel de santé (PersSanté) et dans les établissements de santé. Les professionnels de la santé ont été directement touchés, en maintenant les infections au COVID-19 acquises professionnellement, et indirectement par le biais d'une modification substantielle de la prestation des soins de santé. Avec l'avènement de vaccins SARS-CoV-2 hautement efficaces et sûrs, les taux de cas et les taux d'hospitalisation sont en baisse, et la promesse d'un retour à un semblant de soins de santé pré-COVID-19 augmente. Récemment, plusieurs centres médicaux ont annoncé une exigence pour la vaccination SARS-CoV-2 de tous les PersSanté et l'autorisation imminente des vaccins à ARNm SARS-CoV-2 suite à la précédente autorisation d'utilisation d'urgence (ATU) , poussera de nombreux autres centres à envisager une politique similaire"
Questions/Réponses
Les PersSanté sont-ils infectés par l'agent pathogène ?
Les professionnels de la santé présentent-ils un risque accru d'infection en raison de leur profession ? Les PersSanté sont clairement infectés par le SRAS-CoV-2, dont beaucoup connaissent des conséquences graves, y compris certains décès. Il est moins clair que les PersSanté présentent un risque plus élevé d'infection par le SRAS-CoV-2. Des études menées au début de la pandémie ont reflété un risque d'infection plus élevé dans cette population, mais ce risque a peut-être été atténué par une disponibilité et une utilisation accrues d'équipements de protection individuelle universels.
Les professionnels de la santé présentent-ils un risque accru d'infection en raison de leur profession ? Les PersSanté sont clairement infectés par le SRAS-CoV-2, dont beaucoup connaissent des conséquences graves, y compris certains décès. Il est moins clair que les PersSanté présentent un risque plus élevé d'infection par le SRAS-CoV-2. Des études menées au début de la pandémie ont reflété un risque d'infection plus élevé dans cette population, mais ce risque a peut-être été atténué par une disponibilité et une utilisation accrues d'équipements de protection individuelle universels.
Le professionnel de la santé peut-il avoir une infection asymptomatique par l'agent pathogène ? Ces PersSanté transmettent-ils toujours l'agent pathogène à d'autres ? Comme pour la population générale, la proportion d'infections au SRAS-CoV-2 parmi les PersSanté qui sont asymptomatiques est importante. Ces personnes ont souvent une grande quantité de virus dans leurs voies respiratoires supérieures et ont été à l'origine de nombreux cas de transmission.
Existe-t-il un vaccin sûr et efficace pour prévenir l'infection ? L'un des véritables triomphes scientifiques de la pandémie de COVID-19 a été le développement de vaccins sûrs et hautement efficaces contre le SRAS-CoV-2. Avec la vaccination généralisée contre le SRAS-CoV-2 à travers le monde, une efficacité similaire a été notée. Fait rassurant, le profil de sécurité des vaccins est également resté excellent.
La vaccination affecte-t-elle la transmission des agents pathogènes? Bien qu'ils n'aient pas été spécifiquement étudiés dans les essais cliniques, de plus en plus de preuves suggèrent que les vaccins sont associés à une diminution des infections asymptomatiques et de la transmission (telle que mesurée dans les études de contact avec les ménages) du SRAS-CoV-2 Un risque plus faible d'infection au COVID-19 a été noté parmi les contacts familiaux des professionnels de la santé vaccinés au Royaume-Uni par rapport aux membres du ménage des professionnels de la santé non vaccinés (taux absolus, 5,93 contre 9,40 pour 100 années-personnes ; rapport de risque, 0,70 0,63-0,78]), alors qu'une étude examinant les taux d'infection dans 223 communautés distinctes en Israël a identifié une forte corrélation négative entre les taux de vaccination communautaires et une baisse ultérieure des infections parmi une cohorte de personnes non vaccinées de moins de 16 ans.
Les professionnels de la santé ont-ils des contacts fréquents avec des personnes qui ne peuvent pas développer une réponse immunitaire robuste à la vaccination (et, par conséquent, comptent sur les autres pour réduire l'exposition) ? Les PerSanté, de par la nature de leur profession, ont un contact direct avec les patients et les autres PersSanté, qui ne seront pas aussi protégés par leur propre vaccination contre le SRAS-CoV-2. Des données émergent sur des réponses immunitaires plus faibles, voire négligeables, après la vaccination dans certaines populations (par exemple, les receveurs de greffes d'organes solides). Même les professionnels de la santé sans contact direct avec ces personnes immunodéprimées auront des contacts avec les professionnels de la santé qui le font, et la propagation efficace d'un agent pathogène respiratoire fait de toute personne travaillant dans un établissement de santé un vecteur potentiel pour les patients les plus vulnérables.
