Sur LINKEDIN un papier très intéressant de
Benoit Lequeux Cardiologue , #IA #digitalhealth #esante #heartfailure #hypertension #apnea #sleepdisorder
Président de Commission numérique du SNC (Syndicat National des Cardiologies)
D'après une analyse de BloombergNEF, les datacenters consomment environ 350 TWh par an, une valeur qui dépasse la consommation énergétique de nombreux pays, y compris la Norvège 🇳🇴, l'Autriche 🇦🇹 ou encore l'Afrique du Sud 🇿🇦.
Intelligence Artificielle, mais à quel coût ? Les modèles d'IA, en particulier les grands modèles de langage (LLMs), nécessitent une infrastructure énergétique colossale 🔋. Ces infrastructures, bien qu'impressionnantes, posent des questions cruciales sur leur durabilité
Les défis à relever :
🌿 Réduire l'empreinte carbone : Comment optimiser la consommation énergétique de l'IA ?
⚡ Énergie verte : Encourager l'utilisation d'énergie renouvelable pour alimenter ces infrastructures.
💼 Innovation responsable : Faire de la technologie un moteur de progrès durable.
Bilan carbone de l’intelligence artificielle : analyse et axes d’amélioration
Extrait
De la santé à la finance en passant par l’automobile, l’intelligence artificielle (IA) a révolutionné de nombreux domaines. Cependant, cette révolution technologique inquiète. On s’interroge non seulement sur son impact sur la société, mais aussi sur son empreinte environnementale. En effet, l’utilisation de l’IA implique la consommation de ressources importantes, en énergie et en eau, ainsi que le rejet de gaz à effet de serre (GES).
Quel est le bilan carbone de l’IA et quelles sont les améliorations possibles ?
Le bilan carbone de l’IA et l’impact du numérique sur l’environnement
Comme toute activité humaine, l’IA possède sa propre empreinte écologique. Celle-ci est mesurée par le bilan carbone. Les besoins en puissance de calcul, en stockage de données et en énergie, sont autant de facteurs contributifs. Avec l’utilisation massive d’applications d’intelligence artificielle générative grand public, telle que ChatGPT depuis 2022, la demande en ressources ne cesse d’augmenter.
Cette demande s’inscrit dans le contexte plus large de l’impact environnemental du numérique. En effet, les technologies numériques sont aujourd’hui omniprésentes. L’étude de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep) dresse un constat alarmant. Des data centers aux appareils connectés, l’empreinte environnementale du numérique se situe entre 3 à 4 % des émissions des GES dans le monde et 2,5 % en France. Ces émissions pourraient augmenter de 60 % d’ici 2040.
La suite en cliquant sur le lien ci dessous
https://www.intelligence-artificielle-school.com/actualite/bilan-carbone-de-l-intelligence-artificielle-analyse-et-axes-d-amelioration/
Quelle est l’empreinte carbone de l’intelligence artificielle ?
L’entraînement de l’algorithme IA est très énergivore
Les intelligences artificielles sont toutes dotées d’un algorithme. Ce dernier utilise le machine learning ou le deep learning pour fonctionner. Il s’agit de techniques d’apprentissage très gourmandes en énergie.
D’après une étude menée par trois chercheurs du département d’informatique de l’Université de Copenhague en 2020, “une séance d’entraînement pour ChatGPT-3 équivaut à la consommation d’électricité de 126 maisons danoises en un an.” (1)
Une autre étude publiée en 2021 confirme ces chiffres : l’apprentissage du modèle de ChatGPT-3 aurait consommé à peu près autant d’électricité que 120 foyers américains sur un an, soit 1287 gigawattheures. (2)
Or, l’empreinte carbone est plus ou moins importante en fonction du mode de production de l’électricité : si l’énergie est d'origine renouvelable ou non. Ainsi, en France, l’électricité est produite à 70 % par des centrales nucléaires alors que le “gaz naturel, une énergie fossile, reste de très loin la principale source d'électricité aux États-Unis”.
