La Paranoïa de Poutine

La Paranoïa de Poutine

"La paranoïa des gens connus est sans limites." Bruno Tessarech

"La paranoïa est une caractéristique essentielle du criminel." Edward Bunker

"Même les paranoïaques ont des ennemis. C'est vrai, mais les paranoïaques schizophrènes en ont deux fois plus." Hervé Le Tellier

"Plus je connais les gens, plus j'aime les chiens." Vladimir Poutine

« L’histoire montre que les grands mensonges mènent toujours à une immense tragédie humaine » Anton Shekhovtsov


"La paranoïa dite "de combat" pose un problème non négligeable, car à tous les échelons sociaux (du petit groupe à l’État Nation) des personnalités de ce type cherchent à imposer un pouvoir autocratique et à entraîner les autres dans leur vision persécutive, délirante et complotiste qui aboutit à désigner des ennemis et des boucs émissaires. Ce fonctionnement est malheureusement efficace pour entraîner les masses et très dangereux politiquement. Comme le dit Sophie de Mijola-Mellor, la paranoïa est « toujours un ferment de destruction de la vie sociale ». Elle conduit la personne à convaincre, à entraîner l'entourage dans sa haine contre les ennemis ou à poursuivre des absolus chimériques et destructeurs."
https://philosciences.com/philosophie-et-psychopathologie/psychopathologie-clinique/390-personnalite-paranoiaque
FMhiNG4WYAMQlbM"Les traits de caractère actif et agressif correspondent au paranoïaque de combat, terme suggestif que l’on doit à Genil-Perin. Le trouble de l’estime de soi produit une surestimation, un orgueil, de la prétention, un mépris pour les autres. Il entraîne la recherche de prestige, de distinctions sociales, de filiations illustres, réelles ou fictives.
L’agressivité est importante, exprimée par du mépris, ou sous forme d’injures et d’actes violents. La méfiance et la suspicion sont systématiques. La personne s’attend à ce que les autres lui nuisent et craint toujours une attaque de leur part. Il doute de l’honnêteté et de la loyauté de ses proches et il est jaloux, redoutant sans cesse une tromperie.

Le paranoïaque se sent facilement dédaigné, craint qu’on lui manque de respect. Susceptible, il tolère mal les remarques et critiques. Un désaccord, un jugement défavorable d’autrui déclenchent colère et rancune. Le trouble du jugement empêche l’autocritique. L’environnement est vu au travers du prisme déformant et il a des opinions inébranlables.

En résumé, orgueil, méfiance, susceptibilité, rigidité, irréalisme et fausseté de jugement caractérisent le paranoïaque de combat."

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https://philosciences.com/philosophie-et-psychopathologie/psychopathologie-clinique/390-personnalite-paranoiaque

" un éditorial, le quotidien belge « le Soir » analyse le discours de Vladimir Poutine annonçant l’opération militaire en Ukraine : « Plus grosses seront les assertions accusatrices sans fondement, plus convaincants en espère-t-il les effets ». Sur l’accusation d’un « génocide » perpétré par le gouvernement ukrainien : « Il assène et répète cette aberration avec un tel aplomb qu’on pourrait le croire persuadé de dire la vérité. Sa vérité, en fait. Celle d’un autocrate qui ne croit qu’à la force. » Derrière la prise de parole de Vladimir Poutine, écrit l’auteur de l’article, se dessine un « dictateur populiste belliqueux et paranoïaque ».

"Sur le site de la chaîne américaine CNN, un analyste estime que les fausses accusations d’épuration ethnique proférées par Poutine « rappellent les sombres manœuvres des dictateurs des années 1930 qui ont plongé le monde dans la guerre. Sa référence aux nazis a fait émerger des images de purge politique, et suggère un état d’esprit qui semble frôler la paranoïa ».

"Le plus grand nationaliste en Russie: c'est moi." Vladimir Poutine

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« Rien de cette guerre n’était inévitable », déplore le magazine britannique « The Economist », qui estime qu’elle est « entièrement » du fait de Poutine, qui serait « obsédé » par l’alliance qui se joue à l’ouest de la Russie et serait guidé par « l’idée dangereuse, délirante, qu’il aurait un rendez-vous avec l’histoire ». Et de dénoncer l’hypocrisie du président russe, qui « ne peut pas dire à son peuple que son armée se bat contre leurs frères et sœurs ukrainiens qui ont gagné leur liberté. Alors il leur dit qu’ils sont en guerre contre les Etats-Unis, l’Otan et leurs alliés. »

https://www.nouvelobs.com/guerre-en-ukraine/20220224.OBS54945/dangereuse-croisade-dictateur-paranoiaque-la-presse-internationale-tente-de-percer-poutine.html

