DRY JANUARY

Louis Ferdinand Céline "La beauté, c'est comme l'alcool ou le confort, on s'y habitue, on n'y fait plus attention".

"Tout n'est pas cirrhose dans la vie, comme dit l'alcoolique". Frédéric Dard

Comme chaque année depuis 2020, Janvier rime avec sobriété, les Français étant invités à s’abstenir de consommer de l’alcool, ou du moins à réduire leur consommation, durant tout le mois de janvier. Un Dry January, ou défi de janvier, qui séduit de plus en plus de Français…mais pas le gouvernement. Au grand dam des addictologues, qui ont une nouvelle fois demandé en vain à l’exécutif il y a quelques semaines de soutenir cette initiative, l’Etat se contente depuis quatre ans d’une approbation discrète, sans aucun financement.
 
La faute notamment à l’influence des lobbys de l’alcool jusqu’au plus haut sommet de l’Etat,
 
DRYA
DRYB

DRYC
Avant de faire une pause d’un mois dans sa consommation d’alcool, vous vous posez sans doute des questions… et c’est bien normal.

On répond ici aux plus courantes d’entre elles.

Si je bois un verre en janvier, le défi est perdu

FAUX Le Dry January, c’est d’abord un défi qu’on se lance à soi-même ! On n’est pas là pour vous donner des bons points : oui, en 31 jours, il peut arriver de céder. Ces contretemps font partie du défi : tout l’intérêt est d’en apprendre plus sur soi-même pour les éviter.
Après le Dry January, on peut se remettre à boire comme avant
ÇA DÉPEND Ce que vous ferez à partir du 1er février, c’est à vous de décider ! Peut-être que vous aurez envie de reprendre comme avant, de boire plus modérément… ou d’arrêter l’alcool pour de bon. Ce qui est sûr, c’est que selon une étude de l’université du Sussex, 80 % des participant·e·s du Dry January ressentent un sentiment de reprise de contrôle sur leur consommation après janvier et c’est bien là le but !

L’objectif à terme c’est d’arrêter complètement l’alcool

FAUX Là encore, vous êtes maître de votre destin ! Le défi de janvier, c’est une pause d’un mois qui va vous permettre de repérer les moments où votre consommation est plus liée à une routine qu’à un réel plaisir. À la fin janvier, vous vous rendrez peut-être compte que vous pouvez vous passer complètement d’alcool ou que vous souhaitez continuer à profiter d’un verre de temps en temps : c’est vous qui voyez !

Faire le Dry January, c’est être un·e rabat-joie/ne pas savoir s’amuser/s’en prendre aux bon-vivant·e·s

FAUX Voilà une critique qu’on a beaucoup entendue. Nous pensons qu’au contraire, le Défi de janvier, ce n’est pas se priver de quelque chose : c’est essayer quelque chose de nouveau ! Les participant·e·s des années précédentes le disent souvent : avec le Dry January, on découvre qu’on peut prendre du plaisir, se détendre, profiter d’un bon repas ou passer du temps avec ses proches sans boire d’alcool.

S’arrêter de boire à un impact positif sur la santé, même si c’est provisoire

👍 VRAI Même un arrêt temporaire de l’alcool a un impact sur la santé. La plupart des participant·e·s le constatent après quelques jours d’arrêt : un meilleur sommeil, une peau plus en forme, de meilleures capacités de concentration, plus d’énergie.
 
Le Dry January s’adresse en priorité aux personnes dépendantes de l’alcool

FAUX et DANGEREUX Pour les personnes alcoolo-dépendantes, l’arrêt soudain de la consommation peut être dangereux. Si vous êtes concerné·e et que vous souhaitez vous engager dans cette démarche, faites-vous accompagner.

https://dryjanuary.fr/dry-january-le-vrai-faux/

Le revers de la médaille ALCOOL /TABAC car l'un accompagne souvent l'autre
 
GDJHXBaW4AAQCBV
 
 


infographie tabac scaled e1664945636913
 
 
tabcal
 
INF130d3046 3391 11e9 9b72 2295b5c9d8f9 805x531
 
 GDbjhzWXQAASuiQ
25757
 
cl 5e1ed2597971bba41d152c65 ph0
 
 
Commentaire et pour en savoir plus
 
Avis d'experts relatif à l'évolution du discours public en matière de consommation d'alcool en France organisé par Santé publique France

EN SAVOIR PLUS

Il n’y a pas de consommation d’alcool sans risque. Les risques liés à la consommation d’alcool, pour la santé, augmentent au cours de la vie avec la quantité consommée.