L’intelligence artificielle possède donc une empreinte carbone non négligeable. Toutefois, elle pourrait paradoxalement permettre de la réduire, et même de lutter contre certaines catastrophes climatiques. Par exemple, Reporterre explique que appliquée à la climatologie, l’IA permet “d’améliorer l’exploration des milieux difficiles (fonds marins, pôles Sud et Nord) ainsi que la récolte de données climatiques.” Malheureusement, l’exploitation de l’IA dans ces domaines est encore marginale et sert surtout les intérêts des grandes entreprises privées.
Une étude publiée en 2022 menée par des chercheurs de Google et de l’Université de Californie à Berkeley conclut quant à elle que l’empreinte carbone de l’entraînement des IA va bientôt atteindre un palier et cessera d’augmenter. « Aujourd’hui, on se pose ces questions alors qu’on utilise une infrastructure informatique du XXe siècle. Dès qu’on va tomber dans le quantique ou le photonique, le jour où on va commencer à faire tourner de plus en plus facilement nos modèles, les impacts environnementaux ne seront plus les mêmes.»
Numérique et transition écologique : deux transitions récentes et massives
L’analyse des scénarios tendanciels à 2030 et 2050 pour la France montre que le secteur du numérique ne s’inscrit pas dans une dynamique de décarbonation et de réduction de ses impacts environnementaux, en opposition aux engagements pris par la France.
La même tendance est observable au niveau mondial, et renforcée par des innovations et usages qui ont tendance à alourdir cet impact environnemental : course à l’intelligence artificielle et à l’intelligence artificielle générative (de textes, images, vidéos…) ; agrandissement des écrans ; multiplication des objets connectés (montres, capteurs, électroménager…) ; usages en transit (streaming), etc.
Les différentes études disponibles convergent pour estimer que le numérique représente actuellement de 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde et 2,5 % au niveau français, et qu’il pourrait au moins tripler entre 2020 et 2050, malgré l’utilisation de technologies leur assurant une meilleure efficacité énergétique ou les réglementations promouvant notamment l’allongement des durées d’usage des appareils.
Ces scénarios ne doivent pas faire oublier les impacts favorables du numérique sur la transition écologique, grâce aux potentiels de mesure et d’optimisation qu’il recèle."
https://droit.cairn.info/revue-administration-2024-2-page-61?lang=fr&tab=resume
Quelle est l’empreinte carbone d’une image générée par IA ?
https://www.01net.com/actualites/quelle-est-lempreinte-carbone-dune-image-generee-par-ia.html
L’insoutenable coût écologique du boom de l’IA
Géoingénierie comme palliatif ? Mais IMPREVISIBLE !
Les patrons des principaux géants technologiques impliqués dans la course à l’IA semblent s’éveiller à la problématique du coût environnemental de leur industrie. Mais pour eux, l’enjeu demeure principalement d’ordre financier. Le patron d’Alphabet, la maison-mère de Google, a reconnu dans un échange avec Reuters qu’intégrer Bard, leur chatbot doté d’IA dans le moteur de recherche, conduirait à multiplier par dix le coût par requête. En effet, pour une requête simple, Google mobilise les données déjà indexées sur internet, alors qu’ajouter une couche d’IA pour le même service sollicite une puissance de calcul bien supérieure. À service égal, l’IA utilise trente fois plus d’énergie, note la chercheuse Sasha Luccioni de l’entreprise d’IA Hugging Face.
Interrogé au Forum économique mondial sur le futur d’une industrie aussi gourmande en énergie et en matières premières, Sam Altman a choisi de s’en remettre au progrès scientifique et à l’innovation. La seule manière, selon lui, d’absorber la demande exponentielle de son industrie. Il se déclare confiant dans les principes de la « géoingénierie comme palliatif ».
https://reporterre.net/L-insoutenable-cout-ecologique-du-boom-de-l-IA
GEOINGENIERIE suite
"Une étude conclut que la géoingénierie —ou l’idée de jongler avec les systèmes climatiques de la planète— pourrait effectivement contribuer à ralentir le réchauffement… mais conclut aussi, sans surprise, qu’il y aurait des conséquences imprévisibles.