Les programmes de vaccination volontaire des PersSanté atteignent-ils une couverture suffisamment élevée pour empêcher la transmission des agents pathogènes ? L'adoption de la vaccination contre le SRAS-CoV-2 parmi les professionnels de la santé, bien que supérieure à celle du grand public, est inférieure au niveau nécessaire pour empêcher l'introduction et la propagation du virus dans les établissements de santé. Bien que les taux de vaccination contre le COVID-19 au niveau de la population parmi les professionnels de la santé ne soient pas largement disponibles, dans une enquête menée début mars 2021, seulement 52% des 1327 professionnels de la santé ont déclaré avoir reçu au moins 1 dose d'un vaccin COVID-19.
La Covid-19: infection nosocomiale ? OUI. L'agence sanitaire a recensé 44.401 cas de Covid-19 nosocomial entre janvier 2020 et le 14 février 2021 : 26.839 étaient des patients, dont 186 sont morts, 17.552 des professionnels de santé et 10 des visiteurs.
Alors que les vaccins contre le SRAS-CoV-2 se rapprochent de l'homologation complète et que les données sur leur excellente efficacité contre les infections à COVID-19 symptomatiques et asymptomatiques émergent, la question de savoir s'il faut mettre en œuvre une politique de vaccination contre le SRAS-CoV-2 pour les PersSanté comme condition à l'emploi se précise.
Les professionnels de la santé ne doivent pas transmettre par inadvertance des infections contagieuses telles que la rougeole et la grippe à leurs patients et aux autres professionnels de la santé. Le moment est venu d'ajouter COVID-19 à cette liste.
Il faut être clair sur ce sujet, rendre obligatoire les vaccins pour le PersSanté est une évidence.......on peut multiplier les bonnes raisons, c'est un enjeu de Santé Publique.Quand on choisit d'exercer une profession de santé quelqu'elle soit et donc être auprés des malades chaque jour on doit les protéger et se protéger.
Par exemple contaminer un patient par le simple virus grippal est très dangereux.....Il faut arrêter de parler de mesures liberticides, 15 jours ou 3 semaines en réanimation, est-ce liberticide, OUI..quant à se retrouver au cimétière !!!! Contaminer des patients en difficulté est ce dangereux ? OUI. Ne pas se protéger , se contaminer puis contaminer sa famille est-ce admissible : NON.
Exercer un métier dans la santé entraîne des droits et des devoirs qui 'il faut assumer, qu'il faut respecter, c'est le contrat de soignants. Si vous ne voulez pas y adhérer, changez de métier !
La Covid-19: infection nosocomiale ? OUI. L'agence sanitaire a recensé 44.401 cas de Covid-19 nosocomial entre janvier 2020 et le 14 février 2021 : 26.839 étaient des patients, dont 186 sont morts, 17.552 des professionnels de santé et 10 des visiteurs.
Alors que les vaccins contre le SRAS-CoV-2 se rapprochent de l'homologation complète et que les données sur leur excellente efficacité contre les infections à COVID-19 symptomatiques et asymptomatiques émergent, la question de savoir s'il faut mettre en œuvre une politique de vaccination contre le SRAS-CoV-2 pour les PersSanté comme condition à l'emploi se précise.
Les professionnels de la santé ne doivent pas transmettre par inadvertance des infections contagieuses telles que la rougeole et la grippe à leurs patients et aux autres professionnels de la santé. Le moment est venu d'ajouter COVID-19 à cette liste.
Il faut être clair sur ce sujet, rendre obligatoire les vaccins pour le PersSanté est une évidence.......on peut multiplier les bonnes raisons, c'est un enjeu de Santé Publique.Quand on choisit d'exercer une profession de santé quelqu'elle soit et donc être auprés des malades chaque jour on doit les protéger et se protéger.
Par exemple contaminer un patient par le simple virus grippal est très dangereux.....Il faut arrêter de parler de mesures liberticides, 15 jours ou 3 semaines en réanimation, est-ce liberticide, OUI..quant à se retrouver au cimétière !!!! Contaminer des patients en difficulté est ce dangereux ? OUI. Ne pas se protéger , se contaminer puis contaminer sa famille est-ce admissible : NON.
Exercer un métier dans la santé entraîne des droits et des devoirs qui 'il faut assumer, qu'il faut respecter, c'est le contrat de soignants. Si vous ne voulez pas y adhérer, changez de métier !
Position de l'Académie de Médecine sur ce sujet « Obligation » n’est pas un gros mot quand il s’agit de vacciner contre la Covid-19
https://www.academie-medecine.fr/obligation-nest-pas-un-gros-mot-quand-il-sagit-de-vacciner-contre-la-covid-19/
#VACCINE2.0
https://www.academie-medecine.fr/obligation-nest-pas-un-gros-mot-quand-il-sagit-de-vacciner-contre-la-covid-19/
En pratique, la mise en application d’une telle obligation ne pourra être instaurée que de façon progressive. C’est pourquoi l’Académie nationale de médecine recommande :
– de mettre en œuvre sans tarder le « passe vaccinal« préconisé précédemment ;
– de rendre la vaccination contre le SARS-CoV-2 exigible :
– pour l’exercice de toute activité professionnelle essentielle : conduite du gouvernement et de l’État, enseignement, services de santé , de sécurité et de défense (police, services d’incendie et de secours, armée), services d’approvisionnement de la population (alimentation, eau, énergie, numéraire, matériels informatiques) et autres services de la fonction publique ;
– pour l’exercice des activités professionnelles comportant un contact avec le public, notamment dans les secteurs du commerce de détail, de la restauration, de l’hôtellerie, des établissements culturels et du sport ;
– en préalable à toutes les activités comportant déplacements ou rassemblements, telles que les voyages internationaux, les cures thermales ou les occupations associatives ;
– pour tous les donneurs de sang, de tissu ou d’organe ;
– pour les étudiants avant la rentrée universitaire 2021.
