One Health

  • One Health, Une Santé
    "Je souhaiterais vous faire part d'une révélation surprenante, j'ai longtemps observé les humains, et ce qui m'est apparu quand j'ai tenté de qualifier votre espèce, c'est que vous n'étiez pas réellement des mammifères... Tous les mammifères sur cette planète ont contribué au développement naturel d'un équilibre avec le reste de leur environnement, mais vous les humains vous êtes différents. Vous vous installez quelque part, et vous vous multipliez, vous vous multipliez, jusqu'à ce que toute vos ressources naturelles soit épuisées, et votre espoir de réussir à survivre, c'est de vous déplacer jusqu'à un autre endroit...Il y a d'autres organismes sur cette planète qui ont adopté cette méthode, vous savez lesquels ?... Les virus. Les humains sont une maladie contagieuse, le cancer de cette planète, vous êtes la peste et nous, nous sommes l'antidote." Matrix, l'Agent Smith s'adresse au Capitaine Morpheus

    Commentaires : aux extrêmes on trouve d'une part la forme la plus rudimentaire de la vie, le virus et d'autre part la plus complexe, l'humain. Les deux auraient donc le même comportement environnemental...tout en étant incapable de vivre ensemble......

    « Un des objectifs de l'humanité ? Acquérir des pouvoirs quasi divins......» Yuval Noah Harari,

    "One Health , une Santé "

    L’initiative One Health, une Santé est un mouvement créé au début des années 2000 qui promeut une approche intégrée, systémique et unifiée de la santé publique, animale et environnementale aux échelles locales, nationales et planétaire.

    Elle vise notamment à mieux affronter les maladies émergentes à risque pandémique, nous y sommes "grâce" à la Covid-19. 

    L’approche «un monde,une santé»s’applique à la conception et la mise en œuvre de programmes, de politiques, législations et travaux de recherche pour lesquels plusieurs secteurs communiquent et collaborent en vue d’améliorer les résultats en matière de santé publique.
    Cette approche est particulièrement pertinente dans les domaines de la sécurité sanitaire des aliments, de la lutte contre les zoonoses (maladies susceptibles de se transmettre de l’animal à l’homme et inversement, comme la grippe, la rage et la fièvre de la vallée du Rift) et de la lutte contre la résistance aux antibiotiques (qui survient quand les bactéries changent après avoir été exposées aux antibiotiques et deviennent plus difficiles à traiter). (données WHO/OMS).

    La protection de la santé de l’Homme passe par la santé de l’animal et celle de l’ensemble des écosystèmes, tel est ler credo de 'Une Santé" et c'est plus que logique, c'est une évidence.
     
    De nombreux professionnels aux compétences multiples, actifs dans différents secteurs tels que la santé publique, la santé animale, la santé végétale et l’environnement, doivent unir leurs forces à l’appui des approches «un monde, une santé».

    Il est étonnant que le Conseil Scientifique n'est pas intégré un vétérinaire et un spécialiste de l'environnement car cette pandémie est l'exemple qui justifie le concept "UNE SANTE". A noter la présence d'une anthropologue (Laëtitia Atlani-Duault)......

    En France c'est  l'INRAE ( l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement) qui coordonne One Health avec comme objectif One Health, une seule santé
    pour la Terre, les Animaux et les Hommes La vision élargie de One Health, EcoHealth concept d’écologie de la santé qui intègre les effets de la contamination de l’environnement pour la santé humaine. Je vous renvois au dossier de presse de l'INRAE source) pour tout connaître des différents projets.
    Ce qu'il faut retenir c'est qu'aujourd'hui la santé de l'homme est interdépendante de celle des animaux et de l'environnement. Il existe donc une inter disciplinarité qui doit fonctionner en permanence, le concept uniciste de la santé est périmé.