Qu’il s’agisse de répandre des tonnes de dioxyde de soufre dans la haute atmosphère ou de déverser des tonnes d’hydroxyde de magnésium dans l’eau, les expériences —réelles ou envisagées— de géoingénierie visent les mêmes cibles: retarder le réchauffement, soit en réduisant la quantité de rayons du Soleil qui atteignent le sol, soit en absorbant une plus grande quantité de carbone.
En théorie, comme l’ont écrit plusieurs chercheurs depuis une décennie, ça se tient, et c’est aussi ce qu’on lit dans une nouvelle étude parue le 17 octobre dans la revue Geophysical Review Letters: répandre de l’eau de mer dans les nuages ferait en sorte que les stratocumulus au-dessus des océans renverraient davantage de rayons solaires vers l’espace, atténuant ou même stabilisant la hausse des températures. Le problème est que, comme ces nuages sont inégalement répartis au-dessus des océans, ça augmenterait considérablement les précipitations en Australie et en Inde tout en les diminuant en Indonésie, au Congo et au Brésil —entre autres. Dans le cas du Brésil, une diminution des pluies pourrait transformer de façon dramatique l’Amazonie, là où des décennies de déforestation ont déjà considérablement perturbé ses écosystèmes."
https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2023/10/28/geoingenierie-consequences-imprevisibles?gad_source=1&gclid=CjwKCAiAjp-7BhBZEiwAmh9rBVOmSs5LXqiXpN-kqig1V8GrXylYXzJyqLd4I1o6mRNBnFspmPuLxBoCWtcQAvD_BwE
La géo-ingénierie pour lutter contre le changement climatique ?
"Même en réduisant nos émissions de CO2, rester sous la barre de 1,5 °C de réchauffement climatique semble un objectif difficile à tenir.
La géo-ingénierie regroupe l’ensemble des techniques utilisées par les humains pour contrôler, modifier et maîtriser l’environnement terrestre (le climat, les cycles naturels, les écosystèmes, …), afin de contrer les effets du réchauffement climatique.
La géo-ingénierie est présentée comme l’une des solutions face au réchauffement climatique et face aux crises écologiques."
Articles passionnants à lire, libre d'accès
Liens sur ce sujet :
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- Novethic : Cinq solutions de géo-ingénierie qui ne relèvent plus de la science-fiction : https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/les-5-solutions-de-geo-ingenierie-presentees-par-le-giec-ne-relevent-presque-plus-de-la-science-fiction-146472.html
- Engie : La géo-ingénierie contre le changement climatique « https://innovation.engie.com/fr/news/interviews/technologie-emergentes-durables/la-geo-ingenierie-contre-le-changement-climatique/29044
- Greenly : Tout ce que vous devez savoir sur la géo-ingénierie « https://greenly.earth/fr-fr/blog/actualites-ecologie/tout-ce-que-vous-devez-savoir-sur-la-geo-ingenierie
- National Geographic : Comment absorber le CO2 présent dans l’atmosphère ? https://www.nationalgeographic.fr/environnement/changement-climatique-comment-absorber-le-co2-present-dans-latmosphere
- WeDemain : Rapport du GIEC : Des ONG réclament une mise en garde contre la géo-ingénierie https://www.wedemain.fr/ralentir/rapport-du-giec-des-ong-reclament-une-mise-en-garde-contre-la-geo-ingenierie/
- LeBigData : Oui on peut encore sauver la banquise https://www.lebigdata.fr/oui-on-peut-encore-sauver-la-banquise-les-solutions-radicales-des-scientifiques
- Techno Science : Projet fou visant à arroser banquise https://www.techno-science.net/actualite/projet-fou-vise-arroser-banquise-recongeler-N25793.html
- Ouest France : Douze idées folles pour refroidir la planète https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2020-10-19/douze-idees-folles-pour-refroidir-la-planete-5ceadb6d-4e86-489f-8be6-31d4b0137887