Kim Jong-Il était l'un des chefs d'Etat les plus paranoïaques de la planète. Les informations et les rumeurs sur sa peur du meurtre ou de l'attentat ont alimenté la chronique de son règne jusqu'à sa mort. Difficile d'imaginer par exemple que son costume militaire rigide n'ait pas été conçu spécialement pour masquer un gilet pare-balle, qu'il portait en toutes circonstances. Selon d'autres informations, Kim Jong-Il a dormi pendant plusieurs années avec un revolver sous son oreiller ou encore disposait de deux sosies pour brouiller les pistes. De son vivant, il se déplaçait le plus souvent en voiture de nuit, pour éviter d'être repéré par des satellites américains. Peu attiré par l'avion, il était aussi connu pour ses déplacements dans un train blindé ultra-sécurisé, spécialement conçu pour ses voyages officiels.

https://www.linternaute.com/actualite/monde/1015928-les-pires-folies-de-kim-jong-il/1015942-basket-avant-tout


"Empereur, guide, « führer », « caudillo », chef, « jefe », commandeur de la foi, commandeur suprême, père des peuples, grand timonier, etc. : le premier trait du dictateur, c’est sa mégalomanie démesurée, sa soif de sacralité, voire de divination. Le dictateur accumule les titres officiels, statues, noms de capitale, jours fériés à son effigie. Idi Amin se faisait appeler « Son Excellence, Président à vie, maréchal Al Hadji, Docteur Idi Amin Dada, Seigneur de tous les animaux de la Terre et des Poissons des Océans et Conquérant de l’Empire britannique en Afrique en général et de l’Ouganda en particulier ». En 1972, Joseph-Désiré Mobutu, qui gouvernait la République démocratique du Congo, se baptisa Mobutu Sese Seko Nkuku Ngbendu Wa Za Banga, signifiant « le guerrier tout-puissant qui, par son endurance et sa volonté inflexible, va de conquête en conquête, ne laissant que du feu dans son sillage ». En 2009, Mouammar Kadhafi, « Guide la Révolution libyenne », s’est fait adouber « Roi des Rois d’Afrique ». Les dictateurs ont le pouvoir de tout (re)nommer : aéroports, villes et même jours et mois de l’année. En Haïti, la ville de Cabaret est devenue « Duvalierville » sur ordre de François Duvalier en 1961 et l’aéroport « François Duvalier Airport » en 1965 ; au Turkménistan, janvier fut renommé en 2002 Turkmenbashi, du nom officiel de son leader Saparmurat Niyazov, et avril Gurbansoltan du nom de sa mère.

https://www.cairn.info/la-dictature-une-antithese-de-la-democratie--9791031803463-page-199.html

"Le xxe siècle a été marqué par au moins 2 exemples de totalitarisme achevé, le nazisme et le stalinisme. Hitler et Staline offrent 2 cas de personnalités paranoïaques, qui ont eu des épisodes délirants à différents moments et à différents degrés. Ils ont cependant été capables de tenir compte de données objectives pour s’emparer du pouvoir et diriger avec succès les affaires publiques. Ils ont organisé une pensée globale pour justifier l’extermination de tous ceux qui étaient suspectés de ne pas être sincèrement adeptes d’un schéma préconçu. La terreur a été une composante fondamentale de ces régimes, mais le soutien populaire relève d’un acquiescement plus général dans l’opinion publique. L’administration reposait sur des équipes et cadres intermédiaires : certains étaient des personnalités paranoïaques typiques, alors que d’autres étaient des hommes ordinaires. L’interprétation psychiatrique est ainsi intéressante, mais dans la mesure où nous gardons à l’esprit une intrication complexe de différentes facettes du pouvoir."

https://www.edimark.fr/Front/frontpost/getfiles/20076.pdf

" Par conséquent la soumission à un dictateur est une maladie qui affecte les individus et
les peuples, à l’image de ce manifestant que j’ai vu paniqué par la démission de Nasser. Par ailleurs les études confirment que, aussi différents que puissent être leur culture, leur origine sociale ou leur niveau d’études, tous les tyrans – une fois au pouvoir – sont faits de la même étoffe Mouammar Kadhafi, Saddam Hussein, Gamal Abdel Nasser, Jean Bédel Bokassa, Adolf Hitler, Benito Mussolini, Francisco Franco et António de Oliveira Salazar, pour n’en mentionner qu’un petit nombre, sont des tyrans apparus dans des pays différents et des circonstances variées, mais une fois arrivés au pouvoir, ils se sont comportés et ont pensé d’une façon semblable. Dans un article intitulé “La psychologie du tyran”, le Dr Azzam Amin déclare que “tous lestyrans souffrent de narcissisme et de mégalomanie,de paranoïa et de sadisme”