    - Rappelons qu'une zoonose est une maladie infectieuse causée par une bactérie, un virus ou un parasite, qui se transmet entre l’animal et l’Homme ; 60% des maladies infectieuses humaines ont une origine zoonotique, à l’instar de la pandémie de Covid-19, causée par le coronavirus SARS-CoV-2. 
    - Rappelons que la pollution est à l'origine en Europe de 790 000 morts / an dont 40% d'accidents ischémiques cardiaques, 20 à 30% des cancers
    - Rappelons que le changement climatique à un impact sur l'eau (qualité et quantité), sur les sols (sécheresse et érosion), sur la biodiversité (animaux et végétaux) , sur les populations (lieux de vie et risque sanitaires)
    - Rappelons  qu' 
    il faut réduire les émissions, laisser dans le sous-sol le pétrole et le charbon restant. Mais ça, ça implique de changer de monde, d’économie, de mode de consommation, de déplacement. Et ce défi-là n’est pas celui de la science. C’est celui de la société ! 
    On peut compter sur la science pour l’aider, mais pas le faire à sa place ! Il y a des illusions qui sont dangereuses

    L'être humain dans "son immense grandeur" n'est en fait qu'un des éléments de notre futur, les animaux et l'environnement sont tout aussi importants L'homme n'est pas le centre du monde . C'est la philosopie d'EcoHealth, mais en sommes conscients aujourd'hui. Notre individualisme forcené n'est pas la meilleure façon d'avancer vers demain. Et quand en plus la solidarité se fait rare, cela annonce le début de difficultés sérieuses. La Covid-19 est une sorte de population virale à partir des animaux (ou de l'homme),survenant dans un environnement de plus en plus hostile, à la condition d'en être conscient. " Une SANTE" est un concept unique qui conjugue 3 paramètres : l'être humain, les animaux et l'environnement. 

    De même que l’histoire des catastrophes du passé met en évidence leur caractère évitable, la science-fiction et ses univers de dystopie montrent que l’avenir résulte des choix faits par les humains. et focément ça déséquibre la part animale et la part environnementale.Il faut donc penser autrement.

    C'est pour cela que tout individu doit acquérir une part d'éco-responsabilité animale et environnementale à sa notion propre de santé . On ne peut faire autrement.......

    En attendant #1MASQUEPOURTOUS, oui , être éco-responsable c'est de ne pas les jeter n'importe où
     
  • One Health/#SFMV2024
    One Health    INRAE  Santé Humaine   Santé Animale    Santé    #SFMV2024   Dijon


    #SFMV2024 à Dijon :  MEDECINE VASCULAIRE et SANTE ENVIRONNEMENTALE


    "Je souhaiterais vous faire part d'une révélation surprenante, j'ai longtemps observé les humains, et ce qui m'est apparu quand j'ai tenté de qualifier votre espèce, c'est que vous n'étiez pas réellement des mammifères... Tous les mammifères sur cette planète ont contribué au développement naturel d'un équilibre avec le reste de leur environnement, mais vous les humains vous êtes différents. Vous vous installez quelque part, et vous vous multipliez, vous vous multipliez, jusqu'à ce que toute vos ressources naturelles soit épuisées, et votre espoir de réussir à survivre, c'est de vous déplacer jusqu'à un autre endroit...Il y a d'autres organismes sur cette planète qui ont adopté cette méthode, vous savez lesquels ?... Les virus. Les humains sont une maladie contagieuse, le cancer de cette planète, vous êtes la peste et nous, nous sommes l'antidote."
    Matrix, l'Agent Smith s'adresse au Capitaine Morpheus

    Commentaires : aux extrêmes on trouve d'une part la forme la plus rudimentaire de la vie, le virus et d'autre part la plus complexe, l'humain. Les deux auraient donc le même comportement environnemental...tout en étant incapable de vivre ensemble......

    « Un des objectifs de l'humanité ? Acquérir des pouvoirs quasi divins......» Yuval Noah Harari,

    Rappel historique

    C’est au milieu des années 1800 que l’idée de « One Health »a été lancée par Rudolf Virchow (1821-1902) qui disait à ce propos que « entre la médecine humaine et la médecine animale il n’y avait pas de ligne de démarcation. L’objet est différent mais l’expérience obtenue constitue la base de toute la médecine ».