- Reporterre : La géo-ingénierie solaire ou les apprentis sorciers du climat https://reporterre.net/La-geoingenierie-solaire-ou-les-apprentis-sorciers-du-climat
- WeDemain : Jouer aux apprentis sorciers avec le climat, la folie des projets de géo-ingénierie https://www.wedemain.fr/ralentir/jouer-aux-apprentis-sorciers-avec-le-climat-la-folie-des-projets-de-geo-ingenierie/
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- Science Et Avenir : Un capteur géant d’énergie solaire dans l’espace https://www.sciencesetavenir.fr/espace/un-capteur-geant-d-energie-solaire-dans-l-espace_34021
- Géo : Une constellation de satellites très spéciaux https://www.geo.fr/sciences/une-constellation-de-satellites-tres-speciaux-aetherflux-pourrait-fournir-electricite-solaire-a-la-terre-orbite-basse-222778
- Révolution énergétique : Des panneaux solaires qui produisent en pleine nuit https://www.revolution-energetique.com/des-panneaux-solaires-qui-produisent-en-pleine-nuit-voici-lobjectif-de-cette-start-up-californienne/
- Tameteo : Insolite et si des satellites fournissaient bientôt de l’énergie solaire à la terre https://www.tameteo.com/actualites/actualite/insolite-et-si-des-satellites-fournissaient-bientot-de-l-energie-solaire-a-la-terre.html
Article modifié par « Canopée » le 18/11/2024
https://canopee12.org/la-geo-ingenierie-pour-lutter-contre-le-changement-climatique/#:~:text=La%20g%C3%A9o%2Ding%C3%A9nierie%20se%20propose,%2C%20le%20bois%2C%20la%20mer.
Commentaire ou les apprentis sorciers !
La génie ingénierie ne manque pas d'idées, certaines sont sérieuses, d'autes émanent du cerveau du Pr Tournesol. Quoi qu'il en soit il devient nécessaire de réduire d'une part l'empreinte carbone de l'IA mais aussi réduire l'empreinte carbone en générale. Attention pour la géo ingénierie elle comporte un certain degré d'imprévisibilité dangereux .Mais l'IA pourra t-elle auto réguler voire faire baisser elle même son empreinte carbone ?
L'AVIS DE PERPLEXITY /IA
L'empreinte carbone de l'IA ou demander à une IA ce qu'elle pense de son empreinte carbone
- Consommation énergétique des infrastructures: Les data centers et les serveurs nécessaires au fonctionnement des systèmes d'IA consomment d'énormes quantités d'énergie, tant pour le traitement des données que pour le refroidissement des équipements
- Entraînement des modèles: Les processus d'entraînement des modèles d'IA, particulièrement pour les systèmes d'IA générative comme GPT-3, sont extrêmement énergivores. Une étude a estimé que l'entraînement de GPT-3 a un impact environnemental équivalent à 450 vols entre Londres et New York
- Production de matériel: La fabrication des composants, serveurs et appareils utilisés pour l'IA a un impact environnemental encore plus important que le traitement des données lui-même
Impact croissant
L'essor rapide de l'IA générative et son adoption massive par le grand public entraînent une augmentation significative de la demande en ressourcesCette tendance se reflète dans les chiffres :
Google a vu ses émissions de gaz à effet de serre augmenter de 48% entre 2019 et 2023, atteignant 14,3 millions de tonnes de CO2- Microsoft a enregistré une hausse de 29% de ses émissions entre 2020 et 2023
Défis pour l'avenir
- Optimisation énergétique: Il est crucial de développer des algorithmes et des infrastructures plus efficaces sur le plan énergétique.
- Énergies renouvelables: L'adoption accrue d'énergies propres pour alimenter les data centers est une piste prometteuse.
- Régulation: La mise en place de réglementations strictes concernant l'impact énergétique des technologies d'IA devient nécessaire
- Innovation durable: Il faut encourager la recherche de solutions innovantes pour réduire l'empreinte carbone de l'IA, tout en exploitant son potentiel pour résoudre des problèmes environnementaux.