Toutefois, un avis émis par un groupe d’experts missionnés par Santé publique France et l’INCa a tenté de définir des risques acceptables et propose une valeur repère unique pour les deux sexes, exprimée sous la forme d’un nombre de verres standard de : 10 verres standard par semaine et pas plus de 2 verres standard par jour. Ces mêmes experts recommandent d'avoir des jours dans la semaine sans consommation d’alcool et, pour chaque occasion de consommation, de :
réduire la quantité totale d’alcool bue à chaque occasion boire lentement, en mangeant et en alternant avec de l’eau éviter les lieux et les activités à risque

S'assurer d’être entouré de personnes de confiance et de pouvoir rentrer chez soi en toute sécurité

Ces repères peuvent être synthétisés par cette formulation : pour votre santé, l’alcool c’est :
« MAXIMUM 2 VERRES PAR JOUR ET PAS TOUS LES JOURS »
 
D'une façon générale, l'option la plus sûre est de ne pas consommer d'alcool dans les situations suivantes :
pendant toute la durée de la grossesse et de l’allaitement
pendant l’enfance, l’adolescence et toute la période de la croissance
en cas de conduite automobile
en cas de pratique de sports à risque
en cas de consommation de certains médicaments
en cas d’existence de certaines maladies

Pour mémoire, un « verre standard » contient 10 grammes d’alcool pur, quel que soit le type de boisson alcoolisée (vin, bière ou spiritueux).
 
 

DRY JANUARY c'est l'occasion (importante) d'une prise de conscience sur sa consommation d'alcool, c'est aussi l'occasion de parler de ce sujet tabou en Frane.

Mais l'excés d'alccol est un facteur de risque majeur, ce n'est pas qu'un plaisir.
 
L'évolution de la consommation d'alcool c'est l'alcoolisme , conduite addictive gravissime.
 
Idem pour le tabac.
 
L'alcool à dose très modérée, l'alcool plaisir ne doit pas aller au delà. Le tabac plaisir lui conduit rapidement  rapidement à l'addiction.

Les femmes enceintes ne doivent pas boire d'alccol ni fumer .

Faut il totalement supprimer l'alccool  durant le "DRY JANUARY"  : oui pour celles et ceux qui sont dans l'excés ou qui se posent la question, est ce que je bois trop d'alccol. Mais ne pas oublier non plus que 1 ou 2 verrres / jour peut se compliquer progressivement de beaucoup plus......l'addiction n'est jamais très loin. Au delà de l'addiction ce sont les dégâts majeurs pour la santé qui sont à prendre en considération : cancer, cirrhose, atteinte cardio vasculaire d'auant plus que l'alcoolique est très souvent un fumeur. Enfin la précarité explique aussi le fléau congugué ALCOOL et TABAC. L'accolisme touche toutes les couches de la société mais avec aujourd'hui un impact plus important dans la jeunesse.

Pr Phillipe Gambert : https://www.allodocteurs.fr/maladies-drogues-et-addictions-alcool-alcoolisme-consommation-de-vin-quelles-sont-les-recommandations-21374.html

"Les recommandations de l'OMS étaient classiquement de trois verres de vin chez un homme, et deux verres chez la femme. C'était le maximum au-delà duquel on prend un risque et avec si possible, un jour ou deux d'abstinence pendant la semaine afin d'éviter la dépendance. Mais actuellement, il faut être un peu plus prudent.

"Des études récentes ont démontré qu'au-delà de deux verres de vin par jour, il y avait un sur-risque en terme d'accident hémorragique cérébral. Il s'agit d'une nouvelle information, on ne pensait pas qu'il y avait une dissociation à ce niveau-là, pas au niveau des accidents ischémiques qui restent toujours en relation directe avec la consommation d'antioxydants. Mais l'aspect vasodilatation et fragilisation des vaisseaux et des micro-vaisseaux, notamment au niveau cérébral, est à prendre en compte. Il faut donc être de plus en plus réservé sur les recommandations générales."

DRY JANUARY une initiative de SANTE PUBLIQUE peu soutenue par l'état...ne vous demandez pas pourquoi.....les lobbies de l'alcool comme ceux de la chasse mais aussi du tabac restent très puissants en France.....et ailleurs !...des affaires qui rapportent "un max " à l'état.

NE PAS OUBLIER : Talleyrand, homme politique français.(Charles Maurice de Talleyrand-Périgord, 1754-1838) "Je promets de bannir ce vice affreux [le tabac], le jour où on m'indiquera une seule vertu capable de faire rentrer, chaque année, cent vingt millions dans les caisses de l'État."
DRI