    En 2004 ce concept a été davantage approfondi lors du symposium international de la Wildlife Conservation Society qui a réuni des experts de la santé humaine et animale pour discuter des maladies communes aux hommes, aux animaux sauvages et domestiques. 
     
    En décembre 2007, le concept « One Health » a été adopté par la communauté internationaleet a pour objectif de tenter de décloisonner les approches sectorielles pour les questions sanitaires. Il souligne que la santé humaine, la santé animale et la santé de l’écosystème ne font qu’un, justifiant une approche multisectorielle et une recherche pluridisciplinaire

    "One Health , une Santé  ! "
    1024px One Health Triad FRENCH 300
     
    L’initiative One Health, une Santé est un mouvement créé au début des années 2000 qui promeut une approche intégrée, systémique et unifiée de la santé publique, animale et environnementale aux échelles locales, nationales et planétaire.

    Elle vise notamment à mieux affronter les maladies émergentes à risque pandémique

    L’approche «un monde,une santé» s’applique à la conception et la mise en œuvre de programmes, de politiques, législations et travaux de recherche pour lesquels plusieurs secteurs communiquent et collaborent en vue d’améliorer les résultats en matière de santé publique.

    Cette approche est particulièrement pertinente dans les domaines de la sécurité sanitaire des aliments, de la lutte contre les zoonoses (maladies susceptibles de se transmettre de l’animal à l’homme et inversement, comme la grippe, la rage et la fièvre de la vallée du Rift) et de la lutte contre la résistance aux antibiotiques (qui survient quand les bactéries changent après avoir été exposées aux antibiotiques et deviennent plus difficiles à traiter). (données WHO/OMS).
     
    La protection de la santé de l’Homme passe par la santé de l’animal et celle de l’ensemble des écosystèmes, tel est ler credo de 'Une Santé" et c'est plus que logique, c'est une évidence.

    De nombreux professionnels aux compétences multiples, actifs dans différents secteurs tels que la santé publique, la santé animale, la santé végétale et l’environnement, doivent unir leurs forces à l’appui des approches «un monde, une santé».
     
    "Il est étonnant que le Conseil Scientifique n'est pas intégré un vétérinaire et un spécialiste de l'environnement car cette pandémie est l'exemple qui justifie le concept "UNE SANTE". A noter la présence d'une anthropologue "(Laëtitia Atlani-Duault)......
    En France c'est l'INRAE ( l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement) qui coordonne One Health avec comme objectif : One Health, une seule santé
    pour la Terre, les Animaux et les Hommes La vision élargie de One Health, EcoHealth concept d’écologie de la santé qui intègre les effets de la contamination de l’environnement pour la santé humaine. Je vous renvois au dossier de presse de l'INRAE source) pour tout connaître des différents projets.

    Ce qu'il faut retenir c'est qu'aujourd'hui la santé de l'homme est interdépendante de celle des animaux et de l'environnement. Il existe donc une inter disciplinarité qui doit fonctionner en permanence, le concept uniciste de la santé est périmé.

    • Rappelonsqu'une zoonose est une maladie infectieuse causée par une bactérie, un virus ou un parasite, qui se transmet entre l’animal et l’Homme ; 60% des maladies infectieuses humaines ont une origine zoonotique, à l’instar de la pandémie de Covid-19, causée par le coronavirus SARS-CoV-2.
    • Rappelonsque la pollution est à l'origine en Europe de 790 000 morts / an dont 40% d'accidents ischémiques cardiaques, 20 à 30% des cancers

    • Rappelonsque le changement climatique à un impact sur l'eau (qualité et quantité), sur les sols (sécheresse et érosion), sur la biodiversité (animaux et végétaux) , sur les populations (lieux de vie et risque sanitaires)

    • Rappelonsqu' il faut réduire les émissions, laisser dans le sous-sol le pétrole et le charbon restant. Mais ça, ça implique de changer de monde, d’économie, de mode de consommation, de déplacement. Et ce défi-là n’est pas celui de la science. C’est celui de la société ! On peut compter sur la science pour l’aider, mais pas le faire à sa place ! Il y a des illusions qui sont dangereuses
    L'être humain dans "son immense grandeur" n'est en fait qu'un des éléments de notre futur, les animaux et l'environnement sont tout aussi importants L'homme n'est pas le centre du monde .
     
