"Les connaissances scientifiques démontrent clairement que les cigarettes électroniques représentent moins de risques pour les fumeurs que de continuer à fumer". National Tobacco Reform Initiative (NTRI) Février 2018
"Si c’était aussi simple que de dire aux gens d’arrêter de fumer, une Nouvelle-Zélande sans fumée aurait été atteinte il y a déjà des années. La réalité c’est que c’est extrêmement dur d’arrêter et que les chiffres du tabagisme ne baissent pas vraiment. Nous devons être ouverts aux nouvelles approches, et accepter le fait que les cigarettes électroniques sont moins nocives que le tabac." Dr. Lance O’Sullivan, conseiller national, Hāpai Te Hauora Scoop.co.nz, décembre 2017
https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2308815
https://www.nejm.org/do/10.1056/NEJMdo007399/full/?requestType=popUp&relatedArticle=10.1056%2FNEJMoa2308815
CONTEXTE
Les systèmes électroniques d’administration de nicotine – également appelés cigarettes électroniques – sont utilisés par certains fumeurs de tabac pour les aider à arrêter de fumer. Des preuves concernant l’efficacité et la sécurité de ces systèmes sont nécessaires.
MÉTHODES
Dans cet essai ouvert et contrôlé, nous avons assigné au hasard des adultes qui fumaient au moins cinq cigarettes de tabac par jour et qui souhaitaient fixer une date d'arrêt à un groupe d'intervention, qui a reçu des e-cigarettes et des e-liquides gratuits, standard de -des conseils en matière d'abandon du tabac et une thérapie de remplacement de la nicotine facultative (payante), ou à un groupe témoin, qui a reçu des conseils standard et un bon, qu'ils pouvaient utiliser à n'importe quelle fin, y compris une thérapie de remplacement de la nicotine. Le critère de jugement principal était l’abstinence continue de fumer, validée biochimiquement, à 6 mois. Les critères de jugement secondaires comprenaient l'abstinence de tabac et de toute nicotine (y compris le tabagisme, les cigarettes électroniques et les thérapies de remplacement de la nicotine) signalées par les participants à 6 mois, les symptômes respiratoires et les événements indésirables graves.
RÉSULTATS
Au total, 1 246 participants ont été randomisés ; 622 participants ont été affectés au groupe d'intervention et 624 au groupe témoin. Le pourcentage de participants ayant une abstinence continue validée du tabac était de 28,9 % dans le groupe d'intervention et de 16,3 % dans le groupe témoin (risque relatif, 1,77 ; intervalle de confiance à 95 %, 1,43 à 2,20). Le pourcentage de participants qui se sont abstenus de fumer au cours des 7 jours précédant la visite de 6 mois était de 59,6 % dans le groupe d'intervention et de 38,5 % dans le groupe témoin, mais le pourcentage de participants qui se sont abstenus de toute consommation de nicotine était de 20,1 % dans le groupe d'intervention et 33,7% dans le groupe témoin. Des événements indésirables graves sont survenus chez 25 participants (4,0 %) dans le groupe d'intervention et chez 31 (5,0 %) dans le groupe témoin ; des événements indésirables sont survenus chez 272 participants (43,7 %) et 229 participants (36,7 %), respectivement.
CONCLUSIONS
L'ajout des cigarettes électroniques aux conseils standard en matière d'abandon du tabac a entraîné une plus grande abstinence de consommation de tabac chez les fumeurs que le conseil en matière d'abandon du tabac seul. (Financé par le Fonds national suisse et d'autres ; numéro ESTxENDS ClinicalTrials.gov, NCT03589989
Rigotti, Nancy. Electronic Cigarettes for Smoking Cessation - Have We Reached a Tipping Point?. N Engl J Med. 2024;390(7):664-665. doi:10.1056/NEJMe2314977.
Commentaire
Qu'il faut du temps pour démontrer des choses....en France ....et ailleurs.... choses finalement assez simples......."lobby du tabac oblige".
Mais attention il faut se battre sur l'utilisation conjointe des cigarettes et de la ciagrette électronique .....et ce n'est pas rare du tout.