AntiPCSK9 : HELP

 

  • « La prévention et la gestion des pénuries de médicaments nécessitent des efforts concertés de la part des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, ainsi que des partenaires du secteur privé et du secteur de la santé. » (Santé Canada)

  • Selon la résolution africaine sur l’accès à la santé : « La disponibilité, en quantités suffisantes, des médicaments essentiels […] pour garantir le niveau de santé le plus élevé qu’il soit possible d’atteindre ; L’accessibilité des médicaments essentiels pour tous, sans discrimination »

  • « Le stock médical doit permettre d’assurer la continuité des soins y compris en cas d’afflux soudain de patients et/ou difficultés de livraison. […] Une rupture de stock de ces articles peut se traduire par une augmentation de la létalité. » (Médecins Sans Frontières)




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Appel de la NFSA et de toutes les sociétés savantes concernées dot la SFMV
 
𝗥𝘂𝗽𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱’𝗮𝗰𝗰𝗲̀𝘀 𝗮𝘂𝘅 𝗮𝗻𝘁𝗶-𝗣𝗖𝗦𝗞𝟵 𝗲𝗻 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲 : 𝗹’𝗮𝗽𝗽𝗲𝗹 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗮𝘁𝗶𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗮𝘂𝘅 𝗮𝘂𝘁𝗼𝗿𝗶𝘁𝗲́𝘀

🔎 Les inhibiteurs PCSK9, apparus il y a une dizaine d’années, ont représenté une révolution dans le traitement de l’hypercholestérolémie pour les patients chez qui les traitements classiques sont inefficaces, en cas d’hypercholestérolémie familiale ou d’antécédents d’infarctus du myocarde. Néanmoins, ces traitements basés sur l’utilisation d’anticorps monoclonaux sont onéreux. Ainsi, leur remboursement n’a été progressif que depuis 2020 et leur prescription, réservée à des situations spécifiques, n’a été élargie qu’à partir de 2022.

💊 Cependant, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a alerté à deux reprise les autorités depuis 2024 sur des ruptures d’accès aux anti-PCSK9 en France. Cette situation résulterait d’un blocage entre les autorités de santé et les laboratoires pharmaceutiques produisant ces médicaments, puisqu’aucun accord sur la fixation des prix n’a pu être conclu entre les différentes parties. Cette situation dramatique impacte progressivement toutes les régions où des milliers de personnes voient leur prise en charge dégradée, avec à la clé une augmentation réelle du risque neuro-cardiovasculaire.

En 2025, le problème s’étend à quasiment tout le territoire national et a fait l’objet d’une tribune du CNPCV (Conseil National Professionnel Cardiovasculaire) et d’un communiqué de presse signé par l’association Anhet.f (Association Nationale des Hypercholestérolémies familiales et Lp(a)) et plusieurs sociétés savantes.
 
La question a également été portée au sénat le 10 juillet afin de connaitre les mesures envisagées par le Gouvernement pour débloquer la situation.
 
Le 16 juillet dernier, l’association ANHET a pu s’entretenir directement avec le Ministre de la Santé afin d’exposer de manière directe le préjudice porté aux patients. Il reste maintenant à espérer une réaction rapide des autorités afin d’éviter une crise sanitaire majeure.


Commentaire : préjudice majeur pou tous les patients justifiant ce ce type de molécules , équivalent de la NON ASSITANCE d'un PATIENT en DANGER !

Rien de plus et rien de moins .

C'est INADMISSIBLE

Coupez l'approvisionnement d'un médicament essentiel c'est écœurant , les bisbilles entre le ministère et les industriels ne nous concernent pas, ce que l'on veut c'est SOIGNER les PATIENTS du mieux possible. C'est une affaire de "gros sous", une de plus, c'est agresser la Santé Publique.
 
 
 
GEMINI /IA

Vous êtes traité(e) par REPATHA® ou PRALUENT® ?

Que faire ? Suivez ces 3 étapes :

  1. N'ARRÊTEZ SURTOUT PAS VOTRE TRAITEMENT Ne stoppez jamais vos injections sans un avis médical formel. L'arrêt brutal du traitement peut entraîner une remontée importante de votre taux de cholestérol LDL.

  2. ANTICIPEZ ET CONTACTEZ VOTRE PHARMACIEN Rapprochez-vous de votre pharmacie une à deux semaines avant votre prochaine injection prévue. Votre pharmacien pourra ainsi vérifier l'état des stocks et anticiper la commande si nécessaire.

  3. CONTACTEZ VOTRE MÉDECIN PRESCRIPTEUR Si la rupture est confirmée et qu'aucune boîte ne peut être obtenue à temps, contactez rapidement le médecin qui a initié le traitement (cardiologue, endocrinologue, médecin généraliste).


Quelles sont les solutions possibles ?

Seul votre médecin est habilité à modifier votre traitement. En fonction de votre situation clinique et de la disponibilité des médicaments, il pourra envisager :

  • Un remplacement temporaire par l'autre spécialité d'anti-PCSK9 si elle est disponible.

  • L'optimisation de vos autres traitements par voie orale (par exemple, statine à dose maximale tolérée et/ou ézétimibe).

  • La mise en place d'une alternative thérapeutique si la pénurie devait se prolonger.

Des solutions existent pour assurer la continuité de vos soins.

Votre médecin et votre pharmacien travaillent ensemble pour trouver la meilleure solution pour vous.




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