    C'est la philosopie d'EcoHealth, mais en sommes conscients aujourd'hui. Notre individualisme forcené n'est pas la meilleure façon d'avancer vers demain. Et quand en plus la solidarité se fait rare, cela annonce le début de difficultés sérieuses. La Covid-19 est une sorte de population virale à partir des animaux (ou de l'homme),survenant dans un environnement de plus en plus hostile, à la condition d'en être conscient.

    " Une SANTE" est un concept unique qui conjugue 3 paramètres : l'être humain, les animaux et l'environnement.

    "L’immense majorité des risques sanitaires infectieux sont à l’origine des zoonoses, d’où la nécessité de considérer en bloc la santé humaine, la santé animale et même celle des plantes, confirme la Pre Brigitte Autran, présidente du Covars. On peut le voir avec la grippe aviaire, qui était saisonnière et dont l’incidence est désormais permanente au cours de l’année, ce qui augmente le risque de transmission d’oiseaux sauvages à des animaux domestiques ou d’élevage, puis à de petits mammifères ou à l’homme." Et loin d’être une illustration théorique de l’approche "Une seule santé", ce constat se traduit dans les recommandations faites par le Covars aux pouvoirs publics : "En temps normal, il est difficile pour le virus de franchir la barrière de l’espèce et de se transmettre de l’oiseau à l’homme, mais si l’homme a la grippe, il y a plus de risques que les deux virus se recombinent, précise la médecin immunologiste. C’est pourquoi nous recommandons de vacciner les éleveurs contre la grippe saisonnière, même s’ils ne sont pas dans la cible habituelle. C’est typiquement une approche One Health.""
    https://www.egora.fr/actus-pro/sante-publique/80132-one-health-une-nouvelle-maniere-de-pratiquer-la-medecine



    BIODIVERSITÉ ET SANTÉ

    "PREZODE, une initiative internationale inédite pour prévenir de futures pandémies

    La prévention de l'émergence des zoonoses, dans le contexte de la pandémie de Covid-19, est aujourd'hui un enjeu scientifique et mondial majeur. Pour y parvenir, la réduction des pressions sur l'environnement et l'utilisation d'une approche One Health, incluant la santé humaine, animale et environnementale dans les activités scientifiques et opérationnelles, sont essentielles, comme l'a souligné le groupe d'experts de haut niveau One Health. Lancé lors du One Planet Summit sur la biodiversité, en janvier 2021, à l'initiative d'INRAE, de l'IRD et du Cirad, PREZODE place la recherche en santé animale, humaine et environnementale au cœur des efforts mondiaux nécessaires pour mieux comprendre, prévenir, surveiller et détecter à temps les risques de pandémies zoonotiques. L'initiative est désormais portée par près de 170 partenaires, dont 14 gouvernements."

    https://www.inrae.fr/alimentation-sante-globale/one-health-seule-sante

    ShiftProject
    The Shift Project Logo small bleu
    The Shift Project est un think tank qui œuvre en faveur d’une économie libérée de la contrainte carbone. Nous sommes une association loi 1901 d’intérêt général, guidée par l’exigence de la rigueur scientifique. Notre mission consiste à éclairer et influencer le débat sur la transition énergétique.

    Rapport récent : DÉCARBONER LA SANTÉ POUR SOIGNER DURABLEMENT : ÉDITION 2023 DU RAPPORT DU SHIFT PROJECT

    "Dans de telles conditions, comment assurer un fonctionnement des services de santé durable et résilient, et comment préserver le droit de chacune et chacun à une bonne santé ? Le secteur de la santé est un pourvoyeur de 2,6 millions d’emplois, soit plus de 9 % de la population active. Si les conséquences du changement climatique sur la santé sont assez bien connues, rares sont les analyses traitant de l’effet du secteur de la santé sur le changement climatique lui-même. Or cet effet est significatif puisque ses émissions de GES représentent autour de 49 millions de tonnes de CO2e, soit plus de 8 % de l’empreinte carbone de la France

    Ce chiffre est le résultat d’un travail inédit en France, réalisé principalement à partir de données physiques.