https://www.actes-sud.fr/sites/default/files/extraits/9782330137014_extrait.pdf

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On peur multiplier les exemples, les récits, la paranoïa occupe le cerveau des tyrans,des dictateurs . Poutine n' y échape pas .Son long monologue avant la déclation de guerre en est la preuve indiscutable . Ce type de monologue est typique chez les dictateurs, rappelez vous les discours d'Hitler, de Castro et. Sa manipulation de l'histoire, l'existence d'ennemis imaginaires autant de signes de paranoïa avancée. Il est allé à menacer la Suéde et la Finlande de tous les maux si ces deux états démocratiques adhérés à l'OTAN . Il a embarqué le peuple ruse dans une tragédie qu'il ne voulait pas. Russes et Ukrainiens sont des frères. Le salut peut vernir de l'intérieur de la Russie, le peuple, le peuple a le pouvoir de retourner la situation , mais à quel prix ? Le peuple ukrainien, le Président courgaux Zelinski qui résistent peuvet aussi être la solution. L'Europe doit isoler rapidement Poutine, c'est aussi une solution. Nous ne pouvons pas rester les mains dans les poches. La vie continue en Europe, nous n'entendons par encore le bruit des canons, mais ils sont proches. "En 1938 les États du monde entier n’ont pas bougé d’un cil et l’on se rappelle avec horreur ce qu’il en est advenu. L’homme fort du Kremlin n’est qu’un paranoïaque qu’il faut stopper avant l’embrasement total de l’Europe et peut-être de la planète. L’histoire, hélas, se répète souvent mais l’humanité, dans son ensemble, ne veut pas s’en souvenir."L'histoire se répète. L'Histoire , nous apporte indirectement toutes les solutions, l'Histoire ne doit jamais être ré-écrite comme le font certains aujourd'hui. L'Histoire c'est notre ADN, ce qui a eu lieu a bien eu lieu. Alors pourquoi la travestir, se l'approprier, la défigurer. C'est ce que fait Poutine en voulant revenir à l'URSS, mais l'URSS , c'est terminé  et Poutine veut la réssuciter. Poutine souffre "du délire de revendication Lorsque la paranoïa, sous la forme d’un délire de revendication apparaît, le sujet, convaincu d’avoir subi un préjudice, va demander une réparation avec de multiples procès. Il se considère comme la victime d’un préjudice ou d’une injustice. Il va œuvrer pour obtenir réparation, faire apparaître la vérité au grand jour ou pour que les coupables soient punis" Il souffre aussi " d
e délires d’interprétation. Le délire interprétatif a pour principal thème, la persécution. Le sujet interprète tout ou presque négativement, qu’il s’agisse, d’une parole, d’un geste, d’un comportement, d’un sourire, pour percevoir des faits et gestes menaçants et dirigés contre sa personne.Les événements n’échappent pas aux interprétations négatives de la réalité, Ils aboutissent chez le paranoïaque, à des déductions, des suppositions erronées et à idées de persécution.Le sujet se sent, alors, persécuté en présumant des complots contre sa personne, avec des persécuteurs issus du milieu familial ou professionnel ou tout simplement du monde en général. Pour lui, certaines personnes veulent lui faire du mal ou veulent sa mort."délire  Inutile d'aller plus loin, mais avons à faire à un problème très sérieux avec Poutine. Jusqu'où ira t il ? Comment le remettre dans le droit chemin, à priori impossible; Seul "son" peuple peut agir, seul l'Europe peut agir en l'isolant, seul le Monde peu agir sans aller jusqu'à la guerre....mais celle-ci malheureusement fait partie des solutions en dernier ressort. Poutine détient l'arme nucléaire de dissuasion pour l'instant. Arme ambivalente, car elle peut devenir une arme de persuasion (l'histoire, toujours et encore).....Mais Poutine sera pris à son propre piége, les ex républiques d'URSS, la Russie elle même, tous manifestent contre la guerre en Ukraine et cela il ne l'avait pas prévu. On se sait pas ce que sera demain...mais isoler Poutine à l'intérieur de sa Russie
c'est une piste qui pourrait être intéressante. Enfin qui soutient Poutine ? Trump, la paranoia association...... Trump : en déclarant que l’invasion des régions ukrainiennes de Louhansk et Donetsk, juste avant l’attaque générale de la Russie, relevait du « génie »...et en plus Donald Trump condamne l'invasion russe mais encense Vladimir Poutine......trop fort. Heureusement que Trump n'est plus aux affaires.......

Ayons confiance dans la destinée de l'humanité et la capacités des peuples à se sauver, on ne peut nous rejouer APOCALYPSE NOW ! 

Mais l'espoir est là : Il y a des mots qui entrent tout seul dans l'histoire. Aux Américains qui proposaient de l'exfiltrer de Kiev, le Président ukrainien Volodymyr Zelinsky devenu Chef de Guerre courageux  aurait répondu cette nuit: «C’est ici qu’est le combat, J’ai besoin de munitions, pas d’un taxi.»


corovirusse
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