L’article 25 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 garantit le droit d’accès aux soins pour tous. Il précise en effet que : « Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux […] »
Que ce soient les femmes et ou les hommes le dépistage en générale fonctionne très mal, surtout par manque de médecins et des rdv difficiles avec des délais "ubuesques"
En France le dépistage , donc la PREVENTION PRIMAIRE, bat de l'aile comme le PREVENTION PRIMORDIALE
Les délais de rdv restent un barrage, la population laisse tomber : renoncement
Ces constatations sont le reflet de la VRAIE VIE que nous vivons dur le terrain,
Ces anomalies sont assimilables à la non assistance de personnes en danger
Il faut mettre des mots sur les maux actuels de notre système de santé
Il faut se "battre" pour avoir des rendez vous pour les patients et c'est général : renoncement
J'exerce depuis 43 ans et je ne supporte plus cet état de notre santé et je la comprends pas .
La médecine n'est pas un métier comme les autres , elle demande une formation initiale longue, puis une formation continue à vie. Elle demande de la disponibilité, de l'écoute, de la compassion, du partage, de l'humanité, de l'empathie, de la communication, de la prise de décision , s'adapter à des situations difficiles, être réactif en cas d'urgence, être à l'aise avec la pression. La médecine sacerdotale assimilable à la devise scout toujours prêt disparait. Mais attentions aux médecins prestataires de service.
La médecine actuelle est celle pour les patients du renoncement, car pour avoir un rdv sans piston, c'est mission impossible.
On peut multiplier les exemples, ce renoncement à la médecine concerne toutes les spécialités, médecine générale comprise
Le renoncement est multi causales , il faut bine l'admettre , le manque de médecins est une des causes, visibles chaque jour en consultation
Les conséquences sont graves , car ce renoncement est à l'origine de diagnostics tardifs , très préjudiciables à la population.
Le renoncement aux soins se terminent souvent à 3 h du matin aux urgences, alors que cela aurait pu être évité
Ce renoncement des patients pour se soigner est aujourd'hui grave, notre système de santé si prestigieux il y a quelques années ne peut plus faire face, les patients sont mis de côtés !
Je n'exagère pas , c'est la "VRAIE VIE" , certes inégale selon les régions mais c'est une réalité
Le renoncement génère une anxiété permanente des patients pour leur santé, assimilable à un stress post traumatique
Une des solutions pour les patients c'est l'expatriation médicale.
En effet de nombreux patients sont prêts à faires des centaines de kilomètres pour "voir un médecin".....quand ils le peuvent
Et puis plus grave il y a le renoncement aux médicaments. Trop de médecins refusent de nouveaux patients même pour renouveler une ordonnance, résultat ils stoppent leur traitement. Ce sont des personnes âgées diabétiques, hypertendues voire coronariennes. Ils ont alors recourt au sitting dans la salle d'attente de leur médecin spécialiste pour récupérer une ordonnance......c'est aussi la VRAIE VIE.............



Le renoncement selon PERPLEXITY
Les patients en France renoncent aux soins médicaux pour diverses raisons, souvent liées à des contraintes financières, des barrières géographiques, ou des croyances culturelles et personnelles. Voici les principales causes identifiées :
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: Environ un tiers des Français déclarent avoir renoncé aux soins pour des raisons financières. Les frais restants à charge, les dépassements d’honoraires, et une couverture mutuelle insuffisante sont souvent cités comme obstacles majeurs
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: Les personnes sans complémentaire santé, notamment celles en situation de précarité, renoncent davantage aux soins. Les bénéficiaires de la CMU-C (Couverture Maladie Universelle Complémentaire) sont mieux protégés contre ce phénomène.
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: Dans les zones sous-dotées en médecins, les patients ont jusqu’à huit fois plus de risques de renoncer aux soins en raison de la difficulté d’accès aux professionnels de santé
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: L’attente prolongée pour obtenir un rendez-vous médical est également un facteur dissuasif pour certains patients
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: Certains patients préfèrent se tourner vers des traitements traditionnels ou refusent les soins pour des raisons religieuses ou culturelles
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: Des dérives sectaires incitent parfois les individus à abandonner leurs traitements médicaux au profit d’alternatives non validées, ce qui représente un enjeu de santé publique croissant.
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: Les obligations professionnelles ou familiales peuvent empêcher certains patients de consulter un médecin, surtout lorsque les services sont éloignés de leur domicile.
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: La peur d’aller chez le médecin ou l’absence de confiance envers les professionnels de santé jouent également un rôle dans le renoncement aux soins.
Le renoncement aux soins a des impacts graves sur la santé publique, notamment pour les populations vulnérables. Des mesures comme l’amélioration de la couverture santé universelle, la réduction des délais d’attente, et la lutte contre les influences sectaires pourraient limiter ce phénomène.
Le reoncement par Le CHAT IA MISTRAL
Le renoncement aux soins de santé est un phénomène complexe influencé par plusieurs facteurs. Voici les principales causes identifiées :
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Facteurs financiers : Les difficultés financières sont l'une des principales raisons du renoncement aux soins. Les personnes en situation de précarité ou avec un faible pouvoir d'achat peuvent considérer certains soins médicaux comme superflus et renoncer à se faire soigner pour des raisons économiques.
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Délais d'attente : Les rendez-vous médicaux trop éloignés dans le temps peuvent décourager les patients de consulter un professionnel de santé, les amenant à reporter ou à annuler leurs soins
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Disparités géographiques : L'éloignement géographique des services de santé, notamment dans les zones rurales ou les « déserts médicaux », rend difficile l'accès aux soins. Le coût du déplacement vers les structures de santé et l'absence de moyens de transport adaptés sont également des obstacles significatifs1
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Méconnaissance du système de santé : Une mauvaise compréhension du système de santé et des droits des patients peut conduire à un renoncement aux soins. Les personnes peuvent ne pas être informées des aides disponibles ou des démarches à suivre pour accéder aux soins23.
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Facteurs sociodémographiques : Le niveau de vie, l'âge, le sexe, et d'autres caractéristiques sociodémographiques influencent également le renoncement aux soins. Les inégalités sociales jouent un rôle important dans l'accès aux soins de santé.
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Psychologiques et représentations de la santé : Les représentations individuelles de la santé et les caractéristiques psychologiques peuvent également influencer la décision de renoncer aux soins. Certaines personnes peuvent minimiser l'importance de leurs symptômes ou avoir une perception différente de la nécessité des soins.
Ces facteurs montrent que le renoncement aux soins est un problème multidimensionnel qui nécessite des solutions adaptées pour améliorer l'accès aux soins de santé pour tous
A LIRE
Accès aux soins : qui sont ces patients qui renoncent ?
https://theconversation.com/acces-aux-soins-qui-sont-ces-patients-qui-renoncent-185613#:~:text=Pourquoi%20renonce%2Dt%2Don%20aux,pas%20uniquement%20de%20telles%20contraintes.
« Aujourd’hui, 1/4 des assurés rencontrés en cpam déclarent avoir renoncé à des soins au cours des 12 derniers mois. » - Extrait du site de la CPAM de Charente-Maritime
« En cas de précarité ou de baisse du pouvoir d'achat, les Français renoncent d'abord à ce qui leur semble le moins dommageable pour leur santé. Ce qui est préoccupant, c'est la sous-estimation, passé un certain âge, d'un bilan de santé général ou cardiologique. Confronté à une situation financière difficile, on ignore certains risques qui ne sont pas forcément perceptibles » - Propos de Ronan Chastellier, sociologue – Les Echos - Le 19/11/2019
https://www.aps-prevoyance.fr/renoncement-soins
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