    Pour être plus précis, ce chiffre de 49 MtCO2e a été obtenu avec un périmètre de la santé très
    légèrement incomplet et des hypothèses parfois conservatrices

    . Par ailleurs, l’incertitude concernant les émissions de la santé est d’environ 20%, ce qui nous permet d’affirmer que les émissions de la santé représentent entre 40 et 61 MtCO2e, soit entre 6,6% et 10% de
    l’empreinte carbone de la France.....A LIRE , lien ci dessous.

    https://theshiftproject.org/article/decarboner-sante-rapport-2023/
    https://theshiftproject.org/ambition/


      
    De même que l’histoire des catastrophes du passé met en évidence leur caractère évitable, la science-fiction et ses univers de dystopie montrent que l’avenir résulte des choix faits par les humains. et focément ça déséquibre la part animale et la part environnementale.Il faut donc penser autrement.

    C'est pour cela que tout individu doit acquérir une part d'éco-responsabilité animale et environnementale à sa notion propre de santé . On ne peut faire autrement.......


    LOIEU



    Bonne Nouvelle

    LE JOUR LE PLUS VERT, c'est OUI !
    12/07/2023 12:51 Actualisé le 12/07/2023 14:52
    Loi sur la restauration de la nature : le Parlement européen vote ce texte phare pour la biodiversité

    Les eurodéputés se sont prononcés sur le rejet, ou non, d’un texte clé du Green deal européen, la loi sur la restauration de la nature, à un an des élections européennes




    Tout au long de l'année seront abordés les différentes thématique sur santé et environnement à partir des données de la littérature qui sont de plus en plus nombreuses.

     
  • Urgence Climatique et Prescription médicale : ACTION

     iconographie : climat

     "Le climat change, peut-être que nous devrions faire de même"

    "L'outil le plus efficace pour combattre le changement climatique, c'est toi"

    "Il n'y a pas de PLANète B"

    https://www.projetecolo.com/citations-sur-le-changement-climatique-courtes-de-celebrites-et-en-anglais-206.html

    Climate change and the prescription pad,Cristina Richie,Aaron S Kesselheim,David S Jones; The Lancet Available online 22 December 2022

    Le changement climatique et le carnet d'ordonnances

    Les médecins sont de plus en plus préoccupés par la crise climatique.

    En septembre 2019, des professionnels de la santé participant à l'action Extinction Rebellion ont bloqué l'entrée du Département britannique des affaires, de l'énergie et de la stratégie industrielle pour protester contre les réponses impuissantes au changement climatique.

    Health Care Without Harm a formé un réseau mondial d'hôpitaux verts et sains, "qui compte plus de 1650 membres dans plus de 75 pays et toutes les régions du monde, qui utilisent l'innovation, l'ingéniosité et l'investissement pour transformer le secteur de la santé et favoriser un environnement sain et durable. futur". 
    Notamment, l'Alliance RISE d'Asie du Sud-Est pour la santé et le climat basée aux Philippines a formé des chapitres en Malaisie, en Indonésie et à Taïwan avec une attention particulière aux effets du changement climatique sur la santé régionale, y compris les typhons.  Alors que la crise climatique continuait de s'aggraver, en 2021, les éditeurs de revues médicales ont appelé les médecins à envisager de "changer la pratique clinique". Un appel retentissant lancé en 2022 par des éditeurs de revues en Afrique a confirmé l'urgence à la foi éthique et médicale de la crise climatique pour les soins de santé dans les pays à faible revenu. 

