FUJI : saison 3

FUJI : saison 3

"La tradition affirme que tout Japonais doit avoir gravi le mont Fuji au moins une fois dans sa vie, faute de quoi il ne mérite pas la précieuse nationalité." Amélie Nothomb
 
“Depuis l'âge de cinq ans, j'ai la manie de recopier la forme des choses et depuis près d’un demi siècle, j'expose beaucoup de dessins ; cependant je n'ai rien peint de notable avant d'avoir soixante-dix ans.” Hokusai

Le MONT FUJI  illustre parfaitement la courbe de la pandémie, la courbe idéale : ascension, stagnation puis défervescence de la pandémie. La vague d'Hokusai symbolise les vaccins.

Pour la 3° fois,  nous gravissons le Mont Fuji représentation allégorique des vagues de la Covid-19 . Cette 3° vague prédite par le Conseil Scientifique en Janvier 2021, n'a pas été prise au sérieux et on se retrouve dans l'urgence.Une fois de plus l'anticipation n'a pas été au rendez-vous. L'attentisme et la lenteur des autorités avec une pincée de pari stupide nous amènent droit dans le mur. Les variants n'ont pas été initialement pris au sérieux. L'incidence dépasse les 500/100 00 habitants en Île-de-France et dans d'autres départements, attention danger.

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Le Mont Fuji, montagne sacrée, reflète la cohabitation de la religion bouddhiste et shintoïste.  Le shintoïsme est né au Japon, et en Corée alors que le bouddhisme a été importé de Chine, la phase d'ascension de la pandémie serait donc plutôt bouddhiste, la phase descendante plutôt shintoïste. D'un côté la Chine à l'origine du COVID-19, de l'autre côté la Corée qui maîtrise bien le COVID-19.Le peintre HOKUSAI a peint Trente-six vues du mont Fuji (富嶽三十六景Fugaku-sanjūrokkei) en quarante-six estampes avec sa grande vague qui représente aujourd'hui la vaccination. Ces estampes représentent le mont Fuji depuis différents lieux, suivant les saisons. La pandémie elle aussi dessine des profils d'évolution différents selon les pays concernés comme HOKUSAI avait dessiné le Mont Fuji. 

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Chaque pays devra dessiner son Mont-Fuji , faire son estampe pour une sortie de crise, nous en sommes à la 3° ascension en 1 an, c'est épuisant au propre et au figuré. En réanimation 1 patient sur 20 est âgé de 20 à 40 ans, alors que précédemment c'était 1/ 20. A nôter que cette 3° vague prend la place de la 3° vague initiale qui devient la 4° vague. Celle-ci a débuté en même temps que la pandémie, c'est celle de la dépression du burnout, de l'effondrement économique, de la dette, de la précarité. Cette 4° vague est la plus importante, son ascension est inexorable, ne pas la sous-estimer

Qu'est -e que l'incidence ?
 Le taux d’incidence figure en très bonne place. Il représente le nombre de cas positifs décelés sur sept jours pour 100 000 habitants, et permet d’avoir une idée précise de l’évolution de l’épidémie.L’incidence moyenne en France est de 310,cependant plusieurs départements dépasse les 300, allant jusqu'à 550
.Le seuil d’alerte, fixé par les autorités sanitaires à 50 contaminations sur 100.000.

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A nôter une augmentation de l'incidence entre les 20 et 50 ans, et une diminution chez les plus de 70 ans, effet vaccin.

Existe-t-il une saisonnalité de la pandémie ? 
A priori oui. "On entre peut-être dans un cycle plus long. Plus le virus se multiplie, plus on aura des variants et plus le virus peut changer de comportement. Il va falloir imaginer une maladie qui pourrait devenir saisonnière à l’instar de ce qu’il se passe avec la grippe avec un vaccin qu’on va devoir réadapter régulièrement", a expliqué Vincent Maréchal, professeur de virologie et virologue au centre de recherche Saint-Antoine"

Où va-t-on ? La stratégie actuelle de la « troisième voie », pour reprendre la formule du chef du gouvernement, Jean Castex, ne répond à aucune des trois options recommandées par les épidémiologistes – le « vivre avec », la circulation minimale ou le « zéro Covid ». « Le gouvernement français n’a pas de stratégie explicite : on ne sait pas où il veut aller », analyse Antoine Flahault, professeur de santé publique et directeur de l’Institut de santé globale (université de Genève). A la fin octobre 2020, le président Macron affichait pourtant un objectif clair : atteindre une circulation minimale du virus en atteignant la barre des cinq mille nouveaux cas de contamination quotidiens. « Sauf qu’on n’y est jamais arrivé, et cet objectif est depuis passé à la trappe »,
rappelle l’épidémiologiste.Et d'ajouter "  « on a un peu partout des dirigeants dans un entre-deux, qui n’est plus le “vivre avec”, mais pas encore la circulation minimale »,

Alors souhaitons que FUJI Saison 4 n'apparaisse jamais......mais rien n'est certain, donc #VACCINEZVOUS

Source 
#VACCINE2.0