Tous les métiers qui exposent aux contacts doivent être obligatoirement vaccinés , c'est une évidence , pour la santé c'est plus qu'une évidence , cela devrait être naturel. Alors que l'on annonce la vaccination des adolescents tous les PersSanté ne sont pas vaccinés......cherchez l'erreur !
Et en plus les vaccins fonctionnent sur les variants, toutes les preuves d'efficacité des vaccins d'additionnenet aux preuves, que voulez vous de plus ?
"Au « pays de nulle part », la maladie est punie comme un crime, le moindre rhume
peut valoir le bagne... Toute infortune est considérée comme une atteinte à la petite
république d'Erhewon (anagramme de l'anglais nowhere), imaginée par l'écrivain
Samuel Butler dans un roman de 1872. Quelques décennies plus tard, le philosophe
Alain, dans ses célèbres Propos sur le bonheur (1925), déniera lui aussi toute réalité aux
souffrances extrêmes, en déclarant que « c'est un devoir envers les autres que d'être
heureux "....c'est un devoir envers les autres de se faire vacciner ...Le bonheur est un état fugitif et fragile, le vaccin est fiable, sa,s danger , il est à l'origine d'un état protecteur, non fragile et à long terme.
Jeremy Bentham (1748-1832)
Pour le penseur utilitariste, « le plus grand bonheur du plus grand nombre est la mesure du juste et de l'injuste ». Chaque individu procède à un calcul rationnel et hédoniste qui consiste à
maximiser son bonheur, en accroissant ses plaisirs et en diminuant le plus possible ses peines. Pour garantir le bonheur collectif dans le respect des libertés de chacun, les lois doivent permettre d'augmenter le plaisir de chacun car « comment obtiendrat- on le bonheur de tous dans la plus grande proportion possible, si ce n'est à la condition que chacun en obtiendra pour lui-même la plus grande quantité
Tous les métiers qui exposent aux contacts doivent être obligatoirement vaccinés , c'est une évidence , pour la santé c'est plus qu'une évidence , cela devrait être naturel. Alors que l'on annonce la vaccination des adolescents tous les PersSanté ne sont pas vaccinés......cherchez l'erreur !
Et en plus les vaccins fonctionnent sur les variants, toutes les preuves d'efficacité des vaccins d'additionnenet aux preuves, que voulez vous de plus ?
"Au « pays de nulle part », la maladie est punie comme un crime, le moindre rhume
peut valoir le bagne... Toute infortune est considérée comme une atteinte à la petite
république d'Erhewon (anagramme de l'anglais nowhere), imaginée par l'écrivain
Samuel Butler dans un roman de 1872. Quelques décennies plus tard, le philosophe
Alain, dans ses célèbres Propos sur le bonheur (1925), déniera lui aussi toute réalité aux
souffrances extrêmes, en déclarant que « c'est un devoir envers les autres que d'être
heureux "....c'est un devoir envers les autres de se faire vacciner ...Le bonheur est un état fugitif et fragile, le vaccin est fiable, sa,s danger , il est à l'origine d'un état protecteur, non fragile et à long terme.
Jeremy Bentham (1748-1832)
Pour le penseur utilitariste, « le plus grand bonheur du plus grand nombre est la mesure du juste et de l'injuste ». Chaque individu procède à un calcul rationnel et hédoniste qui consiste à
maximiser son bonheur, en accroissant ses plaisirs et en diminuant le plus possible ses peines. Pour garantir le bonheur collectif dans le respect des libertés de chacun, les lois doivent permettre d'augmenter le plaisir de chacun car « comment obtiendrat- on le bonheur de tous dans la plus grande proportion possible, si ce n'est à la condition que chacun en obtiendra pour lui-même la plus grande quantité
« le plus grand bonheur du plus grand nombre est la mesure du juste et de l'injuste », le vaccin il est juste, ne pas se faire vacciner c'est injuste à la fois pour la personne et pour les autres.
Source :
https://www.cairn.info/magazine-les-grands-dossiers-des-sciences-humaines-2008-3-page-5.htm
https://www.cairn.info/magazine-les-grands-dossiers-des-sciences-humaines-2008-3-page-5.htm
#VACCINE2.0