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    Quatre points importants
     
    1.  Les médecins peuvent redoubler d'efforts pour réduire les prescriptions dans certains contextes cliniques, notamment la surconsommation d'antibiotiques dans des contextes viraux, l'utilisation d'opioïdes pour les douleurs chroniques non cancéreuses, la poursuite des médicaments hypocholestérolémiants chez les patients en fin de vie ou l'utilisation de médicaments pour la maladie d'Alzheimer chez les patients même après avoir développé une démence avancée. Lorsque l'American Board of Internal Medicine a lancé sa campagne Choisir avec soin en 2012, 20 % de sa liste initiale d'interventions de faible valeur impliquaient des médicaments.Depuis lors, une revue systématique de 2021 a révélé que 10 % des interventions de faible valeur (inutiles)  impliquent toujours des produits pharmaceutiques.

    2.  Les médecins peuvent reconsidérer l'impact carbone de certaines pratiques de prescription courantes. Par exemple, des échantillons gratuits de médicaments sont largement diffusés par les fabricants de produits pharmaceutiques dans certains pays, comme les États-Unis et le Canada. En refusant de participer à cette stratégie marketing, les médecins pourraient contribuer à réduire la surconsommation de médicaments et à réduire l'impact carbone lorsque les échantillons ne sont pas utilisés. Une autre pratique courante consiste à administrer aux patients des médicaments pour 30 jours, ce qui peut entraîner un gaspillage substantiel si les patients ne tolèrent pas les doses initiales. Pour éviter un tel gaspillage, on pourrait envisager de commencer les patients avec un approvisionnement d'une semaine, même au prix d'une certaine commodité pour le médecin et le patient.

    3. Troisièmement, lorsque la gestion pharmacologique est appropriée et souhaitée, les médecins peuvent s'engager dans un consentement éclairé vert; cette pratique intègre l'éducation sur l'impact climatique des produits pharmaceutiques et les risques sanitaires liés au changement climatique. Le consentement éclairé écologique implique une prise de décision partagée avec un ensemble élargi de préoccupations pour trouver les meilleurs plans de traitement en donnant aux patients des informations qu'ils pourraient apprécier. Cette approche peut être justifiée par le respect de l'autonomie et du droit des patients à l'information. Les patients peuvent choisir de refuser un médicament, ou ils peuvent choisir d'accepter le médicament et de rechercher des compensations de carbone. Cependant, le coût carbone des médicaments n'est pas facilement disponible et le coût carbone des produits pharmaceutiques varie selon que la fabrication était alimentée au charbon, au gaz naturel ou à l'électricité renouvelable. Néanmoins, les meilleures estimations pourraient être tentées et les régulateurs des médicaments, tels que la Food and Drug Administration des États-Unis et le National Institute for Health and Care Excellence du Royaume-Uni, pourraient travailler avec des agences environnementales pour collecter ces informations auprès des fabricants et les rendre accessibles aux médecins et aux patients.

    4. Les médecins pourraient ajouter les préoccupations climatiques à leurs entretiens en consultation avec les patients au sujet de la non-observance. Bien que la non-observance soit un problème complexe avec de nombreuses causes, il est certainement utile pour les cliniciens d'avoir des conversations ouvertes avec leurs patients sur leur comportement de prise de pilule. Cette approche est particulièrement pertinente pour les patients atteints de maladies chroniques qui pourraient être soutenus par des conversations de suivi et une surveillance, le cas échéant. Tout ce qui réduirait le nombre d'ordonnances remplies mais non prises réduirait l'empreinte carbone sans nuire aux patients.
    La crise climatique est un problème mondial qui exige une réponse. Les professionnels de la santé ont un rôle important à jouer dans la réduction des émissions de carbone des soins de santé en ne dispensant que les médicaments nécessaires et en veillant à ce qu'ils soient utilisés au maximum de leur potentiel. Chacune de ces stratégies pourrait contribuer à atténuer l'empreinte carbone des soins de santé. Les médecins peuvent être des militants du climat dans leur pratique clinique quotidienne.

    La consultation médicale doit être l'occasion de sensibiliser les patients à l'évolution du climat, aux gestes simples de prévention vis à vis du changement climatique mais aussi de la pollution. Il est impératif de réduire par exemple l'accumulation de médicaments inutiles, obsolétes dans les armoires à pharmacie des salle de bains.



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  • Urgence sanitaire mondiale
    La santé planétaire et humaine