"Les auteurs de science-fiction prévoient l'inévitable, et bien que les problèmes et les catastrophes puissent être inévitables, les solutions, elles, ne le sont pas." Isaac Asimov
Tracking : Emmanuel Macron a installé mardi un nouveau groupe de réflexion de médecins et de chercheurs, le Comité analyse recherche et expertise (CARE), chargé de plancher sur les essais thérapeutiques et le «backtracking», c’est-à-dire le pistage numérique des personnes contaminées par le Covid-19 (https://www.lopinion.fr/edition/politique/coronavirus-france-piste-tracking-numerique-215090). Plus simplement vous êtes porteurs asymptomatiques et vous êtes en confinement total, si vous sortez, alors que vous ne le devez pas, un systéme de surveillance sera alerté à partir de votre portable qui vous géolocalisera.On peut aussi utilisez des bracelets qui permettent de vous géolocaliser. Enfin une puce RFILe «tracking» a deux types d’usage :
1/ Alerter ceux qui ont fréquenté une personne touchée par le coronavirus pour qu’ils se fassent dépister et soigner au plus vite. C’est l’esprit du «contact tracing» utilisé en France aux stades 1 et 2 de l’épidémie. «Tout sujet positif au Covid-19 devait recenser avec l’ARS les personnes avec qui il avait été en contact les jours précédents», rappelle-t-on au ministère de la Santé. On se fie à la mémoire du patient. En Corée du sud, on géolocalise : un habitant pouvait recevoir un SMS l’informant qu’il avait croisé, tel jour à telle heure, un malade du Covid-19.
2/ Le contrôle des malades sommés de rester à domicile. A Taïwan, un système alerte les autorités si un individu en quarantaine éteint son téléphone ou semble se déplacer.
1/ Alerter ceux qui ont fréquenté une personne touchée par le coronavirus pour qu’ils se fassent dépister et soigner au plus vite. C’est l’esprit du «contact tracing» utilisé en France aux stades 1 et 2 de l’épidémie. «Tout sujet positif au Covid-19 devait recenser avec l’ARS les personnes avec qui il avait été en contact les jours précédents», rappelle-t-on au ministère de la Santé. On se fie à la mémoire du patient. En Corée du sud, on géolocalise : un habitant pouvait recevoir un SMS l’informant qu’il avait croisé, tel jour à telle heure, un malade du Covid-19.
2/ Le contrôle des malades sommés de rester à domicile. A Taïwan, un système alerte les autorités si un individu en quarantaine éteint son téléphone ou semble se déplacer.
Ce tracking est largement utilisé en Asie, Corée du Sud (, à Hong Kong, en Chine et à Singapour (le traçage technologique est l’une des mesures principales à Singapour. Le traçage s’effectue via la vidéosurveillance et l’utilisation de l’application gouvernementale TraceTogether sur smartphones. “Tout le monde a installé cette appli.”). Mais l'esprit asiatique n'est pas l'esprit européen et encore moins l'esprit gaulois. En France la CNIL aura son mot à dire et il est interdit à ce jour raison pour laquelle le Premier Ministre parle de démarche volonatire, mais l'acceptation de la population n'est pas évidente. Le tracking existe déjà au niveau de de la formation continue des médecins lors des formations à distance. On peut ainsi comptabiliser le temps passé devant l'ordinateur.En fait aujourd'hui, la technologie permet de tout faire en matière de tracking. D'un autre côté qu'est ce qu'on peut accepter ? L'avenir nous le dira. Mais attention nous ne sommes pas dans un film de science-fiction, nous sommes dans le réel, la vraie vie.